Fiche descriptive
15€50
Chroniques Nevada [1/2] ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() L'étoile solitaire ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Blue canyon ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Jack London ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() A bord d’un petit voilier, Louise et Nevada vivotent en se faisant pilleur d’huitres. Pris en chasse par les garde-côtes qui les mettent en garde contre le vapeur armé par les ostréiculteurs pour se débarrasser des pilleurs. Mais nos deux voleurs n’en ont cure et leur fausse compagnie. Non loin de là, ils croisent la route du fameux vapeur dont l’équipage n’hésite pas à ouvrir le feu, obligeant les deux jeunes à abandonner le navire au risque de se noyer… Mais, au large, ils seront recueillis à bord du Roamer par un homme qui fit jadis le même travail qu’eux, un certains Jack London. L’écrivain engagé, alors au fait de sa gloire, allait rapidement devenir leur ami. Ensemble, ils vont aller côtoyer le milieu interlope des syndicats qui luttent contre les grands patrons du bâtiment qui n’hésitent pas à engager des hommes de mains pour les tenir éloignés de leurs chantiers… Louise et Nevada l’ignorent encore, mais ils s’apprêtent à rencontrer Carlsen qui leur donnera tant de fil à retordre dans un avenir proche… ![]() le prequel d’une série d’aventure somptueuse et entraînante Bien que se déroulant dans une époque plus reculée, le Nevada de la série éponyme n’est pas sans évoquer le Ray Donovan d’Ann Biderman, série dans la quelle l’impressionnant Liev Schreiber incarnait l’homme à tout faire des puissants, la noirceur et l’égocentrisme exacerbé en moins. Car s’il n’hésite pas à faire parler les poings, le personnage cocréé par Jean-Pierre Pécau est Fred Duval est un homme éminemment plus sensible et infiniment plus attachant… Ce quatrième opus de la série nous entraîne donc dans son trouble passé. Et si Louise et lui se connaissaient de longue date, depuis qu’ils se sont croisés dans les couloirs de l’orphelinat dans lequel ils avait tout deux échoué, leur passé de militant s’avère captivant, de même que leur période « hobo » , tout juste évoquée durant laquelle ils sillonnèrent les Etats-Unis à la recherche de pitance, sans attaches autre que leur solide amitié.Personnage aventureux et éminemment romanesque ayant exercé de multiples métier (dont chasseur d’huitres et hobo !), Jack London n’en est pas à sa première apparition dans une bande dessinée en tant que figurant… Comment ne pas se souvenir de ce jeune homme, alors correspondant de guerre, croisé par un certain Corto Maltese durant sa folle jeunesse puis, quelques années après dans le Soleil de Minuit ? Sa rencontre avec Nevada et Louise s’avère passionnante et haute en couleur, tandis que les auteurs en brossent un portrait nuancé et contrasté, abordant notamment tant son militantisme que ses problèmes d’alcoolisme et sa lutte contre l’addiction. ![]() Au dessin, on retrouve bien évidemment le fascinant Colin Wilson dont le trait puissant ne cesse de nous émerveiller depuis qu’il a repris le dessin de la Jeunesse de Blueberry, avant de nous éblouir avec son Plomb dans la Tête (scénarisé par Matz) ou son saisissant et incontournable Wonderball, scénarisé par Fred Blanchard, Fred Duval (dékà !) et Jean-Pierre Pécau. On retrouve son incroyable sens du découpage, son formidable travail sur les contrastes et sur les cadrages qui confèrent à chacune de ses planches un impact redoutable et à l’ensemble une impressionnante efficacité. ![]() ![]() Après s’être croisé à l’Orphelinat, tout d’eux ont sillonné les Etats-Unis comme passagers clandestin à bord de trains de marchandises pour gagner leur pitance, tel des milliers de hobos. Par hasard, ils vont croiser la route de Jack London qui allait devenir leur ami et avec qui ils allait s’engager dans un bras de fer contre les grand entrepreneurs pour la défense des droits des travailleurs… Mis en image par le trait puissant et fascinant de Colin Wilson, Jack London est un récit solidement charpenté qui nous entraîne dans l’Amérique des années 20, à cette époque où grands les patrons n’hésitaient pas à faire tabasser, voir tuer, des syndicalistes trop entreprenants… - Je vous présente Jim. Jim est le responsable de notre matériel de propagande.
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