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Entretien avec Quentin Alleau
interview accordée aux SdI en mai 2022


Bonjour à tous les deux et merci de vous prêter au petit jeu de l’entretien…

Question liminaire : êtes-vous farouchement opposé au tutoiement ? Si oui, je me ferais violence mais je sais qu’un « tu » risque tôt ou tard de partir tout seul pendant que je nettoierai mon clavier…

Le tutoiement me convient parfaitement ! Je trouve ça même plus agréable ainsi.


Merci à… toi…

Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ? (Parcours, études, âge et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de comptes numérotés en Suisse ou aux Îles Caïmans ?)

Bonjour, je m’appelle Quentin, j’ai 26 ans, je suis né à Angers (49) et j’y vis actuellement. Cette présentation débute comme dans un groupe de parole, mais je vois surtout que tu t’es renseigné sur l’état de mes actifs financiers extra nationaux !

Mon parcours représente mes passions, et il est assez polyvalent. Mes études et mon parcours pro ont toujours été liés à la création. The Dealer, premiers tests © Exocet EditionD’abord dans le cinéma et les arts-plastiques puis ensuite en stylisme et modélisme où j’ai appris à coudre. Au printemps 2020 quand je vivais à Florence j’ai réorienté le tout vers les jeux de société, parce que je suis joueur. J’aime jouer, et même dans mes thèmes artistiques je parle souvent du jeu, donc c’est comme une sorte de continuité naturelle, ou un retour aux sources ?

J’ajoute à cela la céramique, la peinture, le dessin et aussi la natation. L’eau me convient parfaitement, je porte bien mon nom me diras-tu ! Je chante quand je fais ma vaisselle et j’aime les soirées dansantes, je suis de ceux qui se lèvent en premier dans un bar pour chauffer la salle ! Je suis bavard, j’écoute tout autant si ce n’est parfois plus, et j’écris aussi.


Enfant, quel lecteur joueur étais-tu et quels étaient tes jeux de chevet ? N’as-tu jamais cessé de jouer ou un jeu en particulier t’as-t-il fait basculer dans le jeu de société moderne ?
C’est difficile d’être concis dans ce genre de question tellement de souvenirs me reviennent. J’ai commencé par les classiques Échecs. J’adorais aussi jouer au Lynx ou à Ramses, ou encore Super Smash Bros Melee sur la Game Cube. Oui je suis team Nintendo ! Mon entrée dans le jeu de société moderne s’est fait grâce au Wanted ! (maintenant Bang !) édité par Da Vinci Games. Il y peut être eu Carcassonne avant ? Je ne me rappelle plus car il y en a eu beaucoup, beaucoup. Et ensuite j’étais perdu, fini, pris dans le tumulte incessant et prodigieux du monde des jeux de société, j’en découvre tous les jours, et c’est génial.

Enfant je n’aimais pas lire de romans avant mes 12 ans, donc je lisais des BD, et j’en lis toujours. Un jour ma sœur m’a prêté ses livres, je me souviens encore de Les Bannis et les Proscrits une série Fantasy de Jim Czajkowski parlant d’une sorcière. C’était très palpitant et très conséquent à lire pour moi à l’époque. Puis mes lectures se sont tournées vers la psychologie et le sociétal avec L’espèce Fabulatrice de Nancy Huston et récemment Le mythe de la virilité d’Olivia Gazalé.

The Dealer, le prototype © Exocet EditionEs-tu plutôt ameritrash, eurogame, LIdJA ?
Je crois que je suis entré dans l’univers du jeu grâce aux jeux LIdJA. Progressivement je joue à un peu de tout, je suis très bon public. Je n’arrive pas à dire pourquoi j’aime plus un jeu qu’un autre, c’est valable pour la musique et tout ce qui m’entoure. Je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer aux Kubenbois même si je préfère quand les jeux ont peu de hasard et que l’on a les mêmes chances de gagner dès le départ. Par exemple je ne supporte plus de jouer au Phase 10. Peut-être que tout cela est aussi lié aux habitudes et aux personnes avec qui l’on joue ?

Pour répondre à cette question, j’aimerais citer 4 jeux que j’aime beaucoup et 4 jeux que j’aime moins. Ce n’est ni exhaustif, ni figé dans le temps. J’aime beaucoup : Galaxy Trucker par Iello, Cyrano par Repos Production, Cerbère par La boite de Jeu et Splendor par Space Cowboys. J’aime moins : Code Names par Iello, Mysterium par Libellud, Santorini par Roxley Games et Pandémie par Filosofia.


Devenir acteur du monde du jeu, était-ce un rêve de gosse ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de créer votre maison d’édition ?
« Acteur du monde du jeu » me semble prétentieux dit de la sorte à ce stade du projet ! Exocet Editions est ambitieux. Je créais déjà des jeux étant petit mais je pense que l’envie de mettre la main à la pâte est venu progressivement. Quand j’étais à Florence entre le 6 mars et le 3 mai 2020 j’avais seulement deux carnets de croquis, un critérium et mon ordinateur. Le premier carnet m’a permis de dessiner ma collection de vêtements pour homme. Le second m’a permis d’inventer 8 jeux de société. L’ordinateur m’a permis d’apprendre la modélisation 3D pour servir mes projets de jeux. Il m’a aussi servi à me renseigner et en apprendre plus concernant l’industrie du jeu de société. Je suis donc avant tout un auteur/illustrateur. Mes précédentes expériences dans différents domaines et a différents postes de travail m’ont poussé à vouloir faire les choses par moi-même.

Mais au final, pourquoi décider de créer son entreprise plutôt que de proposer ton jeu par un éditeur déjà en place ?
A vrai dire je ne sais pas trop comment répondre. J’avais envie de créer mon entreprise alors je me suis lancé. J’ai toujours adoré conseiller les projets créatifs des personnes qui me l’ont demandé, dans n’importe quel domaine qui se rapporte au visuel. J’aime aussi me dire que j’ai la liberté de faire par moi-même, de pouvoir choisir et décider. J’aime faire les choses à ma manière. Les goûts et les couleurs sont tellement uniques et variés selon les sensibilités de chacun.
Exocet Edition, réunion de travail © Exocet Edition
Quelles furent les grandes joies et les grandes difficultés de la création de votre entreprise ?
L’une des plus grandes joies est d’avoir embarqué ma famille avec moi dans cette création. Cela nous permet de challenger toutes nos actions et nos différents caractères nous permettent de se soutenir dans les moments difficiles et de réussir à surmonter les doutes. Nous travaillons avec nos fonds personnels qui sont très limités et l’utilisation d’une plateforme de crowdfunding pour le lancement de notre premier jeu nous oblige à viser l’excellence dans toutes les étapes.

Nous avons à cœur de mettre tous les atouts de notre côté pour atteindre l’objectif et réussir ce lancement malgré une conjoncture difficile qui impacte les coûts de production et de transport. Nous revoyons donc régulièrement les plannings d’avancement du projet. Et parfois il est difficile de concilier les aspects financier, esthétique et éthique, en tout cas on essaie de faire de notre mieux !

Quelle est l’origine du nom de l’entreprise ?
Exocet est le nom pour un poisson volant. Mon nom est Alleau, je suis né au soleil sous l’influence du poisson, gouverné par Neptune qui a droit à sa fontaine sur la place du Palazzo Vechio dont mon appartement Florentin était accolé. De plus je trouve que ça sonne plutôt bien, ça se dit comme « exaucer » mais en prononçant un T final. Attention, c’est aussi le nom pour un missile français ! Je trouve cela rigolo.
Quentin Alleau, les dessins du jeu © Exocet Edition
Pouvez-vous nous présenter The Dealer, premier jeu édité par Exocet Editions ?
The Dealer se joue de 2 à 8 joueurs à partir de 10 ans pour des parties d’environ 31 minutes. Chaque joueur commence la partie avec exactement les mêmes cartes, et donc les mêmes chances de gagner. Chacun reçoit un paquet de 25 cartes qui constitue sa pioche personnelle qui s’appelle le talon. Chacun commence la partie en piochant 3 cartes de son talon. C’est la main de départ. Le jeu commence, le plus impulsif des joueurs pose une carte de sa main sur le tapis de pose, dans le cadre correspondant à l’une des cinq familles du jeu. Il applique l’effet de carte puis c’est au tour du joueur suivant. Outre les effets de cartes, The Dealer permet beaucoup d’interactions entre les joueurs grâce aux multiples pioches et défausses. Le but du jeu est d’être le premier à se débarrasser des cartes constituant son talon. Les mécaniques de ce jeu d’ambiance sont basées sur des enchainements d’évènements, la gestion de main, la stratégie simple et l’utilisation de jetons avantage.
The Dealer, figures en vrac © Exocet Edition / Alleau
Des parties d’environ 31 minutes ? fichtre c’est précis smiley
Oui ! Environ, enfin à peu près, on n’est pas à la seconde ! En fait tout dépend des personnes avec qui tu joues. Parce que tu hésiteras peut être à jouer un Roi de Trèfle pour récupérer le jeton Dealer permettant de poser ton As de Joker qui te fera échanger ton talon de 17 cartes avec celui de Jean qui en contient seulement 6 ! Ou simplement de poser ton Cavalier de Pique pour faire apparaitre la combinaison « Full Cour » sur le tapis de pose et ainsi te débarrasser de toute ta main pour piocher de nouveau trois cartes avant de faire une bataille de pouce contre Laetitia (elle est gauchère et elle a des petits doigts, ça paraît plus facile de gagner contre elle). Donc à ta place je jouerais le Roi de Trèfle ! Pour une prise en main simple et rapide, les effets de cartes sont résumés sur chacune d’elles.

The Dealer, aperçu du matériel © Exocet EditionEntre l’idée de base et le jeu final, quelle fut la principale modification apportée au corpus de règles ?
La principale modification a été le but du jeu. Rien que ça ! Au départ le but était de se débarrasser des cartes de son talon ET de sa main. Mais cela bloquait pour effectuer les effets de cartes lorsque plusieurs joueurs n’avait plus de talon devant eux. Donc le but du jeu a changé, le premier joueur à ne plus avoir de talon devant lui gagne la partie, qu’importe s’il a une main de 2 ou 8 cartes. Quelques effets de carte ont dû être adaptés pour permettre ce changement.

Comment l’idée de ce jeu a-t-elle germée ?
J’étais au téléphone avec mon amie Alice et je lui racontais ce que je griffonnais dans mes carnets. Je lui ai demandé quel genre de jeu elle aimait le plus, et elle m’a dit qu’elle adorait tricher, comme au Mito. Moi aussi d’ailleurs. Ensuite je me suis souvenu le nombre incalculable de jeux qui se jouent avec des jeux de 54 cartes. Et pourquoi pas avoir un mixte des deux ? Alors je l’ai appelé Le Roi Noir. Mais finalement l’idée n’était pas très intéressante. Donc j’ai laissé la triche sur le bas-côté, puis le nom aussi. Les 54 cartes sont passées à 200 cartes et après j’ai établi un tableau avec les effets de cartes possibles, puis s’en sont suivi les tests. La première partie a duré 2h, on était 7, on a beaucoup rit et j’ai beaucoup adapté les règles aussi. Surtout lorsqu’Eva ma cousine s’est retrouvée avec 20 cartes dans les mains (ceci n’est plus possible je te rassure). Mais pour la suite il faut jouer pour découvrir et se faire son avis !

Comment avez-vous pensé votre campagne de crowdfunding ? Comment s’est fait le choix de la plateforme sur laquelle vous alliez la lancer ?
Cette première campagne de crowdfunding sert de tremplin pour Exocet Editions, à la fois pour The Dealer et nos futurs jeux. Pour les contreparties (les pledges), nous avons envisagé beaucoup de choses au départ et finalement nous avons gardé cinq paliers. La première contrepartie est la plus abordable, c’est une illustration grand format d’une carte du jeu ; la deuxième est une boite du jeu ; la troisième, deux boites du jeux ; la quatrième est la plus onéreuse, elle contient une boite du jeu et un tableau unique que j’ai peint avec amour ; la dernière contrepartie est une reproduction des 5 tableaux. Nous avons aussi mis quelques Stretch Goals, ce sont des niveaux d’objectifs à atteindre en fonction du niveau de financement réussi. Je te laisserai les découvrir lorsque la campagne sera ouverte ! smiley

Le choix s’est dirigé naturellement vers Kickstarter car c’est la plus grosse plateforme de financement pour le jeu. C’est aussi l’une des plus anciennes et elle est généraliste. Les pages d’aide sont claires et conséquentes et j’aime les projets qui y sont présentés. Pour The Dealer nous avons une démarche de production locale et nous voulons produire une quantité de boite au plus proche de la demande afin de limiter les stocks et donc limiter notre impact écologique. Très honnêtement on aimerait quand même être diffusé en boutique mais pour le moment on doit d’abord se financer !

The Dealer, aperçu du matériel © Exocet EditionD’ailleurs, quand commencent les hostilités et quelles sont vos espérances ?
J’aurai aimé que les hostilités soit lancées depuis octobre 2021 ! Mais tout arrive à point a qui sait attendre ! Nous lancerons la campagne Kickstarter lorsque nous aurons atteint 500 abonnés sur la page de pré-lancement. C’est un premier projet, une nouvelle expérience, alors je mets la prudence au premier plan pour réussir ce financement, faire aboutir ce jeu et lancer solidement Exocet Editions.

C’est donc toi qui te charges de l’habillage graphique du jeu ? Comment as-tu abordé cette étape de la création ? Avec quels outils as-tu réalisé les illustrations ?
Oui c’est ça ! Néanmoins, j’ai un peu fait les choses à l’envers. J’avais tellement hâte de faire les illustrations que j’ai commencé par les faire avant de fixer la mécanique du jeu. Il y a eu quelques retouches quand même, en fonction des tests du jeu. Chaque illustration de figure de cour est dessinée par moitié au stylo noir à main levée. Les raccords sont fait au papier calque. J’ai scanné les moitiés, puis sur Gimp j’ai ajouté les couleurs au pot de peinture. Rien n’est vectorisé. Tout cela est fait par choix. Je cherche à garder au maximum l’effet vintage et c’est un réel plaisir de des-siner sur du papier (ou peindre sur de la toile). Je fabrique aussi les boites prototypes à partir de plaque de carton. Je prépare une vidéo tuto pour le Instagram que j’essaie d’alimenter, je prends également les photos et je fais aussi la mise en page du Kickstarter. Basile (mon cousin) a créé tout le site web.

The Dealer, aperçu des (superbes) cartes © Exocet EditionComment as-tu trouvé les entreprises qui seront chargées de la fabrication de The Dealer ?
Cette partie-là est surtout faite par Sophie (ma mère) et Ludivine (ma sœur). On a cherché de plusieurs manières, avec la barre de recherche internet, grâce à Tric Trac, aux forums comme Cwowd, aux pages d’aide Kickstarter, en se déplaçant dans notre région, puis par contact, de fil en aiguille ! La production sera en Europe, probablement en Pologne, idéalement en France.

Quels sont vos derniers coups de cœur ludiques ?
J’ai adoré jouer à Kikafé? par Blue Orange, petit jeu familial de rapidité. Je trouve qu’il fonctionne aussi bien pour les enfants que les adultes. Ludivine a adoré Skyjo d’Alexander Bernhardt par Magilano. J’essaie de me tenir au maximum informés des nouveautés, c’est parfois difficile d’être sur tous les fronts. En général je découvre les jeux bien après leur sortie, et parfois je connais des jeux juste en regardant des Ludochrono, il y en a tellement, c’est top !

The Dealer, les boites du proto © Exocet EditionPeux-tu, en quelques mots, nous parler de tes projets présents et à venir ?
J’ai d’autres prototypes de jeux qui sont prêts pour Exocet Editions. Pour le moment je me concentre sur The Dealer avant de parler des autres. Je préfère rester assez discret, j’en parle et je les teste surtout avec la famille et les potes. Je peux néanmoins dévoiler que j’ai développé 5 jeux à la mécanique fluide. Deux sont des jeux de plateau de stra-tégie abstraite qui se jouent exclusivement à deux joueurs. Il y en a un qui est coopératif, qui se joue de 2 à 8 joueurs, toujours sur un plateau avec une mécanique de placement de tuiles, avec des objectifs différents pour chaque joueur et qui peuvent changer en cours de partie. Et les deux autres sont des jeux de cartes. Il y en a un qui est plus orienté ambiance mais satisfera à la fois ceux qui comptent les cartes et ceux qui suivent leur instinct. L’autre est surtout orienté mémoire et ambiance. J’ai plein d’autres idées de jeux qui murissent au fur et à mesure.

Je projette aussi d’agrandir mon atelier de peinture et couture pour faire un espace dédié au recyclage plastique pour but de fabriquer des pièces de jeux de plateau.

Tous médias confondus, quels sont tes derniers coups de cœur ?
Je suis un adepte de films ! Et mes derniers coup de cœur marquant sont, Don’t Look Up : déni cosmique de Adam McKay ; Adieu les cons d’Albert Dupontel ; The Discovery de Charlie McDowell ; The Lobster de Yórgos Lánthimos et La favorite du même réalisateur ; Parasite de Bong Joon-ho.

Y-a-t-il une question que je n’ai pas posée et à laquelle tu souhaiterais néanmoins répondre ?
Je crois que l’on a fait le tour ! smiley
The Dealer, aperçu du matériel © Exocet Edition
Pour finir et afin de mieux te connaître, un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…

Si tu étais…

un personnage de BD : Le lapin dans Azimut de Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andrea, Editions Glénat.
un personnage mythologique : Athéna et Méduse. Ça paraît opposé mais je trouve que d’une certaine manière elles ne font qu’une.
un personnage de roman : Joker !
une chanson : Ça dépend, en ce moment j’ai une humeur pour Danser le Jerk de Thier-ry Hazard.
un instrument de musique : Un clavecin.
un jeu de société : Je vais être corporate : The Dealer.
un mécanisme de jeu de société : Le placement de tuile. Et les jeux de type labyrinthe.
une découverte scientifique : La théorie des phénomènes optiques et électromagnétiques de Maxwell en 1864.
une recette culinaire : La fondue savoyarde.
une pâtisserie : La figue ! Je ne parle pas du fruit. C’est du chocolat enrobé de pâte d’amande. Hyper calorique j’adore.
une ville : Florence.
une qualité : L’empathie.
un défaut : La susceptibilité.
un monument : Difficile. Je dirais un mélange entre l’Obélisque de Louxor place de la Con-corde, le musée Guggenheim à Bilbao de Frank Gehry et la Pyramide de Perthus de Ricardo Boffil.
une boisson : Une pinte de café.
un proverbe : L’habit ne fait pas le moine.

The Dealer, de l'esquisse à la carte © Exocet Edition
Un dernier mot pour la postérité ?
Croque la vie avant qu’elle ne te croque.

Un grand merci pour le temps que tu nous as accordé !
C’est avec grand plaisir, merci à toi pour l’attention et le temps passé !
Exocet Edition, photo de l'équipe dynamique © Exocet Edition
Le Korrigan