Bonjour et tout d’abord merci de vous prêter au petit jeu de l’entretien.
Question liminaire : êtes-vous farouchement opposé au tutoiement ?
Pas du tout ! J'ai même plutôt l'habitude de tutoyer tout le monde, peu importe son grade, son pedigree...
Merci, cela m’arrange, j’ai aussi le « tu » facile
Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ? (parcours, études, âge et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de comptes numérotés en Suisse ou aux Îles Caïmans?)
J'ai 43 ans, je suis auteur de bande dessinée depuis 18 ans. J'ai réalisé plus d'une vingtaine d'albums. J'ai eu un bac arts appliqués et fait un BTS en communication graphique, en espérant ne pas faire de la publicité pendant longtemps. Je fais un peu de guitare en auto-didacte et compose des chansons quand j'ai un peu de temps (ce qui arrive rarement donc). Je suis auteur de bande dessinée et je n'ai donc pas de compte en Suisse et encore moins aux Caïmans ! (et même si j'avais les moyens, je ne le ferais pas...)
Enfant, quel lecteur étais-tu ? Quels étaient alors tes auteurs de chevet et quels sont-ils aujourd’hui?
Je viens d'une famille ouvrière et il y avait peu de livres à la maison. Je n'ai jamais eu d'abonnement à Tintin, Spirou, Pif, etc. Mes parents en achetaient un de temps en temps. En revanche, chez ma grand-mère, il y avait une pile de fumetti appartenant à mon oncle et à mon père, des récits de guerre inspirés de Milton Caniff (Rapaces, Tony Cyclone) , beaucoup de westerns et de mythologie américaine (Tex, La route de l'Ouest, Long Rifle, Blek, Captain Swing et ses loups de l'Ontario) et du polar plus adulte (Mister No). Ce dessin a laissé une empreinte indélébile. Et j'ai lu et relu ces épisodes sans jamais connaître le début, ni la suite, mais qui m'a servi de matière à rêver. A la bibliothèque de l'école, j'empruntais les Tuniques Bleus, Lucky Luke et surtout je suis tombé sur Bastos et Zakousky de Corteggiani et Tranchant qui m'avait beaucoup impressionné. Si j'avais su à l'époque que le même Pierre Tranchant habitait à quelques kilomètres de chez ma grand-mère !? Ma première collection d'albums a été Alix de Martin. J'adorais l'histoire de ce petit gaulois emporté dans le mouvement de la Grande Histoire de l'antiquité. Et puis, il y a eu la découverte du comics américain, Daredevil de Frank Miller en particulier.
Ado, c'était Giraud avec Ballade pour un Cercueil, puis tout Blueberry, de son double Moebius avec L'Incal, La Déviation, Arzak, etc., des numéros de Métal Hurlant chinés chez les bouquinistes et Akira d'Otomo. C'était une période où je lisais beaucoup de romans de science-fiction.
Aujourd'hui, je suis fan du travail de Naoki Urazawa, de Tayio Matsumoto. Dans les auteurs de ma génération, j'aime bien le travail de Sylvain Vallée, de Ralph Meyer, de Stéphane Servain, de Fabien Nury et de Luc Brunschwig. Dernièrement, j'ai beaucoup aimé la série 40 éléphants de Kid Toussaint et Virginie Augustin ou Servir le Peuple d'Alex W. Inker. En comics, je dirais Ed Brubaker et Sean Philipps avec Criminal ou Fondu au Noir. Pour ne citer qu'eux ! Aujourd'hui, l'offre est tellement pléthorique que j'ai l'impression de picorer...
Devenir auteur de BD, étais-ce un rêve de gosse? Cela a-t-il relevé du parcours du combattant?
Mon frère aîné et moi en avons rêvé depuis l'enfance. Nous dessinions tous les deux (disons que j'ai passé quelques temps à copier ses personnages avant de choisir ma propre voie.) En revanche, nous n'étions pas seulement des dessinateurs car, très vite, vers l'âge de 8-9 ans, nous avons commencé à raconter nos histoires en bande dessinée. Lui avec des histoires de chevaliers, moi avec des cowboys et des indiens.
Pour le début de ma carrière, j'ai eu de la chance, même si je ne l'ai pas saisie tout de suite. Fin des années 90, j'avais participé deux fois au concours de feu le festival de Sierre. Par deux fois, j'avais eu un courrier de Jean Claude Camano, éditeur de Zep chez Glénat, qui trouvait mon style intéressant. La première fois, je n'ai pas répondu (je ne sais même plus pourquoi d'ailleurs, peut-être trop occupé par la petite agence de communication que j'avais créée avec deux copains d'études, et qui capotait un peu à cette époque). Et la deuxième, j'ai envoyé un projet assez conséquent, avec moults recherches graphiques, de personnages, scénario, story-board, mais en omettant de réaliser des planches définitives. A lui de ne pas me répondre. Ce projet était les prémices de la trilogie Cirk mais dans un style plus proche de De Crécy que de la version plus comic book que l'on connaît.
Et c'est un troisième concours pour les 30 ans de Glénat (encore) qui m'a fait rencontré mon éditeur Rodolphe Soublin qui voulait lancer une collection de manga et comics à la française vendue en presse. J'ai donc réalisé les 32 pages de mon numéro. Comme je travaillais dans le jeu vidéo, je faisais ça le soir et le week-end. Mais la collection, faute de succès, a été arrêtée juste avant que mon numéro sorte. C'est là que j'ai rencontré Jean Claude Camano pour défendre l'idée de faire Cirk en album. Il a validé l'idée, mais il a quand même fallu pour cela que je recommence mes planches à zéro. Elles avaient été pensées pour un format comics, mais n'étaient pas au niveau pour un album grand format classique. Ma carrière était lancée...
Quelles sont les grandes joies et les grandes difficultés du métier ?
Ce métier est une grande joie permanente. Je me lève tous les matins en imaginant ce que je vais faire, je me couche tous les soirs en rêvant des scènes, des histoires que je ferai le lendemain, dans un mois, dans un an.
La difficulté est essentiellement financière car les ventes et par là-même les avances ont fondu avec la production galopante. Même si je fais partie des auteurs plutôt privilégiés dans le métier, ça reste quand même difficile.
Un petit mot sur le palmarès d’Angoulême ?
Je ne suis jamais vraiment ces palmarès, en particulier celui d'Angoulême. Je lui préfère celui de l'ACBD (Association des Critiques de Bande Dessinée ndlr) qui est plus éclectique. Les prix ne sont toujours que les choix d'un comité restreint. En revanche, je trouve ça intéressant de mettre en lumière des œuvres que n'aurait sûrement pas lu un large public et de montrer les nouvelles voies que prend la bande dessinée.
Mais je trouve que ça ne montre pas la pluralité de ce qu'est ce médium. Quant à elle, la bande dessinée 'populaire de qualité' est toujours la grande oubliée, car de moins en moins représentée. Du coup, la seule vraie fenêtre où les mass médias s'intéressent un tant soit peu à notre médium donne une image biaisée de ce qu'est la production actuelle. Du coup, ces albums 'grands publics' sont écrasés entre les licences ultra-populaires depuis 30, 40, 50 voire 60 ans comme Astérix, Lucky Luke, Thorgal, XIII, etc. et des albums ultra-indés. C'est dommage, mais c'est comme ça ! Ce n'est pas pour ça que je vais m'arrêter.
Tu viens de boucler un incroyable et édifiant diptyque qui retrace la vie mouvementée de Jean-Claude Pautot, braqueur multi récidiviste… Qu’est-ce qui t’a donné envie de raconter son histoire?
C'est vraiment la rencontre avec Jean Claude qui a donné vie à ce projet. Fan de polar, je m'étais refusé à aller chercher de la matière en prison. J'étais là pour animer un atelier de bande dessinée, ce pour quoi j'étais payé. Mais il s'est passé quelque chose ce jour-là. Je travaille souvent de manière instinctive, sans calcul. Et mon expérience en prison m'a donné envie de pousser plus loin la réflexion sur l'enfermement, sur la peine, sur ces trajectoires particulières...
Comment s’est organisé votre travail à quatre mains sur ce récit?
Jean Claude était encore incarcéré lorsque nous avons travaillé sur le scénario. J'avais donc fait une demande de parloir permanent comme un membre de la famille (ce qui m'a valu une convocation dans les bureaux des Renseignements Généraux - où, une fois passé les questions de bases, ils ont été très sympas et emballés par l'idée du projet, soit dit en passant) et j'allais le visiter tous les mois ou tous les deux mois. Il m'a raconté plein d'anecdotes, de manières de procéder, de scènes complètes, de pans entiers de sa vie et de son parcours criminel.
Mon travail a été de créer une structure de récit afin d'ordonner, de donner une cohérence et surtout un souffle à cette histoire. Ensuite, il a été là plus comme conseiller technique, pour pointer des failles ou des méconnaissances de fonctionnement du milieu.
Face au Mur achevé, tu t’es remis au travail pour donner naissance à un western… Abandonnes-tu facilement les personnages d’une série pour donner vie à de nouveaux?
L'envie de western était là depuis longtemps et l'idée a germé quasiment en même temps que Face au Mur. Mais il y a eu 6 ans que se sont écoulés entretemps et l'histoire, les personnages ont eu le temps de germer et de mûrir en moi avant de me mettre à écrire et à dessiner. J'attendais aussi sûrement que mon dessin soit suffisamment aguerri pour me confronter à mes maîtres en westerns dessinés. Mais c'est toujours difficile d'abandonner des personnages que l'on a créé. Pour Face au Mur, c'était plus facile car le personnage existe réellement et continue son parcours de vie.
Dans quel état d’esprit es-tu lorsque tu entames une nouvelle histoire?
Il y a l'excitation de l'enfant qui s'invente des histoires pour jouer. Et il y a ce côté presque mystique dans la création pure, puis l'élaboration de l'arc narratif, une sorte de pont immense avec des piliers qui vont servir à asseoir cette histoire. Il y a cette idée de transcendance. J'ai presque l'impression de sortir de moi-même et de me connecter à des choses qui sont au delà de moi. Comme une sorte de folie contrôlée !
Quelles sont tes références en matière de western? (que ce soit en BD ou au ciné)…
Comme je l'ai dit précédemment, il y a le fumetti italien et évidemment l'indépassable Blueberry, tant au niveau du scénario de Charlier que du dessin de Giraud.
Pour les films, je ne pourrais les citer tous. Dans le cinéma américain classique, il y a la prisonnière du désert, l'homme qui tua Liberty Valance, Le train sifflera trois fois (avec toute la grammaire qui inspirera Leone). J'adore aussi le foisonnement d'un Little Big Man. Dans le cinéma italien, il y a évidemment Il était une fois dans l'Ouest, et aussi le Bon, la brute et le truand qui est un des plus complexes de Leone. Et les westerns crépusculaires comme l'Homme des hautes plaines, Impitoyable, Butch Cassidy et le kid, la Horde Sauvage de Peckimpah et une mention spéciale pour Josey Wales Hors-la-loi qui m'avait vraiment impressionné. Et évidemment La Porte du Paradis de Cimino !
Il y a quelques temps, j'avais adoré la série Dead Wood et j'ai raté Hells on Wheels.
Je trouve que le renouveau en western est intéressant avec des choses aussi différentes que les Frères Sisters d'Audiard, la série Godless ou la Ballade de Buster Scruggs des frères Cohen...
Ces dernières années ont vu le retour en force du western en bande-dessinée, avec des séries telles que Stern, Undertaker et à présent la Venin ou le Wild West à venir de Jacques Lamontagne… Qu’est-ce qui explique selon toi ce regain d’intérêt des auteurs et du public?
Je pense que pas mal d'auteurs avaient des projets de western dans leurs cartons, mais pendant une longue période, plus personne n'en voulait. La plupart des éditeurs pensaient que le genre était mort et enterré. Le succès d'Undertaker a permis de lâcher la bride et de signer de nouveaux projets de ce type. Et puis, plusieurs générations ont été baignées dans la mythologie américaine. Normal qu'elle revienne un jour ou l'autre ! Peut être que les périodes difficiles de crises monétaires, sociales, etc. profitent à des genres ultra-codés. Elles permettent de faire réfléchir sur notre monde tout en ayant un univers connu, balisé, avec des archétypes, des personnages facilement reconnaissables dans lesquels on peut mettre ce que l'on veut.
Tu as décidé de donner la tête d’affiche à une femme… Comment est née cette envie de bousculer les codes et d’apporter une touche féminine à un genre très masculin?
L'idée est partie d'un dessin réalisé en 2012, trois poses, une en robe, un peu comme celle que porte Emily à son arrivée à la gare de Silver Creek, une en dessous en train de remettre ses bas et un profil. C'était une sorte d'hommage au personnage de Jil dans Il était une fois dans l'Ouest joué par Claudia Cardinale. Je trouvais son personnage intéressant, mais peu développé dans le film.
Serait-il possible de voir ce dessin qui a inspiré la série ?
Comment as-tu abordé l’apparence d’Emily? Est-elle passée par différent stade avant de revêtir celle qu’on lui connaît ?
La première version était un peu différente. Je lui avais fait les yeux noirs. Et puis, lorsque j'ai commencé à imaginer la scène d'ouverture avec Emily enfant cachée dans l'ombre, je me suis dit que les yeux bleus seraient plus forts pour happer le lecteur. Et puis, au fil de mon avancée dans le projet, Emily est peu à peu revenue à ce personnage de brune aux yeux bleus qui hantent mes albums, que ce soit dans Cirk, dans Cellule Poison, Juin 40. Je suis sûrement un peu comme ces réalisateurs qui font jouer leurs acteurs, actrices fétiches tout le long de leur carrière, en leur donnant des rôles, des lignes différentes, mais en continuant à les aimer, à les chérir.
L’amorce du récit n’est d’ailleurs pas sans évoquer celle d’Il était une fois dans l’Ouest avant de prendre un savoureux virage qui baigne l’histoire dans celle de l’Amérique… Pourquoi avoir choisi d’en faire une héroïne farouchement féministe et progressiste ?
Je trouvais ça intéressant d'utiliser une scène de gare ressemblante à celle d'Il était une fois dans l'Ouest. D'une, ça permettait de faire un lien évident avec l'hommage rendu au personnage imaginé par Sergio Leone, et de deux, cela permettait au lecteur d'entrer dans l'histoire de manière confortable, avant que je l'emmène ailleurs...
Pour Emily, je voulais que ce soit un personnage moderne, qui lutte à sa manière contre les inégalités. Et surtout, en découvrant peu à peu son parcours, on va mieux comprendre ses motivations et ce qu'elle est en profondeur.
A quel moment a germé l’idée du Journal d’Emily qui clôture l’album et enrichit le récit de façon savoureuse ?
Je ne raconterais pas ici l'origine de la découverte des carnets d'Emily, car je veux garder le mystère autour de ces documents. Je raconterai ça un jour, peut-être...
De l’écriture au dessin puis à la colorisation, quelles furent les grandes étapes de la réalisation de cet album ? Quels outils et techniques as-tu utilisé ?
Je commence toujours par l'écriture du scénario. Il y a d'abord un déroulé des scènes pour voir la structure. Ensuite, je passe au découpage scène à scène, et page à page. C'est d'ailleurs un moment où je travaille sans considération pour la suite, comme si j'écrivais pour quelqu'un d'autre. Cela permet de donner plus de matière aux dialogues, de leur créer un rythme distinct par rapport à la narration, et même parfois d'offrir un deuxième niveau de lecture, séparé de l'action en cours.
Ensuite, je passe au story-board. Je fais un découpage des pages très précis qui me permet d'avoir une vision très fine de la composition globale, des cadrages, des choix de mise en lumière, des perspectives, du placement des bulles. Je le fais sur ordinateur car cela permet de bouger des choses, réduire, déplacer sans avoir à tout refaire.
Ensuite, il y a les crayonnés et l'encrage. Là, j'ai travaillé de manière très classique, comme Giraud sur Blueberry, avec des pages au format raisin (50x65) que je coupais le plus souvent en deux pour pouvoir travailler plus facilement. Enfin, après les scans, je travaillais la couleur sur Photoshop.
Quelle étape te procure le plus de plaisir ?
L'écriture du scénario et le story-board sont des phases de création pures, alors elles sont toujours plus excitantes. Mais le dessin, l'encrage et la couleur sont aussi des moments où l'on rend ça vivant, visible pour les autres. Alors, même si le côté artisanal semble plus routinier, il y a aussi des profondeurs insoupçonnées dans la plongée dans l'encrage, dans la recherche d'ambiances.
Serait-il possible, pour une planche donnée, de visualiser ces différentes étapes afin de mieux comprendre ta façon de travailler ?
Dans quelle ambiance sonore travailles-tu habituellement lorsque tu dessines ? silence religieux ? radio ? musique de circonstance ?
La plupart du temps, je travaille dans un silence religieux. Je travaille autant le scénario que l'image, alors c'est une vraie tempête à l'intérieur. C'est comme si je visionnais un film avec son ambiance sonore, ses plans, ses cadrages. Un film que je pourrais modifier à l'envi selon l'inspiration et les obligations scénaristiques. Je coupe, je rallonge, je modifie en permanence. Et ce sont aussi les personnages qui me guident. Ils finissent par devenir autonomes et à se mettent à se mouvoir, à parler. J'ai donc besoin de les comprendre, de les analyser. La radio et la musique sont donc souvent des éléments perturbateurs qui me sortent de cette démarche globale. Et j'aime bien écouter de la musique lorsque je suis complètement disponible, que je me laisse happer par elle. Et non comme une ambiance de travail.
Mais sur certaines parties du projet, les parties les plus artisanales comme les crayonnés ou l'encrage, je peux mettre un peu de musique. Parfois pour me mettre en condition, ou pour me libérer de mes habitudes et de mes tics.
Peux-tu nous dire quelques mots sur tes projets présents et à venir et plus particulièrement sur ton prochain album?
Je ne dirai rien, même sous la torture !
Tous médias confondus, quels sont tes derniers coups de cœur?
En roman, 1000 femmes Blanches de Jim Fergus. En film, les frères Sisters de Jacques Audiard et la Ballade de Buster Sruggs des frères Cohen. En série, Godless. En bd, Stern.
Bon, je sais, il n'y a que du western là-dedans. Mais ces derniers temps, je suis un peu plongé dans ce genre.
Sinon, je pourrais citer les séries 13 reasons why, Stranger Things, Narcos...
Pour finir et afin de mieux te connaître, un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…
Si tu étais…
un personnage de BD : Mike S. Blueberry
un personnage de roman: Arthur Dimmesdale, le prêtre dans la Lettre Ecarlate
un personnage de cinéma: L'homme sans nom joué par Clint Eastwood
une chanson: Come Together
un instrument de musique: une guitare
un outil de dessinateur: un pinceau
un jeu de société: le scrabble
une découverte scientifique: la théorie de la matière
une recette culinaire: un chili con carne
une pâtisserie: une génoise
une boisson: une Stout
une ville: New York
une qualité: la probité
un défaut: la timidité
un monument: l'Empire State Building
un proverbe: 'Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.'
Un dernier mot pour la postérité?
La postérité ? C'est une fois qu'on est mort qu'on y accède. Alors je vais attendre un peu...
Un grand merci pour le temps que tu nous as accordé… et pour cet album particulièrement enthousiasmant !