Après la mort de ce grand-père qu’elle aimait tant mais qu’elle n’a que trop peu connu, Alia et ses parents aménagent dans sa maison. En explorant le manoir pour choisir sa nouvelle chambre, Alia est attirée par une lueur aveuglante émanant d’une armoire. Dans celle-ci, la jeune fille trouve un uniforme et un insigne ainsi qu’une lettre rédigée par son grand-père à son attention…

En voyant descendre Alia vêtue de ce costume, une lettre vierge à la main, ses parents se demandent en aparté si elle n’a pas hérité des étranges capacités de son aïeul… Remontant dépitée à l’étage, son regard est attiré par une étrange souris lumineuse qu’elle suit… Alia bascule alors dans un autre monde, sorte de stase temporelle où des enfants de son âge étudient l’art de chasser des fantômes… Tout laisse à penser qu’elle possède des talents insoupçonnés pour cet art…

Alors qu’elle se fait de nouveaux amis et s’attire quelques la jalousie d’autres collégiens, elle ignore qu’une sourde et terrible menace rôde dans l’école, menaçant son existence même…

Pour son premier album, Brunowaro esquisse les contours d’un univers envoûtant à la croisée des chemins entre Alice au Pays des Merveilles, pour l’univers baroque et fascinant qu’Alia découvre, et Harry Portter, pour l’école même qui évoque, par bien des aspects, à commencer par la Salle Commune, l’Ecole de Poudlard…

Mais, dans ces murs anciens et vénérables où officiait le grand-père d’Alia, navigant entre les deux mondes, on n’y enseigne pas la magie mais l’art de chasser les fantômes, classés en trois catégories du plus insignifiant au plus terrifiant… A l’instar du lien unissant le Professeur Dumbledore à Harry Porter, la jeune fille va d’emblée tisser un lien privilégié avec Mme Brombrette, directrice de Floralie, réputée pour être la meilleure école de magie de chasseurs de fantôme du pays… On le voit, toute ressemblance avec le monde magique de J.K Rowling n’est clairement pas le fruit du hasard ! Comme si cette féérie ne suffisait pas à captiver l’auditoire auquel l’album se destine, Alia se voit doter d’attributs félins lorsqu’elle franchit le miroir… Tellement o kawaï !

Clairement inspiré du manga, le dessin expressif et plein de douceur de l’auteur est pour les jeunes lecteurs une véritable invitation au rêve et à l’aventure, alors que les couleurs féériques dont Brunowaro nimbe ses planches pose avec finesse cette atmosphère magique qui baigne le récit.

S’inspirant clairement de l’univers de J.K. Rowling, le monde d’Alia, chasseuse de fantôme n’en n’est pas moins original et envoûtant…

Avec son style manga, joliment servi par une mise en couleur féérique, Brunowaro tisse un univers original et merveilleux où il fait évoluer une fillette attachante qui va, comme Alice en son Pays des Merveilles, découvrir un monde fascinant et dangereux…

Cette mise en bouche ravira n’en doutons pas les jeunes lecteurs et lectrices auquel Alia, Chasseuse de Fantômes se destine… Gageons qu’à l’instar de leurs parents guettant le nouveau tome d’Harry Potter, ils seront à l’affût de la publication des prochaines aventures de cette chasseuse de fantôme…

- Mes parents vont s’inquiéter… Je dois rentrer chez moi. Et puis on est où ici ?
- Bah, Floralie est la meilleure école de chasseurs de fantômes du pays.dialogue entre Alia et sa nouvelle amie