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Entretien avec Cyrille Leroy
Interview accordé aux SdI en mars 2015


Bonjour et merci de te prêter au petit jeu de l'interview...

Peux-tu en quelques mots nous parler de toi? (parcours, études, âge et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de comptes numérotés en Suisse ou aux Îles Caïmans?)

Salut! Je m'appelle Cyrille, j'ai 39 ans. Après des études aux Beaux-Arts, j'ai entamé une carrière d'éducateur spécialisé. J'ai exercé ce métier durant près de 15 ans en utilisant les médias artistiques et le jeu de société comme outils de médiation et supports éducatifs et thérapeutiques auprès des différents publics que j'ai accompagné. Il y a 2 ans, j'ai entrepris une reconversion professionnelle comme ludothécaire. Assez logiquement, mes passions tournent autour du jeux (JdS, JdR et vidéo) et j'suis un gros lecteur de romans de fantasy (Robin Hobb ou R.A Salvatore...)

Enfant, quel joueur étais-tu ? N’as-tu jamais cessé de jouer ou un jeu en particulier t’a-t-il fait basculer dans le jeu de société moderne?
J'étais plutôt un enfant introverti vivant dans sa chambre avec ses légo. C'est en faisant du jeu de rôle dans un club, à l'âge de 12 ans, que j'ai appris à m'ouvrir aux autres. J'aime beaucoup raconter cela car cela casse les a-priori liés au JdR. Je dois donc beaucoup à Gary Gygax et au roleplaying si aujourd'hui je suis plus loquace!

En famille, on jouait essentiellement à des jeux de plis comme la belote, la manille, le tarot. C'est via la culture ludique des joueurs du club de JdR que j'ai pu découvrir des jeux comme Junta, Talisman, Chaos Marauder et autres joyeusetés des éditions Descartes et GameWorkShop, sans toutefois y trouver de quoi faire de moi un fanatique du jeu à l'époque.

Il y a une dizaine d'années, j'ai découvert « Bonhanza » et « 6 qui prend » chez des amis, c'est à ce moment que j'ai mis le doigt dans l'engrenage et que j'ai basculé des p'tits jeux Amigo vers des jeux issus des prémisses des éditions Days of Wonders et Asmodée pour découvrir la variété des propositions en terme de jeux de règles. Ensuite, la passion s'est amplifiée avec des passages réguliers sur les salons et festivals en quête de nouveautés.

Sapiens, personnages du proto © Cyrille LeroyQuels étaient (ou quels sont) aujourd'hui tes Jeux de Rôle de prédilection ?
Lorsque j'ai fait mes premières parties de JdR c'était au moment du plein succès de la 2nde édition de Donjons et Dragons. Puis ont suivi des soirées et des week-ends plutôt riches sur des JdR comme Stormbringer, Warhammer, JRTM et RoleMaster, Vampire the Masquerade, Shadowrun... Pendant une longue période, j'ai mis le JdR de côté, puis la sortie de DD4 et sa similitude avec World of Warcraft et son mix déroutant entre JdR et jeu de figurines a beaucoup plu aux groupes de joueurs en manque d'aventures que nous étions. Nous avons oscillé entre 2 univers de DD : Les Royaumes Oubliés et Dark Sun.

J'ai adoré également le portage de l'univers d'Alkemy à DD4 par les éditions des XII singes.

Dernièrement, j'ai découvert Ryuu Tama des éditions du Lapin Marteau. Ce JdR très épuré et souple en terme de règles nous permet d'évoluer dans un univers fantasy-japonais comme celui des films de Miyazaki et s'avère être un support abordable qui nous permet de jouer en famille sur des courtes séances.

J'ai aussi hâte de me plonger dans la version 5 de DD.

Si tu devais en quelques mots expliquer ce qu'est le JdR à ma grand-mère, que lui dirais-tu ?
Ouhh !! Euh !! ''Mamie, le jeu de rôle c'est comme si tu incarnais Scarlett O'hara dans « Autant en emporte le vent ». Sauf que tu laisses tomber les robes à frou-frou et que tu peux autant te retrouver en côte de mailles qu'en scaphandre d'astronaute et qu'autour de la table, y'a tes potes septuagénaires qui jouent avec toi à démonter du gobelin, à dézinguer du zombie ou à renvoyer Cthulhu d'où il vient!'' … ''Oui, tu as raison, Cthulhu, c'est bien un scrabble !!''
Pas sûr que l'argumentaire soit convainquant ?!

Sapiens, prototype du plateau ©  Cyrille LeroyPeux-tu nous donner ton meilleur et ton pire souvenir d'une partie de JdR?
Le pire restera sans aucun doute le nom de mon tout premier personnage de JdR... J'avais créé un guerrier humain au nom très parlant d' « Exterrorizor » … Mais ce nom ridicule peut être excusé car il sortait tout droit de mon imagination d'ado pré-pubère. Ce sympathique guerrier a su grandir en expérience et a même manié une épée longue intelligente avec des souhaits ! Une lampe d'Aladdin en plus tranchant ! Epique !

Mon meilleur souvenir est la toute première intiation au JdR de mon fils, alors qu'il avait tout juste 5 ans via le système des «contes ensorcelés ». Il s'agit un excellent jeu d'Antoine Bauza à destination du jeune public! Quel pied de voir Vianney (mon fils) incarner un apprenti magicien et interagir avec des PNJ ! Il investissait avec ardeur son personnage... du vrai rôle-play !

Quels sont aujourd’hui tes jeux de chevet ?
J'aime tous types de jeux : ambiance, réflexion, stratégie... Je prends autant de plaisir à faire une partie de Pérudo que de me tenir autour d'une table où une partie de Puerto Rico ou d'Agricola se déroule.

Difficile de dire si j'ai réellement des jeux de chevet car je suis un gros consommateur de jeux (j'ai une ludothèque avoisinant les 600 jeux) mais lorsqu'un jeu me plaît, j'ai tendance à le faire jouer à tous mes proches. Dernièrement, le jeu que j'ai fait le plus jouer a été « Last Will ». Entre potes on se marre bien avec « Esquissé » qui finit trop souvent avec des thématiques graveleuses. « Concept » reste aussi un jeu qui sort facilement !

Sapiens, la piste de score © Catch Up Games / AllardJe suis aussi joueur de Magic et du JCC Pokémon. Cela peut surprendre ou faire sourire, mais c'est un loisir que l'on vit en famille et nous faisons les tournois officiels. Mon fils est double champion de France et vice champion d'Europe du JCC Pokémon et l'année dernière j'ai miraculeusement atteint le Top 4 au championnat de France... J'suis plutôt fier de cette performance !

Sinon, ces derniers mois, mes coups de cœur se sont portés sur Star Realms, Endeavor, Five Tribes et Zombie 15. J'ai adoré également MiniVille et Splendor, 2 jeux qui apportent une certaine fraîcheur.

Un jeu pour lequel j'ai pas mal d'affection est Dungeon Twister. J'adore autant la mécanique du jeu que son background et la flopée d'options qu'il permet. C'est typiquement le jeu que j'aurai aimé créer. Mon affect à DT est aussi lié à mon passif d'éducateur car c'est avec ce jeu que j'ai pu permettre à des ados de dépasser leur situation de handicap et de se confronter à autrui via les championnats de France et d'Europe de Dungeon Twister. Une sacrée aventure et de jolis souvenirs !

Sapiens, croquis ©AllardComment avez-vous rencontré l’équipe des toutes jeunes éditions Catch Up Games dont Sapiens est, pour eux aussi, le tout premier jeu?
C'est par l'intermédiaire de Julien Gaillet, un formateur du FM2J que la mise en relation s'est faite. Julien avait pré-senti quelques potentialités dans le prototype proposé lors de la formation de ludothécaire et en a profité pour me mettre en relation avec Sébastien et Clément qui sont deux joueurs issus de son cercle de connaissances et qui avaient ce projet de lancer leur maison d'édition.

La rencontre avec l'hydre à 2 têtes qu'est Catch Up Games s'est faite dans les confortables canapés en cuir d'un magasin lyonnais. J'ai écouté Sébastien et Clément décortiquer mon proto, avancer leurs arguments éditoriaux et raconter leurs expériences ludiques et moins ludiques. Leurs valeurs fortes et leur sérieux évident ont fait que le feeling est passé instantanément et l'aventure a débuté quelques jours après.

On peut cependant dire que c'est un bel ensemble de coïncidences qui font que Sapiens voit le jour car à aucun moment je n'ai eu la prétention de créer un jeu et encore moins d'imaginer qu'un jour j'aurais un jeu édité. J'ai eu la chance de croiser les bonnes personnes au bon moment ! Pour moi qui suis joueur de jeux de cartes à collectionner c'est ce qu'on appelle top-decker !!


Sapiens, recherche ©AllardSapiens, ton premier jeu édité, vient de paraître sur les étals. Remise au goût du jour des traditionnels dominos à la sauce préhistorique, ce jeu s’avère tout à la fois beau, riche et plaisant… Comment est née la mécanique et l’idée de Sapiens? La thématique préhistorique s’est-elle d’emblée imposée?
Initialement, le prototype de Sapiens était un exercice noté pour la formation de ludothécaire dont je suis issu (FM2J à Lyon). L'idée derrière ce proto était de proposer une mécanique facile et instinctive car les jeux que nous avions à créer durant la formation étaient évalués entre collègues. Or, une majeure partie de la promo n'étant pas très gamers, j'ai opté pour un mécanisme connu de tous, les dominos, afin de faciliter la prise en main de « Domino Fora » , le jeu que j'avais proposé à l'époque.

Du coup, le principe de connexion de domino s'est imposé assez logiquement avec l'idée de matcher des effets à la fois avec des connexions et des poses sur un plateau.
Au final si le jeu s'est avéré accessible sur le principe de connexion, les huit effets liés impliquaient une certaine rigueur en terme de réflexion et rendaient le jeu bien plus ardu que ce que j'avais initialement imaginé mais ils lui procuraient cette saveur particulière qui semblait plaire aux joueurs qui ont pu le pratiquer.

Sapiens, exemple de tuile © Catch Up Games / Allard« Domino Fora » se passait dans un univers médiéval. Le jeu mettait en scène des personnages (voleur, ménestrel, marchand...) qui se rencontraient sur une foire médiévale et permettaient de marquer des points de victoire.

Dès le départ, Séb et Clément de Catch Up Games ont judicieusement pointé le manque d'originalité quant au background du jeu. Je n'étais pas dupe quant aux imperfections du proto et mes éditeurs ont su montrer avec bienveillance et avec une vraie expertise les faiblesses et les modifications à apporter tant sur le fond que la forme. Chaque étape s'est faite en concertation et a été savamment argumentée et étudiée, Iello offrant aussi ses conseils avisés !
La préhistoire est donc devenue le nouveau thème, avec une astucieuse utilisation de scènes plutôt que de personnages, permettant aux joueurs de narrer la survie de leur tribu.

Combien de temps s'est écoulé entre la rencontre avec l'équipe de Catch Up Games et la publication du jeu?
J'ai rencontré Sébastien et Clément fin février 2014, et début mars 2014 on débutait notre travail en commun sur Sapiens. A la fin du mois de septembre la mécanique du jeu était bouclée et le travail d'illustrations a pris le relais pour voir le départ en production mi-décembre. Le jeu sera dispo fin avril. Tout a donc été assez vite grâce à l'investissement sans faille de l'équipe de Catch Up Games.

Sapiens, crayonné de recherche de couverture © AllardA part la thématique, d'autres changements majeurs sont-ils nés de vos séances de travail avec Séb et Clément?
Un premier changement a été l'intégration du système de double-scoring qu'un testeur proche de Séb et Clément a proposé. Comme quoi avoir une multitude de regards critiques permet d'avancer et de soulever des possibilités nouvelles et payantes.

De ce fait des ajustements ont été fait notamment vis à vis de la transformation de certaines zones du plateau en cavernes et de l'ajustement des effets de connexion liés à cette course aux deux scores : points de nourriture et points d'abris.

Un second changement concernait le visuel du jeu. Suite à un échange avec Iello, nous avons abandonné les personnages qui illustraient les tuiles pour des scènes. Nous avons en conséquence optimisé l'ergonomie et l'aspect narratif de ces scènes qui illustrent la survie de chaque tribu dans la vallée où le joueur la fait évoluer. D'ailleurs, Séb et Clément ont su bien exploiter ces scènes en proposant un texte d'ambiance explicite pour chacune d'entre elle.

Comment s'est organisé le travail avec Marc-Antoine Allard qui a signé les illustrations délicieusement cartoonesques de Sapiens?
Marco travaillait essentiellement avec Séba et Clément. Il a travaillé sur différents types d'illustrations de personnages jusqu'à ce qu'on en arrive à l'idée de créer des scènes.

Le défi pour Marco était de pouvoir dessiner explicitement des hommes préhistoriques vivant leur quotidien (chasse, cueillette...) sur l'espace plutôt réduit d'une demi-tuile, tout en assurant l'ergonomie du jeu. Ses premiers essais ont été très probant et il s'est même ajouter le défi supplémentaire d'avoir 3 illustrations différentes pour chaque scène ! Je trouve le résultat génial ! De même que son illustration de la boîte est extra !

Je vous laisse imaginer mon excitation quand je savais que des dessins allaient arriver dans ma boite mail et mon ébahissement lorsque je les découvrais ! L'hystérie !

Sapiens, rough de couverture ©AllardQuel(s) conseil(s) donnerais-tu à un auteur en herbe?
Ma posture d'auteur me semble atypique puisque ce n'est à la base pas une démarche volontaire que de créer un jeu avec une finalité éditoriale. Difficile donc dans mon cas de conseiller sur la recherche d'un éditeur par exemple.

Cependant, vis à vis de l'élaboration d'un jeu et d'un proto, je pense que l'essentiel est de se faire plaisir dans cette élaboration et de prendre plaisir en jouant à son propre jeu.

Lors des tests d'un proto et de sa présentation à des joueurs, il faut être prêt à recevoir des critiques et à en tirer le maximum d'infos et de conseils. On peut avoir cette tendance a être persuadé que notre jeu est quasi-parfait alors qu'il comporte des imperfections. Il me semble important d'être réceptif aux conseils et d'être prêt à abandonner certains éléments de son jeu.

Il est aussi important de savoir jauger les attitudes et le faciès des joueurs testant le jeu ; des tas d'infos se véhiculent ainsi. Ces infos sont plus parlantes que des critiques « gentilles » et non productives comme peuvent parfois le faire les joueurs qui ne veulent pas nous blesser et au final nous confortent dans la croyance que le proto est sur la bonne voie.

Sapiens, apperçu du matériel © Catch Up Games / AllardAs-tu d'ores et déjà d'autres projets sur le grill?
L'aventure Sapiens me pousse aujourd'hui à rêver d'une nouvelle édition d'un jeu. Mais cette fois ci, la démarche est volontaire et me donne beaucoup de pression. J'ai pas mal d'idées, certaines sont brouillonnes et d'autres me semblent plus pertinentes voire viables. Mais, je ferais tourner longuement mes protos dans mon cercle d'amis joueurs qui sauront pointer les faiblesses et la viabilité ludique de mes projets avant de les dévoiler à un éditeur. En fait, j'manque quelque peu de confiance en moi... Chut !

Je peux tout de même dire que je travaille sur un petit jeu asymétrique genre « survival/horror » pour 2 joueurs, sur un jeu d'observation pour les enfants en bas-âge, sur un jeu de plis et un aussi un autre jeu exploitant la mécanique des dominos.

J'ai aussi l'envie de revisiter certains « classiques » comme Sapiens le fait avec les dominos pour détourner une fois encore un mécanisme connu en « autre chose ». C'est tellement plus simple de travailler sur de l'existant !

Sapiens, exemple de tuile © Catch Up Games / AllardTous médias confondus (bouquins, ciné, BD, jeux...), quels sont tes derniers coups de cœur ?
Côté roman, j'ai découvert il y a peu la série du Prisme Noir, une série de fantasy brillamment écrite par Brent Weeks. Cette série est à part, avec son approche unique de la magie liée aux couleurs.

Côté BD, j'suis plutôt un lecteur de Comics et Mangas. Je viens de découvrir via mon fils, la série Fairy Tail qui est sympa. Mais j'ai surtout un gros coup de cœur pour les romans graphiques de Jiro Taniguchi comme « quartier lointain » ou « le journal de mon père ». Et j'adore les vieux mangas de Osama Tezuka : Black Jack, Astroboy...

Au cinéma, je n'ai rien trouvé dernièrement qui m'ait vraiment convaincu. Je regarde pas mal de séries US que je trouve vraiment très bonnes comme : Hannibal, House of Cards, The Strain , Following, Leftlovers et plus classiquement Walking Dead et Games of throne.

Pour les jeux vidéos, je joue ces derniers temps à Diablo 3. Et ma dernière partie de jeu de société a été une partie de Barbarossa !

Sapiens, exemple de tuile © Catch Up Games / AllardY-a-t-il une question que je n'ai pas posée et à laquelle tu souhaiterais néanmoins répondre?
Quelle place prend le jeu dans ton quotidien?
Le jeu est une activité quotidienne que l'on partage donc tous les jours en famille. Il n'existe pas une soirée où l'on ne joue pas que ce soit avec mon fils et/ou ma compagne. Bien souvent, mon fils préfère se poser devant un jeu avant d'aller se coucher plutôt que de se zombifier devant la tv!

Tous les repas entre amis se concluent inévitablement pas un jeu ou plusieurs jeux. J'ai réussi à convertir mes amis les plus réticents grâce à des jeux d'ambiance qui dérident tout le monde!

En semaine, les mercredis et samedis après-midi sont l'occasion de se pencher sur des jeux ayant une durée conséquente et certains vendredis soir sont dédiés à des tournois de magic the gathering que je fais avec mon fils dans un magasin proche de chez moi. S'ajoutent à  cela les tournois Pokémon qui nous prennent aussi pas mal de week end et nous ont bien fait voyager (San Diego, Vancouver, Prague, Essen, Arhnem...).

Le jeu est un média fort qui nous lie, nous unit et nous permet des partages forts et hyper conviviaux en permanence. Ma famille et moi-même sont ludo-dépendant! hi hi

Pour finir et afin de mieux te connaître, un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…
 
Si tu étais…
Cyrille Leroy s'adonnant à son vice, le jeu!

un personnage de BD: Scott Pilgrim
un personnage mythologique: Promethée
un personnage de roman: Jarlaxle (un personnage issu des romans de R.A Salvatore)
un personnage de JdR: Un barde
une chanson: Vieille Canaille (de Gainsbourg)
un instrument de musique: Un violon (j'en ai joué pendant 7 ans)
un jeu de société: Dungeon Twister
un mécanisme de jeu : Du stop ou encore (j'sais jamais m'arrêter!!)
une découverte scientifique : La découverte de l'ADN
une recette culinaire: Le jambalaya
une pâtisserie: Un Paris-Brest
une ville: Takayama (au Japon)
une qualité : L'empathie
un défaut: Timidité
un monument: Le cimetière du Père-Lachaise
une boisson: La Faro (une bière belge au sucre candi)
un proverbe : Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras (un peu de pragmatisme!)

Un dernier mot pour la postérité ?
« Ce qui s'oppose au jeu n'est pas le sérieux mais la réalité », dixit un certain Donald Winnicott ! Voilà de quoi rassurer les détracteurs du jeu et aussi ta grand-mère ! smiley
Le Korrigan