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La Boîte noire
La Boîte noire



Fiche descriptive

Aventure

Richard Berry

José Garcia, Marion Cotillard, Michel Duchaussoy...

2 novembre 2005

1h30

Chronique
La Boîte noire
Le film tel qu'il est

A la suite d'un accident de voiture, Arthur est plongé pendant quelques heures dans un coma. Durant sa phase d'éveil, dans un délire verbal, il exprime des phrases incohérentes qui trouvent leurs racines directement dans son inconscient.
A son réveil, il est face à une curieuse énigme : Que faisait-il la nuit sur cette route, proche de Cherbourg ?

Ses phrases inquiétantes, dérangeantes et libératrices ont été notées dans un carnet noir par Isabelle, une des infirmières de l'hôpital. Pour l'aider à répondre à ses questions, Isabelle remet à Arthur, comme si elle lui offrait un trésor, le témoignage écrit de son délire.
Dès cet instant commence pour Arthur une incroyable aventure ; il sera à la fois la victime, le coupable et l'enquêteur...de sa propre vie.

Envahi par les traumatismes de notre inconscient, nous faut-il pour autant écraser les souvenirs qui nous encombrent ?
un film plutot moyen...


Le film tel qu'il est
Adapté d’une nouvelle de Tonino Benacquista (à qui l’on doit notemment le scénario du fameux « sur mes lèvres » ou le superbe « de battre mon cœur s’est arrêté », tout deux co-écrits avec Jacques Audiard ou le roman dont Antoine de Caunes a tiré les Morsures de l’Aube), la Boîte Noire offre à José Garcia un film à la mesure de son talent. Révélé dans l’excellent Couperet de Costa Gavras, il remoise à nouveau son costume d’amuseur public au vestiaire, en incarnant dans ce film un accidenté de la vie des plus inquiétant…

Si la performance des acteurs, José Garcia en tête est des plus honorables, elles n’éclipsent pas un scénario filiforme et inutilement complexe. L’enquête introspective du personnage principal n’est certes pas sans intérêt. Au fil de l’intrigue, il se fait tour à tour bourreau, victime ou suspect… On perd pied avec lui, on se laisse entraîner dans les méandres labyrinthiques de son inconscient, oscillant entre hallucinations post traumatiques et une réalité étrangement décalée… Si la première partie du film est des plus déstabilisante, de nombreux jalons sont posés pour baliser la seconde partie, plus calme et plus posée… Pourtant, les incessants mouvement de caméra, les plans rapprochés et mouvants et l’accumulation d’effets spéciaux nuit grandement à l’ensemble du film, estompant un sujet plutôt original et qui promettait d’être intéressant, pour finir pardonner la nausée.

On sort frustré de la séance, avec la furieuse impression que le réalisateur a pêché par excès d’ambition et/ou de moyens… Grosse déception à la mesure de l’attente générée par la bande annonce qui laissait entrevoir une intrigue plus consistante.
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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