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Des chauffeurs de bus licenciés se font crucifier
Les ravages du chomage

ASUNCION, Paraguay (AP) - Un chauffeur de bus s'est fait crucifier mercredi, comme deux autres de ses collègues depuis lundi, pour protester contre le licenciement de 300 salariés des transports publics au Paraguay.

C'est dans la ville d'Asuncion que Ramon Vera, 34 ans, s'est fait clouer par chaque main à une croix de bois posée au sol dans la rue. "Ce n'est pas un geste héroïque mais une simple demande de travail. J'ai toute ma famille à nourrir, comme mes collègues au chômage", a-t-il expliqué, grimaçant de douleur.

Les autorités ont supprimé des bus sur certaines lignes, affirmant que plusieurs des véhicules ne répondaient pas aux normes de sécurité et que certaines concessions d'exploitations avaient expiré. Les 300 conducteurs manifestent depuis trois semaines devant l'agence gouvernementale des transports car ils n'ont pas retrouvé de travail. Quelque 18% de la population active sont au chômage au Paraguay. A
Le Korrigan