Bonjour et merci de vous prêter au petit jeu de l’entretien…
Salut !
Question liminaire : êtes-vous farouchement opposé au tutoiement ? Si oui, je me ferais violence mais je sais qu’un « tu » risque tôt ou tard de partir tout seul pendant que je nettoierai mon clavier…
Pas de souci, on se tutoie.
Merci à vous… enfin à toi
Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ? (parcours, études, âge et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de comptes numérotés en Suisse ou aux Îles Caïmans ?)
Je n’ai pas très envie de m’étaler sur ma personne, mais on va quand même dire que je suis Française résidant en Belgique, j’ai fait mes études à la Cambre (en dessin d’animation) puis l’ESA Saint Luc (en section BD) à Bruxelles.
Enfant, quelle lectrice étais-tu et quels étaient tes livres de chevet ? La BD a-t-elle toujours occupé une place de choix ?
Je lisais beaucoup plus que maintenant (j’avais du temps…), romans comme bandes dessinées. J’étais curieuse et je ne savais pas encore ce que j’aimais, alors je lisais tout et n’importe quoi.
Il y avait peu de BD chez moi, mais je les relisais sans cesse. Les Tintin et les Astérix, je les connaissais par cœur. Mais c’est tout ce que j’avais à me mettre sous la dent et je n’avais pas trop conscience de ce qui se faisait en dehors de ça…
Un jour, mon grand-père m’a offert un Thorgal, pour Noël. C’était « le Mal Bleu ». Il avait sans doute acheté cet album un peu par hasard sur le conseil d’un vendeur, puisqu’il n’y connaissait lui-même pas grand-chose.
Loué soit ce vendeur (et mon grand-père qui a écouté son conseil) parce que ça a complètement ouvert mes horizons ! Je l’ai lu et relu, et quand j’en ai eu marre, je suis allée à la bibliothèque de ma ville, et j’ai lu tous les autres. Et quand j’ai fini, j’ai emprunté des BD au pif et je les ai lues aussi. Je ne sais pas pourquoi je n’avais jamais pensé à faire ça avant !
C’était une époque de ma vie assez géniale.
A quel moment l’idée de devenir autrice de BD a-t-elle germée ? Un auteur en particulier a-t-il suscité ta vocation ? Cela a-t-il relevé du parcours du combattant ?
J’ai toujours aimer dessiner, et mon père m’y a toujours encouragée. Mais je me voyais faire du dessin animé, et je suis partie à Bruxelles pour ça. Hélas, bien que j’ai adoré mes trois années dans cette école, au niveau de ma pratique de l’animation ce fut une désillusion : je n’y prenais pas vraiment de plaisir, et je voyais bien que quelque chose n’allait pas... Trop technique, trop fastidieux, et le travail en équipe c’est pas pour moi…
Je me suis rabattue sur des études de BD un peu par dépit, je ne l’avais jamais envisagé avant. Et j’y suis allée la mort dans l’âme, prête à subir un nouvel échec que je pensais inévitable.
Mais comme rien ne se passe jamais comme prévu dans la vie, ce fut le contraire qui arriva : un coup de foudre inattendu.
En fait, j’avais toujours voulu faire de la BD, mais je ne le savais pas !
Quelles sont pour toi les grandes joies et les grandes difficultés du métier ?
La solitude est la première difficulté qui me vient à l’esprit. Surtout quand on fait le scénario ET le dessin… (Mais c’est toujours mieux que le travail en équipe dans l’animation)
Le fait de devoir se vendre et négocier avec les éditeurs : clairement on n’est pas formés pour ça, et le combat est totalement à notre désavantage.
Lors de la création de l’album, le doute, permanent. On ne s’en rend pas forcément compte, mais les auteurs sont perpétuellement en train de faire des choix : quel angle de vue, quelle formulation, la bulle ici ou là, la case plus petite ou plus grande… Tout, absolument tout, quand vous regardez une page de BD, a été à un moment une question dans la tête des auteurs, et comme il y a rarement une bonne et une mauvaise réponse, il faut trancher entre les mille bonne ou moins bonnes réponses. Et on n’a pas le temps de trop pinailler, il faut avancer… Pour moi, c’est ça, le pire ! Et ça va de pair avec la solitude.
Et les joies, ben, la pratique du dessin en elle-même ! Souvent c’est des choix fastidieux, mais parfois ça coule tout seul… Quand il y a une scène qu’on visualise parfaitement, et qu’on lui donne vie enfin, et que ça y est, elle est sur le papier et elle est exactement comme on l’a rêvée…
Quand on écrit une scène, et qu’elle se fait toute seul parce qu’on connaît tellement bien les personnages qu’ils se mettent à parler sans qu’on ai le moindre effort à faire… Et qu’ils arrivent en plus à nous surprendre !
Qu’on est debout comme une andouille au milieu du salon, yeux grands ouverts et bouche entrouverte, parce que soudain une nouvelle scène se joue dans notre tête et qu’on la voit comme si on regardait un film… Avant de se jeter sur un carnet pour la noter avant qu’elle ne s’évapore.
Dans ces moments-là, je pense qu’on n’est pas loin de l’hypnose ou d’un truc comme ça, tellement c’est intense.
Et puis, quand le livre est fini, bien sûr. Qu’on oublie les hectolitres de souffrance, qu’on reçoit les gentils mots des lecteurs… Qu’on oublie qu’il y a quelques mois à peine on s’était dit « plus jamais je refais un album toute seule », et qu’on se met à noter les nouvelles idées qui arrivent...
Dans quel état d’esprit es-tu alors qu’il vient de paraître sur les étals ?
Avant que mon album ne sorte, j’avais le trac. Un peu comme avant de monter sur une scène, sauf que c’est pas moi en tant que personne qui vais affronter le regard d’un public, mais un bout de mon cerveau que je donne à visiter. C’est très intime ! Et on a beau faire de son mieux, de tout donner dans un album, c’est le public qui décide de son sort... Il y a une part de chance dans le succès d’un livre, c’est injuste mais c’est comme ça.
Aujourd’hui, je sort en est jeté, le Culte de Mars vit sans moi. Et les retours sont positifs… Donc, je respire !
L’album était programmé pour fin mars mais un sale virus a repoussé sa sortie… Comment as-tu vécu le confinement ? Qu’est-ce qui t’a le plus manqué durant cette période limite surréaliste et quel fut la première chose au tu as fait une fois le déconfinement amorcé ?
Ah, voir une épidémie arriver, en soi c’est déjà une expérience angoissante… Voir le monde s’arrêter alors que mon album doit sortir, ça rend le truc encore plus particulier. D’autant plus que c’est compliqué de se plaindre : des gens meurent, à côté de ça rien n’est vraiment grave. Et pourtant, d’un point de vue personnel, c’est des années de boulot qui étaient sur le d’aboutir et qui finalement, sont suspendues dans un point d’interrogation indéterminé…
Donc ça a été un peu la déprime, ouais. Surtout que mon éditeur ne me tenait pas vraiment au courant, puisque, chez Delcourt, ils ne savaient pas non plus de quoi le lendemain serait fait ! Donc pendant un temps je n’avais pas du tout de date… Juste, la date était passée, et mon album n’était pas sorti. C’était une incertitude de plus dans un bouquet d’incertitudes déjà bien garni.
L’ironie, c’est quand même d’avoir joué à détruire le monde sur 100 pages, et de voir la sortie de l’album malmenée par une mini-apocalypse. J’avais envie de crier « Mais non mais c’était pour rire !! »
J’aime bien l’ironie, mais pas quand je la subis !
Au final, la déprime passée, je me suis remise à travailler normalement. Je travaille chez moi, donc niveau logistique je n’ai pas été impactée. Mais ne pas revoir les amis, c’était dur, comme pour tout le monde.
La première chose que j’ai faite après le confinement, c’est de rester confinée encore un peu. Pour me changer les idées, m’évader un peu et rythmer la monotonie des jours qui passent, j’avais commencé un jeu vidéo, et je ne l’avais pas fini
Lequel sans indiscrétion ?
Bloodborne. Quoi de mieux, pour lutter contre la déprime, que de chasser les monstres dans une ville ravagée par une épidémie pire que la vraie ?
Comment est née l’idée de ce récit post-apocalyptique?
Elle est née il y a longtemps, et au départ c’était une simple question : si la civilisation s’effondre, si une grande partie de l’humanité meurt, est-ce que notre savoir collectif est condamné à disparaître ? Comment faire pour le sauvegarder ?
Alors j’imaginais les gens regrouper tout ce que l’humanité sait dans des livres, à la main (puisque dans mon idée, il n’y avait plus de machines), pour plus tard, quand l’humanité serait prête à repartir.
Je me suis trimballé cette pensée des années avant de me dire que ça pourrait faire un scénario. Petit à petit, d’autres idées que j’avais eu indépendamment s’y sont greffées (celle de la barrière de la langue avec un personnage Sourd et mystérieux, et celle d’un abandon collectif suite à un exode vers Mars).
Ça n’a pas été sans souffrances de faire cohabiter ces trois idées pour en faire un scénario ! J’ai beaucoup, beaucoup réécrit...
Le rapport au savoir est l’une des forces de ce récit, posant en filigrane la question qu’aborde Boris Vian dans son « Elle serait là si lourde » : que devrions-nous du savoir des hommes, si la civilisation devait disparaître ? Et toi, que garderais-tu si tu devais ne conserver qu’une invention technologique humaine ?
Question difficile. Chaque technologie repose sur une autre technologie plus simple ! Donc je prendrais une invention bien compliquée, un collisionneur de particules par exemple… Comme ça, ça implique qu’on possède une grande quantité de connaissances.
Ok, c’est de la triche. Alors sans tricher, une invention technologique simple… Peut-être l’imprimerie ?
Pourquoi la nature semble-t-elle occuper une place privilégiée dans chacun de vos récits ?
Parce que c’est ce que je préfère dessiner, regarder... Les histoires avec un cadre naturel m’attirent très facilement, et à l’écriture, c’est ce qui me vient naturellement.
J’aurais énormément de mal à imaginer une histoire dans un cadre citadin. Je m’ennuierai rien qu’à l’imaginer, et je ne parle même pas de la dessiner...
Comment as-tu composé la nature luxuriante et pleine de vie qui compose avec force les décors de ton récit ?
La végétation, c’est quelque chose que je dessine facilement sans trop réfléchir. Ce qui est un piège : on tombe vite dans un cercle vicieux à faire toujours les mêmes arbres, toujours disposés pareil. Alors j’observe la réalité, en promenade ou en photos, pour placer des arbres plus réalistes dans mes forêts un peu stéréotypées, et quelques « anomalies » dans ma végétation trop bien rangées : une souche morte, un arbre tombé, du lierre sur un tronc…
Par contre, la végétation qui recouvre le mobilier urbain, c’est une première pour moi, et j’y ai pris énormément de plaisir ! J’ai regardé beaucoup de documentation pour ça. Des photos de villes abandonnées, Tchernobyl par exemple, et aussi beaucoup de photos d’Urban Exploration.
Le Roi Ours comme le Culte de Mars a les apparences du conte philosophique… Pourrais-tu en esquisser la « morale » ?
Non, je ne le pourrais pas. Je ne pense pas du tout en termes de morale ou de message. Je laisse les personnages s’exprimer, s’accompagner ou lutter les uns contre les autres en fonctions de leurs objectifs personnels. Évidemment, ma propre vision du monde guide le tout. Mais la morale, s’il y en a une, c’est au lecteur de la trouver.
Comment as-tu construit le personnage d’Hermès autour de qui est construit ton récit et qui s’est donné pour but de compiler dans un livre le savoir perdu de l’humanité?
Je voulais qu’Hermès soit un grand curieux émerveillé de tout, mais surtout un observateur bienveillant : il ne juge pas les gens qu’il rencontre, il essaie simplement de leur ouvrir les yeux sur ce qui les entoure, mais sans jamais les brusquer. Et il respecte leurs croyances, même s’il sait qu’ils sont dans l’erreur… Sa mission c’est de recueillir les connaissances et de les partager à qui le souhaite, pas d’imposer quoi que ce soit, au contraire de la secte qui vénère Mars.
Dans les premières versions du scénario, j’expliquais comment il avait commencé sa quête. Ça me semblait bizarre d’avoir comme personnage principal un homme qui n’ai pas de passé, et pas vraiment de défaut. Pendant longtemps, j’ai essayé d’intégrer le passé d’Hermès au récit, mais ça ne collait pas. Voire même, ça desservait le reste de l’histoire... il a fallu sacrifier cette partie du scénario, ça a été un coup dur! Surtout que j’ai mis énormément de temps à comprendre que c’était ça qui coinçait, et à essayer de faire marcher le tout coûte que coûte...
De cette partie disparue, ne reste que les mystérieuses cicatrices qui couvrent sa joue et son corps.
Hermès et de Caroline sont-ils passés par différentes apparences avant de revêtir celle qu’on leur connaît ? Comment construis-tu généralement l’apparence de tes personnages ?
Pour Hermès ça a été facile. Dès les premiers croquis, il ressemblait plus ou moins à ce qu’il est maintenant. J’avais commencé par l’imaginer Sud-Américain, mais après Roi Ours, j’ai voulu varier un peu. Alors il est devenu Asiatique. Un jour je suis tombée sur une pub coréenne, et un des comédiens avait le visage parfait. C’était Hermès !! J’ai fait des screenshots de chaque image où il apparaissait, et m’en suis servie de référence.
Pour Caroline, ça a été beaucoup plus compliqué… Je la visualisais parfaitement, mais impossible de la reproduire sur le papier. J’ai donc fait des tas et des tas de croquis de jeunes femmes blondes aux cheveux courts mais qui ne sont pas Caroline…
C’est à force de compiler des photos de femmes qui me faisaient penser à elle que j’ai fini par la cerner, et par réussir à la dessiner comme je l’imaginais.
As-tu conservé ces différentes recherches ? Serait-il possible d’en visualiser quelques-unes ?
Je ne garde pas mes dessins ratés, mais je dois en avoir quelques-uns où je touche presque au but...
Du synopsis à la planche finalisée, quelles furent les différentes étapes de sa réalisation ? Quels outils as-tu utilisé ?
L’écriture et le découpage ont été le plus compliqué… J’ai beaucoup recommencé de zéro.
Ensuite est ENFIN venu le moment du dessin ! Je commence toujours par crayonner sur du papier croquis, en respectant plus ou moins mon découpage, mais en l’améliorant si une nouvelle idée de cadrage ou d’agencement de cases me vient. J’ai crayonné tout l’album jusqu’au bout avant de passer à l’étape suivante.
Puis je passe à l’encrage. Je commence par lettrer les textes, puis encrer les bulles et les cases, et enfin le contenu de la case à proprement parler. J’encre surtout au bambou et à l’encre de Chine, mais j’utilise aussi la plume traditionnelle pour les détails plus petits (le bambou donne un trait très épais, d’où mes contours très noirs).
Je place ensuite les ombres au pinceau avec un lavis d’encre Waterman noire (qui est étrangement bleutée une fois diluée), et j’utilise de l’eau de Javel avec un pinceau synthétique pour travailler les lumières (la Javel efface la Waterman, mais pas l’encre de Chine !)
Enfin, je scanne le tout, et sur Photoshop, je mets la planche en couleurs.
Quelle étape te procures le plus de plaisir ?
D’un album à l’autre, ça change ! Sur Roi Ours j’avais adoré écrire le scénario et dessiner le découpage. Pour le Culte de Mars, comme je l’ai déjà dit, ça n’a pas été une partie de plaisir.
Mais en règle générale, je dirais que j’aime varier. Même pendant une étape que j’adore, je finis par m’ennuyer, et j’ai envie de passer à la suivante.
Conclusion : mon étape préférée, c’est la suivante.
Ton découpage et tes cadrages s’avèrent particulièrement dynamiques, donnant à l’album une dimension très cinématographique. Ton passage par l’animation influence-t-il ta façon de mettre tes récits en images ?
Je suppose !
Je fais ça de manière assez instinctive, mais même à l’école mes profs me faisaient cette remarque. Ce n’est pas un choix conscient, je ne m’en rends même pas vraiment compte.
Dans quelle(s) ambiance(s) sonore(s) travailles-tu généralement ? silence monacal ? radio ? musique de circonstance ?
Pour l’écriture et le découpage, soit un silence religieux, soit une musique d’ambiance qui pourrait être la B.O. de la scène que je suis en train d’écrire. La musique de The Last of Us, un jeu vidéo post-apocalyptique, m’a souvent accompagnée dans ces moments-là.
Pour le crayonné et l’encrage, c’est un peu plus libre, je peux écouter de la musique qui n’a rien à voir avec l’ambiance de la scène.
Pour la couleur, là, c’est liberté totale ! J’ai écouté beaucoup de podcasts.
Peux-tu nous parler de tes projets présents et à venir ?
Cet album m’a lessivée ! Donc pour le moment, je me repose. Et j’ai trouvé la meilleure façon possible de me reposer : dessiner le scénario d’un autre. C’est merveilleux, j’ai juste à obéir au texte, presque pas besoin de réfléchir. Bref : je dessine un album avec Kid Toussaint au scénario.
Ce sera pour une série fantasy, pour un public jeunesse, et ce sera aux éditions du Lombard.
Et quand je serai reposée, eh bien je ne sais pas encore. J’ai plein d’idées, plein d’envies, il faut que je fasse le tri. Après avoir visité un monde fantastique du passé et un monde dystopique du futur, peut-être visiterai-je un monde encore différent… ?
Tous médias confondus, quels sont tes derniers coups de cœur (jeux, jeux vidéo, musique, bouquins, BD, films ou série…)?
Niveau jeu vidéo, j’ai récemment joué à Inside, et je conseille à tout le monde cet étrange bijou. C’est un jeu très court d’un studio indépendant Danois. C’est sombre, c’est intelligent, et on en ressort changé. Un délicieux traumatisme, que je chéris !
Et pour rester dans le sombre et l’étrange, je suis une grande fan de la chaîne Youtube de Alt 236. Il se décrit comme un « explorateur d'univers fictifs, qui cherche une entrée dans le labyrinthe de l'imaginaire. » Il parle de plein de choses, mais surtout d’art sous toutes ses formes, et chacune de ses vidéos est une œuvre d’art.
Y a-t-il une question que je n’ai pas posée et à laquelle tu souhaiterais néanmoins répondre ?
Non, je ne vois pas.
Pour finir et afin de mieux te connaître, un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…
Si tu étais…
un personnage de BD: Mafalda
un personnage mythologique: Tlaloc, dieu Aztèque de la pluie.
un personnage de roman: Cyrano (je sais, c’est pas un roman)
une chanson: Comme une sœur, de Brassens.
un instrument de musique: une flûte à bec en plastique...
un jeu de société: le jeu de rôle !
une découverte scientifique: la maîtrise du feu.
une recette culinaire: un barbecue.
une pâtisserie: un simple carré de chocolat noir.
une ville: Gotham City
une qualité: la curiosité (qui n’a rien d’un vilain défaut)
un défaut: la flemme...
un monument: une ancienne pierre tombale cachée sous le lierre.
une boisson: une bière ambrée bien fraîche.
un proverbe: c’est çui qui dit qui est !
Un dernier mot pour la postérité ?
Bof.
Un grand merci pour le temps que tu nous as accordé !
Avec plaisir !