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Entretien avec Isaac Wens
entretien accordé aux SdI en juin 2007


Tout d'abord un grand merci de te prêter au petit jeu de l'interview...
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ((Parcours, études, âges et qualités, passions, numéro de carte bleue ou de compte numéroté en suisse.)

Ages ? Ben, j’ai eu tous les âges à partir d’un jour et jusqu’à 43 ans, et j’espère aller le plus loin possible ! J’ai aussi plein de qualités, mais ça, on doit vous le faire à chaque fois. Pour les numéros de comptes en Suisse, je n’ai malheureusement pas la mémoire des chiffres, désolé. ( bon, voilà pour les pirouettes d’usages !)

Quel lecteur étais-tu enfant ? Quels étaient alors tes dessinateurs favoris?
Je me souviens d’un album de BD avec un cow-boy et un cheval, mais j’ai oublié son nom…
Plus sérieusement, j’ai commencé avec PIF Gadget, il y avait un type qui passait dans le quartier et qui venait vendre L’Humanité-Dimanche et il avait aussi PIF. C’était dans les années 60, à Nanterre, dans une banlieue ouvrière. Je ne savais pas encore lire, mais mon père achetait PIF pour que le gars ne soit pas venu pour rien. C’était l’époque où il y avait Hugo Pratt avec « La ballade de la mer salée ». Bien entendu, c’est Placid et Muzo qui me plaisaient le plus !
J’ai eu PIF chaque semaine de 5 ans jusqu’à 13 ou 14 ans et ça a inévitablement laissé des traces. En tout cas, c’était merveilleux d’attendre le jour de la parution et il y avait des choses étranges dans PIF, comme Mattioli et Mandryka et Kamb, et Poirier et Gotlib…Je crois que mes premiers dessinateurs préférés ont été Cézard, Poirier et Chéret. En réalité, enfant, je m’en fichais un peu des dessinateurs, j’adorais juste lire Surplouf , Supermatou et Rahan !
Ensuite, j’ai découvert les grands classiques, Astérix, Tintin et Lucky Luke, comme tout le monde.

Devenir dessinateur, était-ce un rêve de gosse?
Non, je voulais être cosmonaute, aventurier et pirate, tous les trucs de môme. C’est à l’adolescence en découvrant le Métal Hurlant des débuts et Charlie Mensuel, (celui de Wolinski), que j’ai commencé à rêver…

Quels sont pour toi les grandes joies et les grandes difficultés du métier de dessinateur?
La grande difficulté du métier de dessinateur de bande dessinée, pour moi, c’est de garder cet état d’esprit monacal qui consiste à enchaîner les pages tout en restant concentré sur la narration, parfois au détriment de la « belle image ». Les grandes joies…Disons que je suis content lorsqu’il m’arrive de trouver un équilibre entre une narration fluide et un certain esthétisme. Je suis à la recherche de quelque chose, une « écriture graphique », que je n’ai pas encore trouvé et c’est surtout cette recherche qui est intéressante. Il faut du temps pour faire un dessinateur de BD et l’on apprend à chaque album…



© Glenat / Isaac Wens


Comment êtes-vous devenu dessinateur de BD?
Après le BAC, je suis entré aux Beaux-Arts, ce qui ne m’a pas servi à grand-chose, mais c’est là que j’ai décidé que je voulais plus raconter des histoires que faire de la peinture. Après les déboires d’usage et maintes aventures palpitantes, j’ai fini en 1997 par envoyer à un éditeur indépendant, MOSQUITO, un album complet réalisé à 22 ans en 1985 pour les éditions Milan et non publié pour cause de « légèreté éditoriale » de Jean-Louis Tripp. Michel Jans, l’éditeur du « moustique », a trouvé cette histoire amusante, m’a conseillé de reprendre une vingtaine de pages et a publié mon premier album : CASTOR JOSEPH en 1998. Un petit format N&B dont il reste quelques exemplaires.
Je dois beaucoup aussi à Philippe Caza, rencontré à l’occasion d’un concours que j’avais gagné avec des planches réalisées en commun avec un ami des Beaux-Arts. Philippe nous a invité à passer chez lui et nous a donné très gentiment de nombreux conseils. Il a même corrigé le story-board d’un de nos projets. Je suis content qu’il ait écrit la préface de CASTOR JOSEPH, c’est bien fait pour lui , il est à jamais associé à cet OVNI !

En 2003 vous signiez les nouvelles aventures de Carland Cross scénarisé par Michel Oleffe. Comment est né cette aventure?
Ce sont Michel Oleffe et Olivier Grenson qui m’ont contacté pour me proposer la reprise de ce personnage. Ils avaient lu mon deuxième album, ROBERT le DIABLE et ils trouvaient que j’étais sur la même longueur d’ondes. Ça m’a amusé, car j’étais lecteur de cette série et aussi parce qu’Olivier ne m’a pas demandé de faire du Grenson, il m’a même encouragé à garder mon style, ce qui est très élégant de sa part.



© Glenat / Isaac Wens


Robert le diable, London, Carland Cross et à présent le Gardien des ténèbres… La Belle Epoque semble être une période que vous affectionnez particulièrement… Qu’est ce qui vous attire dans cette période?
J’aime beaucoup la littérature fantastique du dix-neuvième siècle et du début vingtième. Conan Doyle, Edgar Poe, Bram Stoker, Lovecraft, Machen …
Et aussi la littérature populaire Française, j’ai dévoré les Maurice Leblanc et autres Gaston Leroux. C’est une époque où tout est possible, il reste du blanc sur les cartes, des choses à découvrir…Et puis c’est une époque raffinée pour les bourgeois et terrible pour le peuple . Les bas-fonds et l’aristocratie cohabitent dans le cœur de Londres, c’est le nœud de l’histoire de Jack l’éventreur. C’est une parenthèse avant les deux grandes boucheries mondiale, on fait encore du cheval, les villes ne sont pas encore défigurées, il y a de jolies choses à dessiner…



© Glenat / Isaac Wens



Comment s’est faite la rencontre avec Rodolphe et comment est née la série London?
C’est Michel Jans qui m’a présenté à Rodolphe un jour à Angoulême. Rodolphe a fait un charmant petit livre sur les marques de son enfance, chez MOSQUITO, on a sympathisé sur le stand de notre éditeur…
Rodolphe avait dans ses cartons un scénario tout près pour un one shot et j’ai réalisé trois pages que nous avons proposées chez Glénat. Ils nous ont demandé de faire plutôt une série historique pour la collection Vécu et c’est comme ça qu’est né LONDON. En cours de réalisation, le projet s’est avéré avoir plus sa place dans la collection Grafica et nous avons abandonné certains aspects purement historiques, comme une séquence dans laquelle Mort London rencontrait Winston Churchill…

Comment organisez-vous votre travail avec votre scénariste? Du synopsis à la planche finalisée en passant par le rough, les crayonnés, l’encrage et la mise en couleur, quelles sont les différentes étapes de votre travail?
Avec Rodolphe, je participe pas mal à l’élaboration du scénario. On échange des idées, il m’envoie un premier synopsis sur lequel je rebondis, et je lui propose des pistes, de situations ou de personnages . Il pioche ou pas là-dedans et il élabore une suite de scènes. Je peux encore mettre un peu mon grain de sel, mais bien sûr, c’est lui qui choisit les éléments qui l’inspirent. Ensuite, il écrit son scénario et je reçois la totalité du découpage case à case.
Je ne lui propose que très rarement un story-board, en général, il reçoit par email la planche terminée et mise en couleur. S’il trouve qu’il y a un truc qui cloche, on en discute et je refais si nécessaire.
Je story-board très rapidement une séquence de 4 ou 5 pages et je les réalise une par une. Un premier crayonné grossier de chaque case est redessiné à la table lumineuse, puis photocopié, collé sur un bristol et mis en couleur à la gouache et à l’aquarelle, c’est un genre de « fausses couleurs directes ». Je travaille pour plus de commodité sur des demi-planches A4.



© Glenat / Isaac Wens


Pour quelle raison avoir changé de technique graphique et avoir
délaissé l'encrage épais qui caractérisait la série aux environs de la
trente-deuxième planche?

Ça fait partie de la recherche que j’évoquais plus haut, alliée à un problème de temps lorsque nous avons décidé qu’il fallait plus de pages. Il s’agit en réalité d’un changement dans la mise en couleur, la peinture à la gouache prenait trop de temps et ne me satisfaisait pas et je suis passé à l’aquarelle. Cela a aussi induit un dessin moins « charbonneux ». Je cherchais également quelque chose de plus nerveux pour une partie plus rythmée, j’ai appris à cette occasion des choses qui me serviront pour le prochain album. Je sais que j’ai pris le risque d’une rupture graphique qui peut gêner certains lecteurs. Il me semble que c’est plus une curiosité qu’un inconvénient. Pour moi il était avant tout important d’être plus « expressif » et je crois aussi qu’il est bon que les auteurs tentent des choses, quitte à se tromper…J’espère que je ne me suis pas trompé, mais quoi qu’il en soit, je revendique cette liberté.



© Glenat / Isaac Wens



Pourquoi le titre de la série a-t-il été abandonné pour le troisième tome?
C’est une idée de l’éditeur, la maquette de la collection « Grafica » ayant changé entre le tome 2 et le tome 3, les deux premiers constituant une seule histoire et ce troisième volet un « one-shot » de 64 pages, c’était l’occasion de le présenter différemment. Le but, est bien entendu d’interpeller le lecteur qui ne connaît pas LONDON tout en pariant que celui qui a lu les deux premiers trouvera tout de même l’album.
Ça peut sembler curieux, mais ça a déjà eu un petit effet sur la mise en place chez les libraires, « LE GARDIEN DES TENEBRES » a eu une meilleure mise en place que le tome 2 de LONDON. Il y a une telle production d’albums, qu’il est parfois nécessaire d’avoir recours à ce genre d’artifice.
Rodolphe et moi avons considéré que notre éditeur sait ce qu’il fait et qu’il prenait un pari intéressant, dans la mesure où les aventures de LONDON se terminent normalement avec cet album. L’avenir nous dira si c’était une bonne idée …

Peux-t-on s’attendre à de nouvelles aventures pour Mort London?
En principe, non. Mais il est toujours vivant et ça pourrait être amusant de le faire revenir un jour…Personnellement, j’aime beaucoup les deux policiers des tomes 1 et 2 et je verrais bien une histoire dans laquelle ils auraient le premier rôle.



© Glenat / Isaac Wens


Quels sont tes projets présents et à venir?
Avec Rodolphe, nous allons faire un nouveau BDBLUES, pour les éditions Nocturne et nous travaillons sur un projet de diptyque, une histoire de SF, mais il est un peu trop tôt pour en parler. De mon côté, je souhaite faire un album très personnel sur lequel je vais probablement avancer assez lentement et expérimenter des choses. C’est au mieux pour dans deux ou trois ans, il est possible que je me serve de mon blog, ( le blog du Capt’ain @ : http://blog.captain.arobase.over-blog.org ), pour en livrer des passages sous forme de feuilleton, en cours de réalisation…

Pourquoi avoir crée un blog?
Ah, c’est un peu par hasard, quand j’ai eu un ordinateur sous la main, je me suis vite rendu compte que si je n’avais pas un truc à faire dessus, je ne l’allumerais jamais. J’ai commencé à faire des petits extraterrestres qui réagissaient à l’actualité, (on était en pleine campagne sur le référendum Européen !), que je m’amusais à mettre en couleurs sur Photoshop. J’envoyais ça à mes potes et quand Mosquito a décidé d’éditer le « blog du Capt’ain Arobase », en réalité, ce n’était pas un vrai blog. C’est un de mes amis passionné par la technologie, ( Serge Ernst, l’auteur de « Zapping Génération »), qui a créé le blog et c’est lui aussi qui se charge de mettre en ligne mes conneries, car je vis dans un coin reculé et je n’ai pas encore le haut débit !
Je vois ça comme un moyen de montrer et de dire des choses à quelques personnes qui s’intéressent à mon cas, je trouve bien ce principe de gratuité et d’échange, et puis, c’est amusant à faire.



© Glenat / Isaac Wens


De nombreux dessinateurs aiment à travailler en musique… Dans quel environnement travailles-tu lorsque tu t’atèles à la planche à dessin?
J’écoute beaucoup la radio, essentiellement France culture et France inter, mais pendant la campagne électorale, j’ai suivi un peu toute la propagande sur la bande FM, un peu par masochisme, et beaucoup pour en rendre compte sur mon blog. J’adore le débat politique et j’ai bien aimé les échanges virulents que j’ai eu avec mes « visiteurs ». Il y a aussi des périodes où la radio m’énerve et j’alterne de grandes plages de silence complet, avec de la musique selon l’humeur. Si je rame sur certaines pages, j’ai tendance à écouter du classique et même du religieux, genre : chants Grégorien ou Hildegarde von Bingen, la musique sacré de Mozart, Bach…Et puis après, je mets un bon vieux « Noir Désir » ou de la musique africaine, ou Django Reinhardt ou du blues, ou n’importe quoi qu’un copain m’a filé, ça dépend des saisons, de l’humeur…Sinon, pour faire une pause, je prends ma guitare et je gratouille un répertoire très personnel qui va de « Vanina » de Dave à « Bei mir bist du schon » ( chanson swing de 1938), en passant par les Beatles ou toute mélodie chopée à la radio…Après, je retourne dessiner en sifflotant !


En tant que dessinateur, comment vis-tu les séances de dédicaces?
Au début, je trouvais ça débile et je n’y allais d’ailleurs pas. En tant que lecteur, je n’ai jamais éprouvé le besoin de faire signer un livre. Et puis, par sympathie pour Mosquito et aussi par nécessité, ( j’ai commencé avec des petits format N&B chez un éditeur indépendant, pas facile pour les albums d’exister en librairie !), j’ai découvert ce petit monde pour qui, nous les auteurs, nous représentons un intérêt, ce qui m’échappe un peu. Aujourd’hui, je trouve ça très agréable et je suis devenu une vraie pipelette. Il y a des choses dans ce système qui me déplaisent, mais j’y rencontre aussi des gens charmants et intéressants parmi les lecteurs, les auteurs et les organisateurs, et puis c’est un bon moyen de découvrir des endroits où l’on ne va jamais si on à rien à y faire !

Quels sont tes derniers coups de cœur?
Je viens juste d’emmener ma fille voir « Shrek Troisième », et ta question me fait prendre conscience que depuis quelques de temps je ne vais voir pratiquement que des dessins animés…Il faut dire qu’ils sont géniaux ! Les enfants d’aujourd’hui ont vraiment de la chance de ce point de vu là.
Bon, je vais sauter la rubrique « cinéma », je risque de dire que le dernier film que j’ai aimé c’est « La nuit du chasseur » ou « The hauting » ! Ah, non, quand même, un ami m’a passé le DVD du film Sin City, c’est le dernier truc un peu à la mode que j’ai vu et « c’est trop de la balle », comme disent les jeunes qui ont du vocabulaire !
En musique, en ce moment, j’écoute « MALI », un CD Putumayo world Music qui est parfait pour l’été, (sauf qu’il pleut sans arrêt, mais c’est bon pour le jardin !), c’est de la musique du Mali, comme son nom l’indique, (pas comme London tome 3 !!!), et il y a un autre truc que j’aime beaucoup, c’est la B.O du film EXILS, (c’est pas très récent, j’ai pris ça au biblio-bus qui passe tous les 4 mois dans ma cambrousse !)
En règle générale et depuis toujours, je découvre les choses avec un décalage d’un ou deux ans minimum, je m’en fous, je ne suis pas pressé !
En littérature, j’ai acheté un gros pavé sur papier bible, ( les pages que tu ne sais jamais si tu n’en a pas tourné deux à la fois !), des romans de Georges Perec et j’ai commencé ça, j’en ai pour un bon moment, (là, j’ai juste un décalage d’une trentaine d’années !). J’aime bien aussi lire des livres sur les conseils de copains.
Il y a peu, il y en un qui me colle le « Voyage au bout de la nuit » de Céline, illustré par Tardi et me force pratiquement à combler cette lacune dans ma culture d’écrivains antisémites, ( juste pour faire chier les « Céliniens !): « Quoi, t’as pas lu « Le voyage ? » C’est aussi comme ça que j’ai découvert un japonais étonnant, Haruki Murakami, le titre du bouquin, c’est « la course au mouton sauvage », c’est très curieux, amusant et mystérieux à la fois, du coup, j’ai continué dans la littérature nippone avec « Dur,dur » de Banana Yoshimoto, c’est une jeune femme japonaise et c’est deux nouvelles d’un fantastique contemporain et philosophique…(Je trouve que ça fait très chic de citer des auteurs japonais ah ah ah !) Bon, plus dans l’air du temps, ma compagne m’a fait mourir de rire en me lisant des passages de « Rendez-vous » de Christine Angot, mais il faut vraiment une bonne dose de second degré , et aussi aimer les virgules!
En BD, mon plus récent coup de cœur, c’est pour un auteur Brésilien qui vit en Suisse et que j’ai croisé au festival de Grenoble. J’ai adoré son album « à l’ombre des coquillages » édité à « la boîte à bulle », C’est un extraordinaire voyage poétique dans un univers graphique proche de Moebius, mais pas un « sous-Moebius », plutôt quelqu’un qui utilise les mêmes codes pour raconter proprement une histoire intelligente avec une rare simplicité. Il s’appelle José Roosevelt et cet album, est généreusement mis en ligne sur son site : www.juanalberto.ch c’est pratique pour se faire une idée, mais c’est mieux de le lire en livre, bien sûr !
Il y a aussi un ouvrage magnifique, (comme toujours chez Cornélius), c’est le « Ice Haven » de Daniel Clowes. L’objet est superbe, le récit parfait : « à lire absolument !» comme on dit chez nos amis les « criticakouatiques » ! ( les « criticakouatiques », c’est dans « Philémon, le voyage de l’incrédule », de Fred, un de mes « albums cultes » ) . à part ça, je suis aussi en train de lire la monographie consacrée à Sergio Toppi, (chez Mosquito), et du coup, je me replonge dans les albums et c’est un régal !
Autre : Il y a mon copain Alexandre Coutelis qui vient de sortir une revue de bande dessinée : CARGO-ZONE, enfin un journal fait par un auteur, il faut le soutenir, ce serait bien qu’il réussisse à imposer un VRAI journal de BD en kiosque !

Et ton dernier coup de gueule?
Pour mes coups de gueules, je crois vraiment que le plus simple, c’est d’aller jeter un œil sur mon blog !

Y a-t-il une question que je n’aurais pas posé et à laquelle tu souhaiterais néanmoins répondre ?
Non, je n’ai personnellement pas de question à me poser, il ne manquerait plus que ça !



© Glenat / Isaac Wens


Pour finir et afin de mieux te connaître, voici un petit portrait chinois à la sauce imaginaire…
Bon, c’est bien pour te faire plaisir !
Si tu étais…
Un personnage de cinéma : Zorro, (j’adore tout ce qui est cape, épée, et orgueil démesuré !)
Une créature mythologique : Dieu ( tant qu’à faire, je ne vais pas m’emmerder avec des chevaux ailés ou des greluches avec des serpents sur la tête !)
Un personnage de BD : Corto Maltese, il est trop beau !
Un personnage biblique : Isaac, j’en profiterais pour dire deux mots au patron sur son sens de l’humour !
Un personnage de roman : Pip, le héros du roman « De grandes espérances », de Dickens, c’est un merveilleux roman, il faut lire ça vers 11 ou 12 ans, ( après aussi, c’est bien, mais c’est comme « l’île au trésor » de Stevenson , c’est mieux si tu le lis à 10 ans ! )
Un personnage de théâtre : Je ne connais pas bien le théâtre, disons le Cid, c’est un peu comme Zorro en plus tarabiscoté côté cœur !
Une œuvre humaine : « Le déjeuner sur l’herbe » de Manet
Une recette culinaire: un bol de riz



© Glenat / Isaac Wens


Le mot de la fin?
J’ai relu l’interview : c’est très mauvais, on aurait dû parler d’autre chose !



© Isaac Wens


Le Korrigan