Haut de page.

L'espoir
Zombie Walk



Fiche descriptive

Horreur

Zombie Walk

Tome 2

Giuseppe Manunta

Giuseppe Manunta

Les Editions du Long Bec

Fantastik

5 juin 2015

9791092499148

Chroniques

Quand une horde de véritables zombies défile dans la ville...

Nous retrouvons les deux personnages principaux du premier album, Mary et Franck, quelque part dans le nord de l’Italie, où leur ballon dirigeable s’est posé… Par ailleurs, à Marseille, nous découvrons de nouveaux héros, Laura et Fabio. Tous sont en proie à tout un continent envahi par les zombies, où la seule planche de salut semble être la voie maritime….

Mais avant d’en arriver là, nos personnages vont être confrontés aux bassesse de l’âme humaine, surtout en ces temps plus que troublés : les uns vont notamment rencontrer un mystérieux seigneur complètement mégalo, tandis que les autres croiseront la route des membres du laboratoire pharmaceutique de sinistre mémoire, à l’origine de l’épidémie de morts-vivants …

Tout cela dans un cocktail explosif mêlant action et fantastique, où le trait alerte de Giuseppe Manunta fait merveille !
un bon album !


L’espoir de (sur)vivre
Zombie Walk, planche du tome 2 © Les Editions du Long Bec / ManuntaAprès un premier tome proposant un scénario original s’ancrant dans la désormais célèbre Zombie Walk strasbourgeoise (cette manifestation se déroulant en marge du festival du film fantastique est l’une des plus grande d’Europe!), Giuseppe Manunta revient seul aux commandes avec un second tome dépaysant qui fera voyager nos survivants à travers une Europe dévastée par un virus meurtrier…

La pandémie dont l’épicentre est Strasbourg gagne peu à peu tout le continent. Franck, chercheur à l’origine du mal, accompagnée par une femme soldat, porteuse saine du virus, tentent tant bien que mal de survivre et cherchent à embarquer dans un navire qui devrait quitter Naples pour la haute mer. La société se réorganise pour tenter de faire face à l’épidémie. Certains s’octroient le titre de roi alors que d’autres cherchent à obtenir l’exclusivité d’un hypothétique vaccin pensant aux mirifiques profits même au milieu de l’horreur… Mais le virus contaminant la faune locale, des chiens aux oiseaux en passant par les moustiques, l’avenir de l’humanité semble plus que jamais compromis…

Zombie Walk, planche du tome 2 © Les Editions du Long Bec / ManuntaLe scénario concocté par Giuseppe Manunta fait une fois de plus la part belle à l’action. Mené tambour battant, son récit choral s’avère particulièrement efficace et rythmé. Respectant les codes du genre, mettant en exergue l’idée que le pire prédateur de l’homme est l’homme lui-même, il nous entraine à Marseille et en Italie. Un nouveau tandem est introduit pour développer un nouvel arc narratif : Fabio est prêt à tout pour sauver sa vie et celle de sa Laura, sa compagne, même aux pires extrémités… Démasqué, il ne devra sa survie qu’à ses talents de hacker que les membres de la sinistre Sarnex, entreprise pharmaceutique à l’origine de l’épidémie, compte bien mettre à profit pour retrouver Franck, seul à même d’enrayer le chaos…

Le trait nerveux et expressif de Guiseppe Manunta fait une fois de plus merveille. Le parti pris graphique consistant à se «contenter » du crayonné confère à l’album sa spontanéité et sa fraicheur. Ses cadrages, parfois vertigineux et résolument cinématographiques, confèrent à ses planches un dynamisme des plus appréciables.

Les «morts qui marchent» n’en finissent plus d’inspirer les auteurs du neuvième art… Tantôt drames psychologique, tantôt récit popcorn, chacun agrémente les zombies à sa sauce… Guiseppe Manunta privilégie les scènes d’action qu’il met en scène avec un redoutable sens du cadrage et du mouvement, le tout dans une ambiance très cinématographique… Zombie Walk s’avère être une série B divertissante qui utilise avec efficacité les codes du genre pour un récit qui se dévore avec un réel plaisir…
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche est référencée comme inspi pour 1 jeux de rôle.

Brain Soda propose à ses joueurs d'incarner des teenagers au sein de films d'horreur de série B ou Z, principales victimes d'innombrables Boogeymen dont les épisodes, bien que numérotés, ne se comptent plus. Les personnages, appelés Victimes, ne sont pas conscients de jouer dans un film. Ils ne voient pas que le monstre n'est que de la mousse de polyuréthane peinte au rouleau et bougée maladroitement par deux marionnettistes intérimaires. Ils ne se rendent pas compte que le manoir est fait en carton, ou que le sang a le goût de sirop d'érable. Pour eux, tout cela est on ne peut plus réel, et leur façon de parler est naturelle, pas le résultat de dialogues mal traduits et surjoués.