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Entretien avec Cyril Liéron
interview accordée aux SdI en septembre 2019


Bonjour et merci de vous prêter au petit jeu de l’entretien…
Question liminaire : êtes-vous farouchement opposé au tutoiement ? Si oui, je me ferais violence mais je sais qu’un « tu » risque tôt ou tard de partir tout seul pendant que je nettoierai mon clavier…

Aucun soucis pour le tutoiement smiley

Merci à toi ! smiley
Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ? (parcours, études, âge et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de comptes numérotés en Suisse ou aux Îles Caïmans ?)

Je ne peux pas ne pas évoquer un accident de parcours dans le choix de mes études au Lycée : à savoir que je me suis retrouvé en 1ER section économie (B à l'époque) et que c'est ainsi que nous nous somme rencontrés Benoit et moi (qui lui aussi s'était trompé de filière).
Après mon BAC, je suis allé en Fac de droit mais c'était encore une erreur. Le domaine artistique ayant toujours fait parti de ma vie, je suis allé en prépa à l'ESAG. Faute de niveau et de moyens, j'ai dû m'arrêter là pour ensuite commencer une carrière (modeste) de coloriste de BD. J'ai exercé cette activité pendant plus de 10 ans.
J'ai également travaillé en tant qu'assistant graphiste dans une entreprise qui réalisait des applications pour smartphones.

Affiche d'une exposition consacrée à Dans la tête de Sherlock Holmes © Dahan / Liéron / DahanAvec un tel papa, tu as du être biberonné à la bande-dessinée… Mais, dis-nous ; quel lecteur étais-tu enfant et quels étaient tes livres de chevet ?
Pendant très très longtemps (au désespoir de mes parents), je ne lisais que de la BD. Je fonctionnais par cycles auxquels je revenais régulièrement : Tintin, Astérix, Les Schtroumpfs, Rahan, Benoit Brisefer, Johan et Pirlouit, Thorgal, Yoko Tsuno.
Ensuite, vers 11/12 ans, je me suis intéressé aux « livres dont vous êtes le héros ». Ma mère pleurant de joie en me voyant avec « un vrai livre » (on pourrait en discuter) dans les mains, elle m'en achetait régulièrement.
Enfin, je me suis ensuite dirigé vers les romans, fantastiques et SF pratiquement exclusivement. (Le Seigneur des anneaux a marqué ma jeunesse)


A quel moment l’idée de devenir auteur de BD a-t-elle germée ? Est-ce l’hérédité ou un auteur en particulier a-t-il suscité votre vocation ?
Ce qui a surtout germé, c'est l'envie d'écrire quelque chose, de raconter une histoire (bonne si possible).
Lorsque nous avions le temps de faire des jeux de rôles (les vrais, autour d'une table avec des crayons et des dés), j'ai toujours préféré écrire mes propres scénaris que je faisais jouer aux amis (Benoit et Erwan principalement). Ce n'était pas toujours égal ou bon. Mais quand ça l'était, il y avait cette satisfaction d'avoir donné du plaisir (en tout bien tout honneur) avec simplement quelques idées et une narration.
Je crois que c'est extrêmement formateur pour l'imagination. Les réactions imprévues des joueurs vous oblige à vous adapter et adapter votre récit sur le champ, de façon fluide et logique.
Sinon, toutes les BD et les romans que j'ai pu citer (mais il y en a d'autres) ont bien sûr contribué à me donner envie de raconter une histoire.
Je dois néanmoins citer JK Rowling. C'est ma femme qui m'a poussé à lire Harry Potter. Et si j'ai trouvé que les deux premiers tomes étaient de bons romans jeunesse, le troisième tome a été une claque scénaristique de part la qualité de sa construction. Je me suis rendu compte que ses romans étaient extrêmement construits sur le long, voir très long terme.
En ce sens, JK Rowling m'a donné une leçon : Savoir où l'on va quand on écrit une histoire.

Dans la tête de Sherlock Holmes, ex libris  © Ankama / Dahan / Liéron / DahanSi tu devais en quelques mots expliquer le JdR à ma grand-mère, que lui dirais-tu ?
C'est tout simplement un jeu de société où l'un des joueurs fait office de conteur. Il présente une situation, et les autres joueurs, qui incarnent un personnage, imaginent comment ce personnage qu'ils incarnent agiraient dans cette situation présentée par le joueur/conteur.

Quels étaient alors vos jeux favoris ?
J'ai beaucoup aimé « l'appel de Cthulhu » pour son côté narratif et pour son ambiance . La simplicité de ses règles le rendait très accessible. Mais il y a eu aussi « Star Wars » (avec le système D6), « DC Heroes », « La légende des 5 anneaux »...
Je dois préciser que j'ai commencé comme beaucoup d'autres par « Donjon & dragons »

Quel sont ton meilleur et ton pire souvenir de JdR ?
Mon meilleur souvenir est probablement cette partie de « Star Wars » en compagnie de Benoit et de Erwan (tiens tiens …;). Il faut savoir que Benoit peut être très malchanceux aux dés ; mais ce jour-là sa malchance venait renforcer l'intensité dramatique de l'histoire. C'est ce moment où personne ne doit rater son jet de dés, où tous mettent toutes les chances de leurs côté (en dépensant des points) et il y en a un qui rate, c'était Benoit. Nous sommes tous partis dans une crise de rire dont nous nous souvenons encore avec émotions.

Il y a aussi des mauvais souvenirs, mais bien moins nombreux. Cela arrive parfois quand on joue avec des inconnus. Mais je me souviens d'un maître de jeu qui faisait intervenir son propre personnage au sein des aventuriers, et qui était donc une sorte de « deus ex machina », qui avait réponse à tout, avait sa part du butin et de l'expérience, c'était surréaliste...

Dans la tête de Sherlock Holmes, croquis de personages © Ankama / Dahan / Liéron / DahanQuelles différences vois-tu entre l’écriture d’un scénario de JdR et celle d’un album de bande dessinée ?
Je pense que c'est très très différent. Pour la simple raison que les joueurs ne font jamais, mais alors jamais, ce que le maître de jeu a prévu dans son scénario. Il doit donc improviser de façon fluide et logique pour que les joueurs ne se rendant pas compte qu'ils sont en train de sortir des clous.
Dans une bande dessinée, la contrainte de place est telle, que tout est justement cadrée. Un scène va prendre une, deux, trois pages et ne doit surtout pas prendre plus que nécessaire. Si l'on déborde, c'est forcément au détriment des scènes à suivre.
Un scénario de JDR est malléable, celui d'une BD est presque millimétré.

Quelles sont pour vous les grandes joies et les grandes difficultés du métier de coloriste? Comment le définirais-tu?
C'est un métier assez particulier.
Déjà, c'est la dernière étape avant l'impression et vous êtes souvent tributaire des possibles retards pris en amont... Donc il y a souvent l'obligation de travailler dans l'urgence.
C'est généralement assez mal payé, si bien que pour en retirer un salaire (même modeste), il faut travailler avec beaucoup de régularité, week-end compris. J'ai très bien connu un coloriste de renom dans le métier, qui en vivait décemment, mais qui n'avais pas pu prendre de vacances pendants 10 ans...
N'étant pas salarié, vous êtes tributaire des travaux et des séries que l'on vous donne.
C'est aussi finalement un métier assez mal reconnu, car le mérite revient surtout (et c'est normal) au dessinateur (surtout, qui travaille énormément, il ne faut jamais l'oublier) et au scénariste.
La couleur a ce pouvoir d'embellir un dessin, une page, une scène tout comme elle a le pouvoir de la massacrer.
Le plaisir que l'on peut avoir, c'est d'arriver à donner une ambiance et d'avoir réussi sa mise en couleur. Je trouve Benoit particulièrement talentueux dans ce domaine. Il a une façon de traiter la couleur qui lui est propre.
Techniquement, du temps où je faisais les couleurs au pinceau, je pouvais avoir une grande satisfaction à effectuer un dégradé maîtrisé (qui pouvait se voir anéanti par des réactions chimiques entre les encres et le papier!!!)

Dans la tête de Sherlock Holmes, ex-libris pour la librairie Super Héros© Ankama / Dahan / Liéron / DahanDans la tête de Sherlock Holmes, ton premier album en tant que scénariste vient de paraître… Dans quel état d’esprit es-tu à l’occasion de cette parution ?
C'est mon premier album en tant que co-scénariste. Benoit est aussi à la manœuvre, et pour moitié, sur le scénario.
C'est l'aboutissement d'une profonde envie que nous avions, Benoit et moi-même, de réaliser un projet ensemble.
C'est avant tout une grande joie que, pour ainsi dire, notre premier né soit enfin de ce monde ! (même si Benoit a déjà eu des progénitures bédétesques avec d'autres, de mes amis, en plus ! smiley
Ce que je voudrais vraiment, ce que les lecteurs, en refermant le livre se disent « J'ai vraiment passé un bon moment ! »

Comment as-tu rencontré Benoît Dahan qui en signe les dessins avec une virtuosité et une inventivité qui forcent l’admiration ? Comment vous êtes-vous rencontré ?
Je le disais plus haut, nous nous sommes rencontrés sur les bancs du Lycée, en première. Nous formions avec Gaïd (qui est devenue sa femme) un trio inséparable.
Benoit dessinait déjà tout le temps, principalement sur son agenda, ou celui des autres, mais pas que... je n'en dirai pas plus...
Comme j'étais pour ainsi dire, familier du monde artistique et du dessin en particulier, j'ai vu qu'il y avait dans son trait de crayon une personnalité forte.
C'était un trait atypique avec un style qui était déjà bien à lui. Il pouvait y avoir des erreurs de dessin, mais néanmoins les qualités étaient là. Il voulait déjà se démarquer de ce qui existait.

Quelles furent les prémices de cette enthousiasmantes séries ?
L'étincelle originelle, c'est à dire le concept de la série, vient de Benoit. C'est lui qui a imaginé comment on pouvait graphiquement retranscrire ce qui pouvait se passer dans la tête de Sherlock Holmes.
Comme je trouvais l'idée puissante et enthousiasmante, nous nous sommes penchés sur une histoire que nous voulions élaborer nous-mêmes. C'est à dire ne pas adapter une histoire du canon officiel.

Dans la tête de Sherlock Holmes, planche du tome 1 © Ankama / Dahan / LiéronComment as-tu découvert l’œuvre de Conan Doyle ? Quel titre conseillerais-tu à un lecteur désireux de la découvrir?
Je l'ai découverte par un chemin de travers : à savoir l'émission (qui n'existe plus, hélas) de Eddy Mitchell « La dernière séance » à la TV. Y était présenté ce soir-là, « Le Chien de Baskerville » avec Peter Cushing et Christopher Lee. Ce film m'a profondément marqué, tant dans ma représentation de Sherlock Holmes que pour mon goût prononcé des films « horrifiques » de la HAMMER.
Je n'ai lu les nouvelles de Sherlock Holmes que bien plus tard, au lycée.
Pour ceux qui ne connaissent pas ou très peu, le tout premier roman « Etude en rouge » me semble tout indiqué.
Pour les nouvelles qui sont rapides à lire, on peut conseiller « La ligue des Rouquins » ou « Flamme d'argent » (une des préférée de Benoit).
Et pour ceux qui, comme moi, aiment le fantastique : « Le Chien des Baskerville ».

Comment se lance-t-on dans l’écriture d’une enquête mettant en scène un personnage si emblématique de la littérature policière ?
En l'aimant, tout simplement, je crois. Nous aimons ce personnage atypique, l'époque, c'est à dire l'ère Victorienne.
Les écrits de Sir Arthur Conan Doyle étaient d'une réelle modernité pour son temps.
C'est justement par amour et respect pour cette série emblématique que nous nous sommes lancés dans cette aventure. Mais quitte à le faire, il fallait un concept fort, pour justifier que nous prenions Sherlock Holmes, comme héros.
Le personnage est fantastique, à bien des égards : Il est surpuissant intellectuellement, presque autant physiquement (il redresse à mains nues un tisonnier, est un expert à la canne et à la boxe). Il est pratiquement un surhomme pour ne pas dire l'un des tous premiers super-héros si on y pense. Toutefois, il a aussi ses faiblesses. Il est dépressif et cocaïnomane, il est excentrique et bordélique. Il peut même être désagréable avec son fidèle ami Watson. Tout ceci en fait un personnage extrêmement riche.
Alors, nous avons pris un risque, c'est vrai, en le choisissant pour héros de notre aventure. Nous risquions d'essuyer des refus de la part des éditeurs, ou de décevoir les lecteurs et amoureux du détective.
Il faut voir cette série comme un hommage à Conan Doyle (dont d'autres romans sont tout aussi excellents, comme le monde perdu ou la compagnie blanche), mais nous voulions le faire en apportant un petit « plus ».
Quant à l'enquête elle-même, c'est à la fin du tome 2 que vous pourrez nous dire si l'histoire est à la hauteur ou non.

Dans la tête de Sherlock Holmes, premier essai de personnage © Ankama / Dahan / Liéron / DahanTa pratique du jeu de rôle est-elle un atout pour l’écriture d’un tel scénario d’enquête ?
Je pense sincèrement que oui. Parce qu'il s'agit justement de délivrer la bonne quantité d'indices pour que l'intrigue avance. En mettre trop ou de tops évidents, et cela devient trop simple. Trop peu ou trop compliqués et la logique ne se fait pas.

Du synopsis à la planche finalisée, comment s’est organisé votre travail à quatre mains sur cet album ? Serait-il possible, pour une planche donnée, de visualiser les différentes étapes de sa réalisation afin de mieux comprendre la façon de travailler de votre tandem?
Nous avons d'abord imaginé et écrit toute l'histoire. Puis elle a été rédigée en script détaillé.
Benoit, qui a maintenant l'habitude, sait combien de pages les scènes peuvent prendre et a réalisé un premier découpage. Nous cherchons ensuite les astuces de narration, les « effets spéciaux » qui doivent servir l'intrigue, les indices à fournir.
Puis nous retravaillons ensemble en détails le découpage d'une page. Je viens ensuite écrire les dialogues et je décris les scènes.

Par exemple :


Case 1 : SH et W sont dans le salon de Baker Street. C'est le soir. W lit un journal pendant que SH bourre sa pipe

SH : - Et bien, Watson, il y a-t-il quelques faits divers dignes d'intérêt dans le Times, aujourd'hui ?
W : - Humm, peut-être. Écoutez donc : Le Comte de Stonham offre une récompense de mille livres à toute personne qui pourra fournir des informations quant à la disparition de sa fille.

Case 2 : SH s'affale dans son fauteuil, il est déçu.
SH : - Je gagerais volontiers qu'elle n'a pas disparu ; elle a fuit avec son amant, voilà tout...
W : - Comment pouvez-vous l'affirmer ?

Et ainsi de suite...

Mais, intervient un réduction des dialogues en raison de la contrainte des bulles de texte.
Ca peut donner :

Case 1 :

SH : - Une affaire intéressante, Watson ?
W : - Il y a la disparition de la fille du Compte de Stonham. Une récompense de mille livres est à la clef.

Case 2 :
SH : - Il n'y a pas d'affaire ; elle a fuit avec son amant, voilà tout...
OU
SH : - Elle a fuit avec son amant, voilà tout...
W : - Comment pouvez-vous l'affirmer ?



J'ai inventé ce petit échange pour montrer comment, avec moins de mots dans les dialogues, nous tentons de fournir peu ou prou les mêmes informations.

original de l'affiche © Ankama / Dahan / Liéron / DahanCa fait quel effet de voir Benoît mettre en image votre scénario avec une telle inventivité graphique?
Je m'efforce absolument de ne pas imaginer la façon dont il va composer sa page, agencer les cases. En fait, vu la créativité débordante de Benoit, nos visions seraient obligatoirement différentes. Je préfère donc ne pas m'encombrer l'esprit avec mes propres images qui ne verront jamais le jour (et en moins bien).
A de rares occasions, je peux suggérer quelque chose. Par exemple, lorsque Holmes et Watson entrent dans la morgue. Je souhaitais un contraste important entre les personnages et l'arrière-plan qui représentait l'extérieur. C'était pour symboliser (discrètement) que les héros quittaient la lumière pour s'enfoncer dans l'obscurité de l'affaire.
Pour finir, c'est toujours un plaisir de découvrir les pages, au stade du crayonné si possible (car c'est plus facile de suggérer des retouches), et de voir ce que Benoit a imaginé.

Le tome deux est-il déjà entièrement écrit et découpé?
Oui, depuis que nous avons présenté le projet aux éditeurs. Reste à travailler page par page pour les dialogues et les événements précis.

J’ai cru voir passer une news parlant d’un jeu de société se déroulant dans la tête de Sherlock Holmes… Est-il possible d’avoir quelques informations ? (si tant soit est que mes neurones n’aient pas dijoncté)
Tu n'as pas disjoncté du tout mais le projet en est à ses tout débuts. Je ne peux donc pas (même avec la meilleure volonté) fournir des détails. Rien n'est officialisé pour le moment.

Peux-tu nous parler de tes projets présents et à venir ?
Mon projet principal est de mener à bien avec Benoit le Tome 2. Nous pensons avoir trouvé une idée intéressante (sans pour autant trahir ce que Conan Doyle aurait pu faire). Mon but, pour la partie scénario, est justement de faire en sorte que le lecteur ait passé un moment et que l'histoire ne soir pas en deçà du dessin.
Sinon, j'ai dans mes tiroirs l'écriture d'un roman, mais en toute sincérité, je ne sais pas s'il verra le jour. C'est trop tôt.

Dans la tête de Sherlock Holmes, gros plan sur une aquarelle © DahanTous médias confondus, quels sont tes derniers coups de cœur ?
Pour le jeu vidéo, j'ai beaucoup aimé RED DEAD REDEMPTION 2. Gameplay un peu brouillon mais très bonne histoire et réalisation époustouflante.
En livre, plutôt un pamphlet : L'HISTOIRE DE TA BETISE de François Bégaudeau. C'est un livre de réflexion politique, drôle, satyrique et parfois cruel, mais vraiment intéressant.

Y a-t-il une question que je n’ai pas posée et à laquelle tu souhaiterais néanmoins ré-pondre ?
Peut-être l'influence de mon père dans le domaine de la BD. Elle a bien sûr été colossale. Chaque jour, en rentrant de l'école, je me précipitais sur les planches de mon père pour voir ce qu'il avait dessiné. Ça m'a formé l’œil au dessin.
Je lisais aussi les pages de scénario de Jean Léturgie pour voir les différences entre la vision du scé-nariste et celle du dessinateur. C'est entre autre pour cette raison que je crois qu'il est vain de trop imaginer ce qu'un dessinateur a en tête ;)


Pour finir et afin de mieux te connaître, un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…

Si tu étais…

Photo Cyril Lieronun personnage de BD: Peut-être Thorgal
un personnage de JdR: Un archer, j'ai souvent joué des archers.
un personnage mythologique: Difficile de répondre : Homère, peut-être, car ses histoires sont toujours luessmiley
un personnage de roman: Garp du « Monde selon Garp »
une chanson: « Le temps de fait rien à l'affaire » de Georges Brassens
un instrument de musique: Le violon
un jeu de société: « Les contrées de l'Horreur » Habile mélange de Cthulhu et d'Indiana Jones.
une découverte scientifique : Celle de Galilée. A savoir que c'est la Terre qui tourne autour du soleil. Giordano Bruno est allé plus loin, avant lui, et a été brûlé...
une recette culinaire: La Tartiflette
une pâtisserie: Tarte aux fraises
une ville: Inverness, en Ecosse
une qualité : La Constance
un défaut: Le manque de confiance en soi
un monument: Le Mont St Michel
une boisson: La bière...
un proverbe : La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.


Un dernier mot pour la postérité ?
Se détourner des smartphones (au moins un peu) pour ouvrir des livres. Ne jamais croire béatement ce que l'on vous dit et faire votre propre opinion. Être fidèle à la parole donnée. Enfin, respecter autrui sans se laisser marcher sur les pieds pour autant. C'est assez banal, ou bien c'est du bon sens smiley

Un immense merci pour le temps que tu nous as accordé… Et vivement le tome 2 pour connaître le fin mot de l’affaire !
Merci à vous !

Le Korrigan