La BD est à l’origine de quelques mystérieux miracles qui se réalisent au coin d’une pile du rayon consacré d’un grand magasin, dont le seul génie est de servir le destin bien involontairement des bédéphiles en quête fiévreuse de LA merveille.
C’est ce qui m’est arrivé avec « Feul », sur laquelle je me suis arrêté avec une lueur d’espoir dans les yeux. Un effeuillage rapide, une décision : j’achète.
Me voilà plongé dans un monde original comme peu le sont, sans poudre aux yeux mais avec un véritable travail sociologique et graphique subtil sur les ethnies qui le composent et les monstres qui le parcourent.
Les personnages sont soignés et chacun a une personnalité bien marquée et un visage à part.
L’intrigue est simple et mystérieuse à souhait, mais nous permet de parcourir un univers qui promet horreurs et merveilles au cours des 2 tomes qui devraient suivre pour clore le cycle.
Et si ils sont tous du même acabit, ça tient du chef d’œuvre.
Les couleurs sont douces et pourtant donnent une aura brumeuse et légendaire au récit, qui est aussi une réflexion sur la tolérance en même temps qu’une aventure trépidante.
Comme vous l’aurez compris, j’ai été complètement charmé par l’ambiance qui émane de cette réalisation d’auteurs qui m’étaient inconnus mais qui ont désormais toute ma reconnaissance
; et que je vous invite à surveiller de près…