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Sous les pavés, les entrailles
Catacombes



Fiche descriptive

Histoire

Catacombes

Tome 3

Jack Manini

Michel Chevereau

Jack Manini

Glénat

Grafica

10 avril 2013

Chroniques
Le diable vert
dans les méandres de l'histoire
L'Ogre, le Zazou, la Résistance
le mystère s'épaissit...
Sous les pavés, les entrailles
L’éternel recommencement

Alors qu'elle effectuait une mission pour la Résistance, Jeanne Chiavarino disparaît dans les catacombes le 20 août 1944... 24 ans plus tard, son fils Antoine tente d'éclaircir le mystère de sa mort. À son tour, il s'engouffre dans les entrailles de Paris, sans se douter qu’il va y rencontrer ses propres démons... Dénouement d’une trilogie fascinante de Jack Manini dessinée par Michel Chevereau, qui mêle l’histoire de France de la Seconde Guerre mondiale à Mai 68 à des fantasmes urbains : sous les pavés, l’horreur…
un bon album !


L’éternel recommencement
Avec Sous les pavés, les entrailles s’achève la trilogie de Catacombes. Le scénario, amorcé dans la tourmente de l’occupation trouve sa conclusion dans les évènements de mai 1968, vingt-quatre année après la disparition de Jeanne Chiavarino dans les sous-sols de la capitale. Alors que les étudiants battent le pavé, de sourdes menaces remontent des entrailles de la capitale, réveillant un passé doublement enfoui…. C’est dans cette période troublée qu’Antonin va tenter d’élucider la disparition de sa mère. Mais d’étranges évènements vont peu à peu bouleverser son quotidien, comme si sa vie lui échappait, peu à peu. Le mystère prend peu à peu corps, pour un final dantesque…

L’intrigue reste à la lisière du fantastique, avec cette inquiétante société qui s’est développé dans les sombres galeries de paris, transformées en ossuaires au XVIIIe siècle en catacombes avec le transfert des dépouilles du cimetière des Innocents. Catacombes apparaît comme un conte moderne, ancré dans la réalité mais teinté de mysticisme sinon d’ésotérisme avec en filigrane la lutte du monde d’en-dessous symbolisant les Enfers et les Abysses, royaume de Lucifer et sources du Mal, avec le monde d’en haut. La mise en abîme de l’histoire d’Antoine et de celle de Jeanne apporte au récit un relief saisissant annonçant d’une certaine façon la chute du récit…

Le dessin réaliste et précis de Michel Chevereau pose avec efficacité le décor du Paris de mai 68 alors que la colorisation de Jack Manini, aux manettes du scénario, s’avère efficace, conservant la force et la nervosité du trait. Les sous-terrain conservent leur atmosphère inquiétantes et mystérieuses, se nimbant de fantastique par le truchement d’une colorisation percutante.

Avec cet album s’achève cette trilogie historique qui flirte avec le fantastique tout en restant ancré dans notre réalité. Surprenante et déstabilisante, l’intrigue concoctée par Jack Manini n’en reste pas moins délectable.
Le Korrigan




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