Le dessin de Jean-pierre Danard reste élégant et très dynamique. Les scènes d’action sont fort bien cadrée et les formes plantureuses de Marlysa siliconées devrait ravir les adolescents pré pubères.

Hélas, l’histoire s’enlise et souffre du syndrome de l’élastique qui n’en finit pas de contaminer bon nombre de production des éditions soleil : l’intrigue est au départ digne d’intérêt mais au lieu d’avoir pour objet de conter une histoire en un nombre de volumes définis, rythmée et passionnante (L’épée de Cristal, La Quête de l’Oiseau du temps, Légendes des Contrées Oubliées pour ne citer que quelques titres fort réussis d’Héroïc Fantasy), les auteurs cherchent à tirer l’intrigue au maximum et, à l’instar de l’élastique, à la longue, ça casse…
Bien que la série manquait parfois de rythme le premier cycle, sans être un chef d’œuvre, faisait partie de ces série qu’on lisait avec plaisir et dont l’intrigue n’avait d’autre but que de nous divertir.
Mais de fait, les tomes 6 et 7 sont clairement de trop et ce septième album qui vient conclure un diptyque ne parvient pas à soulever l’enthousiasme du lecteur… Ce tome, comme le précédent, manque de rythme et d’originalité pour se détacher des autres BD d’heroic fantasy qui pullulent chez Soleil.

Toute les bonnes choses doivent avoir une fin et mieux vaut finir en beauté que d’agoniser trop longtemps…