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Total Recall : Mémoires Programmées
Total Recall : Mémoires Programmées



Fiche descriptive

Anticipation

Len Wiseman

Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel

15 août 2012

122 minutes


Chronique
Total Recall : Mémoires Programmées
une déception.

Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?
un film a oublier...


une déception.
J'aurais pu ajouter beaucoup de choses dans le titre de ma critique, mais en fait, selon moi, ce film ne le mérite pas. Ce n'est, en effet, qu'une déception. Juste une déception.

Evidemment, ce film va plaire au jeune spectateur de moins de vingt-cinq ans d'aujourd'hui. Il y a tous les ingrédients pour plaire : de l'action, de l'action, de l'action, des musiques trépidantes, de l'action, quelques effets spéciaux plus ou moins discrètement incrustés, de l'action, de l'action, de la science-fiction, de l'action, et de l'action. Oh, et puis, encore de l'action.

...Vous ai-je dit que ce film n'était pas un film de science-fiction, mais un film d'action ?
Oui, bien sûr, on trouve des robots bizarres, une société bizarre, des personnages bizarres et les fameuses machines à fabriquer des souvenirs issus de la nouvelle de Philp K. Dick...

Mais les incohérences se poursuivent dans ce film d'un bout à l'autre : par exemple, la Terre, victime de pollutions radio-actives indéterminées (et indéterminbales pour le spectateur) ne connaît plus que deux zones habitables : la méchante Grande-Bretagne et la gentille Australie. Evidemment, film hollwoodien oblige, les méchants ne peuvent PAS être des américains... Donc allons-y pour les anglais, simplifions le monde à outrance dans un manichéisme imbécile et oublions toute cohérence des enjeux politiques qui étaient (au moins) présents dans la version "martienne" de Paul Verhoeven sortie en 1990, qui expliquait, au moins, pourquoi les "méchants" voulaient faire main basse sur le contrôle des mines des colonies martiennes.

Quand on a vu Schwarzy, dans sa meilleure période, nous régaler de ses répliques mythiques ("Deux s'maines... Deeeeux s'maiiiiines !"), ou se retrouver plonger dans un dilemme psychologique, devant choisir entre la probable lobotomie ou le combat incertain pour une liberté précaire, et qu'on se retrouve dans un film de cours-poursuite qui fait boum ! badaboum ! ça donne quand même envie de pleurer, il faut bien le dire...

Ici, les terriens prennent un train qui passe par le centre de la Terre (qu'on m'explique comment ils font pour ne pas fondre dans le coeur magmatique de la planète, et surtout, quel intérêt il y a à creuser alors qu'on pourrait envoyer des avions stratosphériques, qui ressembleraient davantage à des vaisseaux exotiques que ce tunnel grotesque et, en prime ce qui, apparemment, reviendrait néanmoins bien moins cher quand on voit la gueule des engins !)
pour rejoindre l'Australie frabriquer dans des usines l'armée robotique qui servira à leur propre asservissement pour le compte de la Grande-Bretagne (un stratagème tout-à-fait risible lorsqu'on se rend compte qu'il n'y a pas le moindre intérêt à asservir un pays qui travaille DEJA pour soi, qu'on m'explique donc l'intérêt d'envahir ce qui nous appartient déjà ?!)

Bref, entre incohérences et absurdités, ce film est tout simplement grotesque et les personnages s'agitent sans qu'il y ait moyen de comprendre -même vaguement- quel enjeu les pousse ainsi à s'entre-tuer... Mais pourquoi ? Mais pourquoi ? Mais expliquez-moi : pourquoi ?!
Edouard



Inspiration jeux de rôle

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Cyberpunk est le premier jeu de rôles à exploiter le thème littéraire du même nom. Il est donc fortement inspiré des romans de William Gibson, Walter Jon Williams, Bruce Sterling, Allec Effinger, Pat Cadigan, etc. L'expression cyberpunk vient du mot cybernétique, la science de la communication entre l'homme et la machine, et du mot punk : mouvement musical et social du début des années 80 ayant lancé le slogan "no future". Le mélange des deux nous plonge dans un futur proche et sombre, où la technologie est omniprésente tandis que la décomposition sociale atteint son paroxysme. ..