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Casino Royale
James Bond



Fiche descriptive

Policier

James Bond

Martin Campbell

Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen

22 Novembre 2006

2h18min.

Chroniques
Skyfall
Retour aux sources
Casino Royale
James Brute
Quantum Of Solace
En roue libre

Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...
un bon film !


James Brute
Nouvel épisode du héros de Ian Fleming, ce James Bond là revient aux origines –intemporelles- de l’agent secret so british que nous connaissons maintenant si bien.

Avant de voir le film, je n’avais rien contre le nouvel interprète. Après l’avoir vu, je n’ai toujours rien à reprocher à Daniel Craig qui fait un excellent 007, mais j’avoue ne pas avoir été pleinement satisfait de la tournure résolument musclée que prend la saga à l’aune de ce 21ème…épisode. Certes, il s’agit là de l’adaptation du premier des romans de Fleming, mais le charmeur subtil est remplacé par une sorte de brute charmante. On le dit plus sombre, je le trouve juste plus emporté, plus empoté, même. On dirait juste un gamin à qui l’on a autorisé un usage illimité de ses jouets. Et je ne peux pas croire que ce soit ainsi que se comportent les agents secrets nouvellement promus, même si l’humour est souvent ponctué du bout du pistolet dans ce genre d’œuvre.

Le scénario fait la part belle à l’action, avec une première scène de poursuite aussi époustouflante qu’invraisemblable, à tel point que l’on se croirait dans un film de super-héros… Mais il est vrai que les initiales JB sur un costume auraient surtout satisfait les marchands de spiritueux…

La relation avec la James Bond Girl interprétée par Eva Green est intéressante, pas mal ficelée (en tout cas, originale) et explique la genèse de l’homme à femmes que l’on a appris à connaître. Je ne suis pas particulièrement fan du jeu d’Eva Green (la faute à sa moue dédaigneuse), mais on ne peut pas lui reprocher grand-chose, comme à Craig et aux autres acteurs de l’épisode. On retrouve d’ailleurs avec plaisir Judi Dench dans le rôle du M moderne. Du point de vue des clichés machistes, on n’est pas trop dans le too much, et ça fait du bien.

Le méchant, fantastique « Le Chiffre »/Mads Mikkelsen, est à mon avis l’un des plus charismatiques depuis un bout de temps ; mais malheureusement, on n’est pas sûr de comprendre pourquoi il tremble pour 150 millions de dollars, une pacotille pour le monde des affaires et du crime organisé moderne (oui, pour nous, c’est déjà pas mal). On a du mal à croire qu’un tel prodige de la bourse joue toutes ses cartes sur un même jet de dés et un seul client, mais on peut accepter que ce soit là le profil voulu par Fleming pour ce personnage.

Mais ce qui me dérange peut-être le plus, ce sont les petites invraisemblances du scénario, comme quand l’agent secret entre et sort de l’appartement de fonction de M comme si personne ne surveillait l’endroit, et qu’il utilise son ordinateur personnel sans avoir besoin de cracker les codes… Le scénario est également un peu confus dans son décours, et on ne sait plus vraiment qui est qui lorsque le générique arrive. C’est certainement voulu et peut-être même inscrit dans le classique de Fleming (que je n’ai pas lu), mais cela donne l’impression que l’intrigue est d’abord un prétexte pour nous servir un James tout frais et tout musclé. Peut-être que les scénaristes n’ont pas su faire le grand écart entre la trame originelle et la version moderne de cette dernière… C’est comme si le tout avait été adapté à la louche…

Au final, ce James Bond là (le meilleur depuis pas mal d’années) vaut surtout pour ce qu’il nous promet pour l’avenir de la franchise. Un brin de cohérence en plus, un James un peu moins puéril, et Bond sera de nouveau incontournable sur grand écran smiley
Keenethic



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