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Aubes pourpres
Le Méridien des brumes



Fiche descriptive

Fantastique

Le Méridien des brumes

Tome 1

Erik Juszézak

Antonio Parras

Dargaud

Décembre 2003

Chroniques

Fin du XIXème, Londres, un tueur sanguinaire terrorise la ville. Afrique Noire, même époque, un chasseur anglais devient un héros en sauvant un photographe, et se voit proposer de traquer le meurtrier.

Tout commence à Londres, un homme est retrouvé égorgé de façon sordide sur les docks. La police est sur les dents. Qui est ce serial-killer qui les nargue, signe 'l'équarrisseur' et demande une énorme rançon à la ville ? Au même moment, au coeur de l'Afrique Noire, un chasseur de fauves sauve de façon spectaculaire un photographe de presse et devient un héros.

Très vite, l'idée germe dans la tête des médias : faire revenir le chasseur à Londres pour qu'il traque l'Equarrisseur. Bientôt la chasse est lancée dans un Londres steampunk...

Note : l'intrigue n'est pas sans rappeler L'Instinct de l'Equarisseur de Thomas Day...
un bon album !


Attendons la suite...
Les prépublications s’annonçaient prometteuse, l’ambiance lugubre à souhait et l’époque victorienne, déformée par le prisme de la vapeur n’est pas pour me déplaire.

Le décor est celui de la Londres Victorienne, celle de Jack l’Eventreur, de Sherlock Holmes et de Conan Doyle. Mais, Steampunk oblige, cette réalité est distendue, la technologie, basée sur les machines à vapeur, s’est développé à outrance et est omniprésente.

Le Steampunk, ère de l’Aventure avec un grand A, et c’est avec fébrilité que j’attendais la sortie du premier opus de cette série prévue en deux tomes. La couverture, magnifique, prépare le lecteur à découvrir une version Steampunk de la sanglante affaire de l’Eventreur, dans une version nécessairement décalée…

Pourtant, si le décorum emprunte au genre Steampunk, ce dernier est assez peu présent dans l’intrigue, de ce premier tome. Il n’est que décor et en définitive, l’exotisme et le décalage qu’aurait pu apporter cette transposition dans un univers proche mais décalé, est étrangement absent, sinon en toile de fond, sans avoir de réel impact sur l’intrigue (dans ce premier tome tout au moins). Les personnages, s’ils sont intéressants, me semblent trop stéréotypés, manquant peut-être d’épaisseur… L’ensemble est toutefois fort honorable et l’on attend avec impatience le dénouement de cette sordide affaire…

On retrouve avec plaisir le dessin étrange et angoissant de Antonio Parras qui distille de la pointe de ses pinceaux des couleurs sombres et brumeuses, au service d’une mise en scène et d’un découpage bougrement efficace…

Une bande-dessinée intéressante dont il faudra attendre la conclusion pour se prononcer plus avant sur l’intrigue et ses mécanismes.

Note : le terme « Steampunk », formé sur « steam » (vapeur), semble avoir été inventé à la fin des années 80, en référence au genre cyberpunk, dont il serait en quelque sorte l’équivalent victorien. (dixit Olivier Legrand)
Le Korrigan




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Inspiration jeux de rôle

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L'univers de Château Falkenstein, la Nouvelle Europe, est une terre parallèle à la nôtre en 1870, où Bismarck joue le rôle du dictateur agressif, Jules Verne est Ministre des Sciences en France, la Bavière est un état indépendant qui résiste aux armées prussiennes grâce à d'improbables vaisseaux volants, la révolution industrielle bat son plein : c'est l'Ère de la vapeur, les dragons, les elfes et les lutins existent et participent même parfois à la vie politique, culturelle et sociale du vieux continent.
Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.