Le Hobbit, c’est un petit jeu de carte malin et superbement mis en image par Ted Nasmith, un auteur qui a mis en image l’uivers de Tolkien avec le talent que l’on sait…
des principes généraux
Le hobbit, c’est un jeu asymétrique où une partie des joueurs incarnent des figures des peuples libres (Bilbo, Thorin et Gandalf) alors que l’autre, moins nombreuse, incarnent les forces maléfiques (Smaug le dragon et Bolg). Mais alors les forces du mal partent avec un handicap (numérique)? Eh bien non car les joueurs incarnant les grands méchants reçoivent plus de cartes e doivent en écarter certaine, un peu comme un chien au tarot, pouvant se ménager des coupes ou se débarrasser de cartes encombrantes!
Le jeu s’inspire des mécanismes de la belotte, à ceci près que si on est obligé de fournir la couleur demandée, on n’est jamais obligé de couper… Et, surtout, on ne marque pas de point ici mais la personne ayant remporté le plis pourra soigner, blesser ou équiper les joueur avec les cartes remportées… Chaque personnage distribuant ses cartes avec une règle qui lui est propre… Entre Thorin (rapidement surnommé le fou par ses alliés) qui réparti les cartes aléatoirement entre les tous joueurs, Bilbo qui en donne une à un joueur et en conserve une pour lui, Gandalf et Smaug qui peuvent en donner une à chaque joueur et Bolg qui doit en donner une à un autre joueur, les choix sont multiples et sont autant de dilemme au moment d’abattre sa carte!
de l’avis
La mécanique parfaitement huilée concoctée par Martin Wallace s’avère pour le moins intéressante et plusieurs parties seront nécessaires pour en apprécier tout le charme et la subtilité… Pourtant, le jeu se jouant au maximum en deux donne, le hasard qui réparti les cartes (bien qu’atténué pour les forces maléfiques par le nombre de carte qui leur sont distribuées) est pour le moins déterminant. Alors qu’une partie de belotte (dont le jeu s’inspire) se joue en une dizaine de donnes, lissant l’effet du hasard sur la longueur, une partie du
Hobbit reste sous l’emprise du hasard…
Pourtant, c’est avec un réel plaisir que les parties s’enchaînent. Les forces du mal semblant plus à même d’emporter la partie, il y a un vrai challenge pour Bilbo, Gandalf et Thorin (le fou) pour renverser la vapeur et faire gagner les Peuples Libres…
On aime...
la beauté des illustration
L’originalité (et la subtilité!) des règles
une belotte revisitée à la sauce wallace
L’aspect asymétrique du jeu
l’envie d’y rejouer immédiatement
On n'aime pas...
La place du hasard