Fiche descriptive
14€95
Chronique | ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Plutôt que de perdre des soldats dans ces vaines tentatives, le Gouverneur décide d’envoyer des repris de justice, meurtriers, tueur à gage ou terroristes, qui, n’ayant plus rien à perdre, devraient prêts à tout pour franchir le mur en échange de leur liberté… Six prisonniers sont extraits de la sinistre Prison de Kadinguirra pour être envoyés sur Kepler… Après avoir tenté d’échapper à leur destin, les six prisonniers sont contraints de traverser le mur et de se retrouver au cœur même de l’Enfer où une brume inquiétante transforme les hommes en des monstres difformes et meurtriers. Ils ne manquent pas de ressources mais cela suffira-t-il pour survivre en cette zone inhospitalière ? ![]() un trait puissant et réaliste et une colorisation à couper le souffle Car c’est d’abord graphiquement que l’album attire le chaland. Composées avec le plus grand soin et portée par un sens de la narration confondant, les planches sont de toutes beauté. Le trait puissant et réaliste de l’artiste nous immerge avec force dans cet univers dystopique et futuriste où une théocratie n’hésite pas à sacrifier soldats et prisonniers pour mettre la main sur une gigantesque source d’énergie… Son approche graphique lui permet de retranscrire avec acuité les atmosphères oppressantes qui règnent sur Kepler-452 b ou dans les entrailles de Zwicky Prison où la violence et l’arbitraire règnent en maître à l’ambiance jusqu’à celles baignant des bars interlopes où le centre névralgique du pouvoir au cœur de la cité de Kadingirra… Plein de ressources et d’initiatives, ses six salopards extrait de leurs geôles pour tenter de franchir le mur sont inquiétants à souhait et leur sale caractère et leur froide détermination transparaissent dans leurs attitudes et leurs apparences. Les scènes d’action sont particulièrement bien rendues grâce à des cadrages incisifs et percutants et un sens du rythme épatant… ![]() un récit de SF violent et captivant Philippe Pelaez fait une nouvelle fois montre de ses talents de narrateur en signant un scénario rythmé et entraînant tout en posant les bases d’un univers dystopique dense et foisonnant. La structure narrative de l’histoire est remarquable tant le scénariste parvient à nous happer dès les premières pages de l’album… Une première planche sanglante et sibylline qui s’efface rapidement alors que le lecteur découvre ce noir horizon qui donne son nom à la série et que des soldats tentent de franchir avant de périr d’une mort atroce… Puis vient le plan machiavélique d’un militaire lassé de sacrifier ses hommes et qui songe, à juste titre, que seuls des dingues pourrait traverser le mur sans mourir… La présentation de ces barjos qui, en échange de leur liberté est menée sur un rythme impressionnant par le truchement de flashback bien sentis tandis que leur voyage d’approche vers Kepler-452 b, tendu à souhait, donne la mesure de leurs capacités d’adaptation et d’initiative… Philippe Pelaez est décidemment un scénariste captivant qui aligne les excellents albums sur un rythme hallucinant…![]() ![]() Dans un futur lointain, un gouvernement théocratique tente d’accéder à une gigantesque source d’énergie situé sur la planète Kepler-452 b derrière un mur infranchissable. Après avoir perdu plusieurs soldats dans de vaines et sanglantes tentatives, il est décidé de réunir une bande de six dangereux prisonniers contraints de tenter l’aventure en échange de leur liberté… Révélé par l’oppressant western Catamount, Benjamin Blasco-Martinez signe un album somptueux porté par un trait réaliste, des couleurs fascinantes et un découpage impeccable au service d’un scénario solidement charpenté que le scénariste parvient à dérouler sur un rythme haletant tout en esquissant les contours d’un univers futuriste et dystopique particulièrement glaçant… Sitra Ahara amorce un récit passionnant qui ravira tout fan de SF… - Salut les tarés ! Nous approchons de Kepler, alors je vais vous faire un topo rapide. Vous allez être libérés un par un pour rejoindre le sas à l’arrière ; vous y trouverez un équipement militaire sans les armes. Lorsque la navette se sera posée, vous descendrez et vous vous attacherez les uns aux autres avec du filin magnétique qui se trouve sur vos combinaisons ; pas de soucis, l’air de Kepler est respirable. Vous verrez devant vous un écran noir, comme un rideau de pétrole ; Impossible de le rater, il s’étale su des kilomètres. Vous devez le franchir.
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