Fiche descriptive
15€90
Chroniques Manhattan Jungle ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Hudson megalodon ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Central Dark ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() L’unité est néanmoins prête à tout pour sauver Virgil Price, l’un des leurs dont l’avion s’est crashé dans la zone. Ils l’ignorent encore mais le pilote a été récupéré par la Reine des Amazones qui compte bien se servir de lui pour comme mâle reproducteur. De son côté, la pétillante Betty qui, bien qu’elle ne veuille pas le reconnaître, en pince pour Virgil est quant à elle prête à tout pour retrouver Spit, son fidèle teckel, qui a été parachuté au cœur de la jungle… un récit jubilatoire plein d’audace et d’inventivité Révélé par Carnivores avant de dessiner un cycle de la Ballade au Bout du Monde et d’enchaîner avec Edward John Trelawnay, série d’aventure steampunk avant l’heure, le déjanté Krän ou l’impressionnante transposition de l’Odyssée, Ulysse 1781, Eric Herenguel nous entraîne dans un univers délicieusement uchronique qui s’appuie le jubilatoire postulat que Kong, dernier représentant d’une espèce de primate gigantesque, n’a pas été vaincu et règne en maître sur un Manhattan envahi par des créatures censées avoir disparu depuis le Crétacé… ![]() S’inscrivant dans une veine feuilletonnesque, comme on pouvait s’y entendre avec la prépublication sous forme de fascicules édité en anglais par les éditions Caurette, le récit est formidablement rythmé et Eric Herenguel mène de main de maître différents récits parallèles qui viennent s’éclairer l’un l’autre et nous révéler les origines des étranges créatures qui hantent Manhattan ou de ce mystérieux clan d’Amazone qui vit en son cœur… Difficile de savoir ce que nous réserve l’auteur pour le troisième et hélas dernier tome de la série tant il a tissé les contours d’un univers baroque et follement enthousiasmant qui plus est truffé de références et de clins d’œil aux films de genre… un dessin nerveux et dynamique et un encrage somptueux Mais si le background luxuriant et le scénario choral s’avère aussi entraînant que captivant, le dessin n’est pas en reste, loin s’en faut ! L’auteur semble avoir pris un immense plaisir à mettre en scène ses somptueux avions, des voitures aux courbes élégantes ou des dinosaures terrifiants qu’il met en image avec un trait incroyablement dynamique et un encrage tout simplement époustouflant. Si sa mise en scène est d’une redoutable efficacité, l’artiste parvient à retranscrire l’atmosphère des récits d’aventure des années 50 tout en apportant une remarquable touche de modernité grâce à un sens de la composition confondant. J’avoue admirer le travail de l’artiste depuis ses premiers albums mais avec the Kong Crew, un palier semble avoir été franchi par un auteur au sommet de son art.![]() ![]() Avec The Kong Crew l’auteur nous entraîne dans une savoureuse uchronie fictionnelle où Kong aurait vaincu et règnerait en maître sur une île de Manhattan transformée en jungle urbaine peuplée de dinosaures et habitée par une tribu d’amazones. Membre de l’unité d’élite chargée d’empêcher toute créature de sortir de cette zone interdite, Virgil Price et Spit, son fidèle teckel, se sont crashés au cœur de cette jungle hostile et ses équipiers vont tout mettre en œuvre pour les retrouver. Servi par un dessin remarquable, un encrage somptueux et follement dynamique et un découpage rendant hommage aux aventures pulps des années 50, le récit choral concocté par Eric Herenguel s’avère aussi dynamique qu’entraînant… On regrette presque que l’histoire s’achève dans le prochain tome tant l’artiste a su composer un univers dense et foisonnant bougrement original dont les secrets se dévoilent par bribes… Si je dois transformer cette zone en parking, ça ne me dérange pas. J’aime l’odeur du napalm au petit matin. Je vais vous le ramener votre bonhomme.Colonel Dewight
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