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Adèle Blanc-Sec
Adèle Blanc-Sec



Fiche descriptive

Aventure

Luc Besson

Louise Bourgoin, Gilles Lellouche, Mathieu Amalric...

14 avril 2010

1h47

Chronique

En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique !

Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale.

Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...
un bon film !


Rocambolesque divertissement
Rocambolesque divertissement
L'adaptation d'Adèle Blanc-sec, l'une des première héroïne de la BD, était pour le moins attendue. Revenant sur son idée étrange de ne faire que dix film, Luc Besson revient derrière la caméra pour donner vie à ce personnage emblématique de a BD...

On y retrouve avec délectation ce qui fait l'univers de cette série emblématique signée Jacques Tardi : des personnages détonants aux trognes incroyables, des scénarios d'aventures loufoques et abracadabratesque avec des rebondissements aussi improbables que jubilatoires, une forte dose d'anarchie (les institution sont tournées en ridicule, dont les cognes qui n'y sont guère présentés à leur avantages)... Avec une mention spéciale à l'irrésistible momie...
Tardi laissait alors libre cours à son imagination débridée, inscrivant les aventures de Blanc-Sec dans lalignée des feuilletoniste du début du siècle dernier...

Les acteurs semblent tous droits sortis de la BD pour prendre vie : l'incroyable Jacky Nercessian (en Espérandieu halluciné) à Philippe Nahon (en Professeur Ménard plus vrai que nature), en passant par Gerard Chaillou et l'hallucinant Mathieu Amalric (méconnaissable en Dieuleveult) sans oublier une Louise Bourgoin qui se tire plutôt bien de l'écueil d'incarner à l'écran ce personnage emblématique, féministe avant l'heure, drôle, énergique et emmerdante à la fois... Sa légendaire aptitude à faire la gueule s'efface souvent derrière un sourire charmeur mais le personnage est plutôt bien campé.

L'intrigue est un agréable mixage entre plusieurs albums dont on retrouve avec un certain plaisir certaines scènes directement calquée sur les planche de l'album, une sorte de patchwork globalement assez réussi... L'introduction, que certains jugent trop inspirée de l'Amélie Poulain de Jean-Pierre est pourtant extrêmement fidèle à celle de Momie en Folie et la reconstitution des décors, dont les appartements d'Adèle et sa mémorable salle de bain, est saisissante.
Le prologue égyptien qui fait d'Adèle une sorte d'Indiana Jones au féminin est peut-être une légère fausse note, à ranger aux côté de l'effet spéciaux douteux d'Adèle chevauchant la Bête... Film grand public oblige, les aspects les plus sombres de l'intrigue ont été lissés, et certains personnages pourtant haut en couleur sont étrangement absents du casting... Mais on se laisse prendre avec plaisir par les rouages de l'histoire et l'ensemble se tient plutôt bien...

Adèle Blanc-Sec n'est certes pas le film du siècle, ni même de la décennie... Mais en tant que film d'aventure mêlant comédie policière et occultisme bon enfant, le film est un fort agréable spectacle familial qui devrait ravir les amateurs de la BD autant que les autres...

A noter qu'il faut rester pour une scène post générique qu'il serait dommage de rater...
Le Korrigan




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Inspiration jeux de rôle

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Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.