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Le Vaisseau Elfique
Les Contes de l'Oriel



Fiche descriptive

Fantastique

Les Contes de l'Oriel

James P. Blaylock

Rivages & J'ai Lu

Broché - 379 pages

Chronique
Critique de la Série
Chef d'oeuvre "hobbitique"...

Début d'une trilogie peuplée de lutins timides, de gobelins folichons et d'objets magiques farfelus. Un monde magique qui hante l'imagination.
un excellent bouquin!


Chef d'oeuvre "hobbitique"...
Vous ne connaissez peut-être pas James P. Blaylock, et vous avez bougrement tort !
Cet écrivain américain est pourtant l’auteur de pas mal d’ouvrages depuis plus de 20 ans, dont cette truculente saga qui rappellera aux lecteurs le ton badin du « Hobbit » de J.R.R. Tolkien, notre seigneur et sauveur smiley… Le mode de vie des héros rappelle tellement celui des bonhommes à pieds poilus, que l’on se prend à les imaginer comme tels.

Pour autant, n’allez pas croire qu’il s’agisse d’un ersatz comme il en existe tant (et de mauvais, avec ça !). Non, car vous avez entre les mains le recueil d’aventures extraordinaires chez lesquelles seule l’originalité le dispute à la légèreté pour vous enchanter. On est loin du ton sérieux, apocalyptique ou dramatique de certaines sagas qui reposent sur la fibre lacrymale ou (surtout) sanglante pour s’installer au firmament des ventes de livres fantastiques. Ici, c’est en douceur, un panier de gourmandises à la main et le sourire aux lèvres que vous accompagnerez nos héros (Jonathan Bing d’une part, Théophile Escargot d’autre part) à la découverte d’un univers tout ce qu’il y a de plus personnel, qu’il serait insuffisant de qualifier de « steamfaëric» tant il se démarque de la production habituelle et tant il puise son identité aux quatre coins de la fantasy.

Mais pour une fois, ce n’est pas en en faisant plus que la différence se fait, mais plutôt par un effort de simplicité et par un humour omniprésent. C’est de l’aventure, qui parle à l’enfant qui reste en vous, et qui laisse une place à votre imagination, tout en vous montrant un petit sentier merveilleux que vous aviez laissé de côté… Blaylock excelle dans ce style littéraire bucolique et léger ; je l’y trouve même plus convaincant que pour « Sonne le glas de la terre », par exemple. Maintenant, vous pouvez toujours y être hermétique, comme au fait que l’héritage tolkienien soit affiché. Moi, je n’ai pas de problème avec la paternité smiley.

Les Contes de l’Oriel se décomposent en trois ouvrages, les deux premiers étant d’un même bloc, tandis que « Les Géants de Pierre » est une prequel mettant en scène un autre héros, mais un même méchant (le nain, ce qui nous change là aussi des mauvais caricaturaux ; monstrueux ou séduisant…).

Simple et de bon goût, les Contes de l’Oriel ont juste la prétention de vous prendre par la main et le verbe léger afin de vous emmener suivre le cours d’un fleuve de dépaysement...

Moi, j'ai pris la barque.
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

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