Fiche descriptive
14€95
Chroniques Chez Adolf, 1933 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Chez Adolf, 1939 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Chez Adolf, 1943 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 1945 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Mais les années passent et si les coups politiques du Fhürer redonnent à certains l’honneur perdu à dans le wagon de Rethondes, l’atmosphère devient de plus en plus irrespirable dans le petit immeuble bourgeois où il vit. Il assiste au durcissement du régime et se rend compte, peu après la mort de son ami Hugo, qu’il n’a pas un seul ami… L’heure du choix a-t-elle enfin sonné pour Karl ? Le scénario de Rodolphe fait un bond temporel de quelques années pour conduire Karl Stieg aux portes de la guerre. Un allemand ordinaire dans la tourmente… L’auteur poursuit son portrait distancié de ce professeur indécis qui a pris le parti de n’en prendre aucun tout en esquissant, par petites touches, à la façon d’un peintre impressionniste, un tableau lucide et cohérent de la société allemande à travers le prisme du microcosme des habitant d’un banal immeuble berlinois… Stieg n’a rien du héros, ni même de l’anti-héros… ![]() Ce second tome prend des allures de polar avec le meurtre d’Hugo qui intrigue et interpelle Karl Stieg et qui, par un tragique enchaînement d’évènements, vont, peut-être, le contraindre à s’impliquer d’avantage… Car sans le vouloir, il s’est fourré dans un sacré guêpier et ce qu’il a appris sur la réalité des camps ne peut qu’ébranler durablement son passéisme… Dans des décors éclairés par les subtiles couleurs de Dimitri Fogolin, Ramón Marcos fait évoluer des personnages particulièrement convaincants, allemands ordinaires confronté à des évènements qui ne le sont pas… Partisans zélés du nouveau régime, patriotes convaincus, dissidents ou opportunistes se croisent dans cette tragicomédie historique et humaine… L’auteur espagnol parvient à retranscrire leurs états d’âme dans leurs physionomies et dans leurs postures et l’indécision comme les doutes qui gagnent peu à peu Karl se lisent sur son visage… ![]() ![]() A travers ce récit pour l’heure sans héros, Rodolphe nous entraîne dans une période troublée et incite lectrices et lecteur à s’interroger sur ce qu’ils auraient faits, simples quidams, comme avait pu le faire Philippe Richelle dans ses sublimes et troublants Amours Fagiles. Chez Adolf, du nom de la brasserie située au bas de l’immeuble de Karl Stieg, nous brosse un portrait édifiant d’une Allemagne qui s’apprête à basculer dans la guerre… Pourquoi fallait-il que ce soit à ce moment précis que cette évidence me tombe dessus ? […] Mon dernier vrai ami, c’était Hugo… Marti et Walter sont tous les deux morts au front en 17. Stefan, lui, a carrément disparu. Comme Gertrud… Cette pauvre Gertrud… Et même avec la meilleure volonté du monde, je ne peux pas considérer Poost ou Adolf comme des amis…Karl Stieg
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