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Babylon Babies
Babylon Babies



Fiche descriptive

Policier

Maurice G. Dantec

Gallimard

Chroniques

« Un mafieux sibérien collectionneur de missiles. Un officier du GRU corrompu et lecteur de Sun Tzu. Une jeune schizophrène semi-amnésique et trimballant une arme biologique révolutionnaire. Des scientifiques assumant leur rôle d’apprentis sorciers et prêts à transgresser la loi. Une poignée de soldats perdus à l’autre bout du monde et se battant pour des causes sans espoir. Des sectes post- millénaristes à l’assaut des Citadelles du savoir. Des gangs de bikers se livrant à une guerre sans merci à coup de lance roquettes. De jeunes technopunks préparant l’apocalypse. Un écrivain des science fiction à moitié dingo prétendant recevoir des messages du futur. N’ayez pas peur. Oui, il y a tout cela dans Babylon Babies. Non, il n’y a pas d’autre issue. »

Nous retrouvons Toorop (la sirène rouge), des années plus tard dans les steppes russes, après qu’il eu parcouru tous les champs de bataille du monde. Il est cette fois-ci recruté par la mafia russe pour escorter une ressortissante canadienne aux Etats-Unis. Mais le GRU enquête, et l’intermédiaire voudrait bien savoir pour qui il travaille et ce qu’il fait transporter. Il se révélera que ce qu’il escorte est en fait bien plus terrible que ce que l’on croît. À noter aussi le retour du schizoprocesseur, dans une communauté de technohippies survoltés.
un bouquin a oublier...


Bad trip ?
Maurice Gé, écrivain best sellerisé dès son second roman ("Les racines du mal") fond une pile sur plus de cinq cent pages.

"Babylon Babies" est une amère tambouille psychédélique, oscillant entre le roman d'action façon Tom Clancy, le délire mystico-métaphysique à la Castaneda, la série Z Romerienne et le récit d'initiation new-age version Paulo Cohelo / Bernard Werber.

C'est long, indigeste et caricatural, illisible à certains moment, risible à bien d'autres ("la double hélice de l'ADN n'est autre que le serpent arc-en-ciel de ton schyzo-animal-totem la NeuroBiche").

Cette lecture m'a conforté dans l'idée que Maurice Gé s'enfonçait, à chaque nouvelle parution, dans le vain, le sordide et le prétentieux.
Léo

un bon bouquin !


Ma mémoire n'est plus très fraiche
J'ai lu ce livre il y a un certain temps déjà. J'en garde des souvenirs troubles desquels émerge il est vrai une histoire d'ADN arc-en-ciel et de phoetus transgéniques. Par moment un peu obscure et marmeladesque.
Pourtant je le considère toujours comme un roman bien foutu, sortant de l'ordinaire et que j'ai lu avec avidité.
C'est pas le meilleur Dantec (j'ai par la suite lu la Sirène Rouge qui m'a franchement passionné). Pas mal de défauts alourdissent la narration mais ça reste pour moi un bon livre.
tHom

un bouquin a oublier...


M. Toorop
Je suis un grand fan des Racines du mal, un roman brillant et très novateur. J'ai également aimé La sirène rouge malgré sa profonde noirceur. Ici, ça part plutôt bien, mais il y a, aux deux tiers du roman, trop de choses qui partent en saucisse : - Il y a au moins 150 pages de trop. J'aime les pavés, mais quand cela est justifié.

L'auteur se perd, il perd en efficacité et y perd son lecteur. - Je sais que Dantec est un personnage sulfureux et qu'après ses deux premiers romans il a pété un câble et a été très critiqué. Or c'est justifié, car son écriture est devenue très très prétentieuse. Il nous donne des détails inutiles sur des questions scientifiques comme s'il voulait se justifier. Même s'il est bien renseigné, il reste un amateur et ceux qui connaissait très bien quelques points clés abordés dans le livre doivent bien rigoler des erreurs de l'auteur.

Mais surtout, c'est agaçant, car on dirait vraiment qu'il nous prend pour des truffes en utilisant un style à la fois technique et ampoulé, sans compter des envolées lyriques ridicules. - Plus grave, dans les 100 dernières pages, bref la fin, les explications sont encore une fois prétentieuses, mais surtout, peu compréhensibles, et, pour ce qui est compréhensible, peu crédibles.

Bon je crois que je ne lirai plus Dantec. Paraît-il qu'après ce livre, ça ne s'est pas arrangé. Ce qui est certain, c'est que cet homme semble fasciné par ce qu'il n'a pas pu faire, ou plutôt pas pu être : son personnage de Toorop.

par Jerome P
1000 visages



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COPS se propose de vous entraîner dans un proche futur, celui de la Californie des années 2030. Jeune recrue fraîchement émoulue de l'Académie de Police, fils à papa pistonné, ex-fédéral ou vétéran issu de la police ou de l'armée, c'est à vous désormais de combattre le crime sous toutes ses formes au coeur de la Cité des Anges, en intégrant les rangs de l'unité COPS - Central Organisation for Public Security, élite et vitrine d'un LAPD à bout de souffle. ...