Fiche descriptive
15€90
Chroniques Une épopée ferroviaire ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Les Koechlin, une saga familiale ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Un monde nouveau ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Alors que Salomé, sa fille, devenue journaliste, dénonce la condition de vie des ouvriers, ses fils, Ferdinand et Léo soutiennent leur père qui s’attire bien des inimités dans la société alsacienne alors que les financiers, effrayés par les sommes engagées, le lâchent peu à peu… Pour maintenir sa société à flot, Nicolas Koechlin n’hésite pas à racheter en sous-main les actions de sa propre société… Pendant ce temps, son frère, Théodore, diminué par la maladie et considéré par beaucoup comme un excentrique, continue d’initier le jeune et espiègle Fink à la peinture tandis que son grand frère, Doomi, rêve d’inaugurer la ligne nouvellement créée pour gagner de quoi épouser l’élue de son cœur. ![]() Le rêve fou et visionnaire d’un baron d’industrie alsacien Stéphane Piatzszek parachève son récit de la vie méconnue de ce baron d’industrie entêté et visionnaire que fut Nicolas Koechlin. Mais, à travers la vie de cet ancien officier de l’Empire resté fervent bonapartiste qui fit fortune dans l’industrie textile et fit carrière comme député, c’est bien le portrait d’une époque en pleine mutation que le scénariste la Cour des Miracles, d’Ordures, ou d’ une Famille en Guerre se propose d’esquisser de façon particulièrement pertinente. Nicolas Koechlin incarne ainsi la révolution industrielle qui allait modifier la société en profondeur. Avec sa fille, c’est l’avènement du journalisme d’investigation qui allait porter la plume dans la plaie comme le fera plus tard Albert Londres ou Charles Dickens, fervent défenseur de la cause des enfants, des ouvriers et de la condition féminine, tout comme l’est Salomé… Quant à Fink et Doomi, ils reflètent le monde ouvrier en général et le travail des enfants en particulier… ![]() un dessinateur et un coloriste virtuose S’inscrivant dans la veine naturaliste de Zola, le récit de Stéphane Piatzszek est superbement mis en images par l’impressionnant Florent Bossard. L’élégance de son trait stylisé et ses somptueuses couleurs sont indéniablement l’une des grandes forces de ce récit. Rehaussé par un magnifique travail sur les contrastes, la composition de chaque case s’avère impressionnante de maîtrise, de même que celle des planches, aussi belles que fluide narrativement… Et ses compositions sont d’autant plus impressionnantes lorsqu’on sait que l’artiste utilise exclusivement des outils numériques… Après son formidable travail de colorisation sur le Pape Terrible du duo Jodorowsky / Théo et son dessin inspiré de l’hélas avorté Léviathan de Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray, Florent Bossard nous prouve avec cette série quel fascinant artiste il est… J’ignore quel sera son prochain album, mais j’en serai, assurément…![]() ![]() Mais, à travers lui, c’est le portrait d’un monde en pleine mutation qu’il nous dépeint avec force détails en s’appuyant sur les destins croisés d’une famille bourgeoise et de gamins pauvres et attachants. Solidement charpenté, cette saga familiale s’avère d’autant plus passionnante qu’elle est mise en image par l’impressionnant Florent Bossard dont le trait élégant est sublimé par une mise en couleur aussi subtile que surprenante, un sens du cadrage confondant et un travail sur les contrastes particulièrement saisissant… Kilomètre Zéro est une série édifiante et fascinante qui nous fait remonter le temps et nous donne à voir et à ressentir une époque qui vit l’essor de l’industrie et l’avènement du capitalisme. - Avez-vous remarqué que les voyageurs du dimanche ne sont pas ceux de la semaine ? Désormais, les familles de Mulhouse viennent profiter de la montagne.
|
||||