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Arsène Lupin
Arsène Lupin



Fiche descriptive

Aventure

Jean-Paul Salomé

Romain Duris, Kristin Scott Thomas, Marie Bunel...

13 Octobre 2004

2h10

Chroniques

Détourner l'attention, voilà la clé. Si tu t'en rappelles, personne ne t'arrêtera jamais.

Tels sont les derniers mots prononcés par le père d'Arsène Lupin avant d'être assassiné. En grandissant, le jeune orphelin devient un voleur insouciant, détroussant l'aristocratie parisienne grâce à son charme redoutable. Sa rencontre avec une ensorcelante aventurière, la Comtesse de Cagliostro, va transformer le pickpocket débutant en voleur de haut vol.

Lancé sur la piste du trésor perdu des rois de France, que convoitent une obscure confrérie royaliste, le jeune virtuose multiplie les coups d'éclat : attaque d'un train lancé à pleine allure, course-poursuite dans les catacombes parisiennes, vol spectaculaire à la cathédrale de Rouen. Mais sa quête va être perturbée par sa passion aveugle pour la vénéneuse comtesse.
un film plutot moyen...


grosse fatigue
Blockbuster du cinéma français, Arsène Lupin était attendu au tournant. Après un peu reluisant Belphégor, Salomé puise à nouveau dans le patrimoine français en s’attaquant à présent au personnage emblématique de Maurice Leblanc.

Cette suite d'aventures romanesques se propose d’adapter « La Comtesse de Cagliostro », sombre nouvelle écrite par Maurice Leblanc en 1924, et qui raconte la jeunesse d’Arsène Lupin.

Le rôle titre est endossé par Romain Duris, que Péril jeune révéla au public et qui fut beaucoup dans le succès de « L'Auberge espagnole », tous deux de Cédric Klapisch. Son interprétation de Lupin est des plus honorable et les autres acteurs jouent plutôt bien leurs rôles. C’est ce qui sauve sans doute ce film à l’intrigue par trop alambiquée, trop touffuse et surtout trop confuse. On a la furieuse impression que cela part dans tous les sens.

On a certes de l’action, mais elle n’est aucunement au service d’une histoire solide et bien charpentée. C’est un feu d’artifice d’effets spéciaux, omniprésents, sans doute réussis mais au final obsolètes. Les mouvements de caméra, étranges et quelque peu pénibles, ne sont pas sans rappeler ceux de Vidocq, qui fit lui aussi une très large part aux images numériques, aux mouvements de caméra emphatiques, aux envolées lyriques et aux pétarades dans l’azur… L’intrigue paraît secondaire, reléguée au second ou au troisième plan par une action omniprésente, noyée sous un flots d’effets spéciaux et de fantastique de bas étage.

En fait, le film pêche sans doute par excés d’ambition. A trop vouloir en faire, on passe à côté de l’essentiel et c’est bien dommage! Avec de tels moyens (financier) et de tels acteurs (Romain Duris et Kristin Scott Thomas), on aurait pu avoir un grand film d’aventure romanesque, au lieu de ce film boursouflé d’effets spéciaux, réussis mais inutiles…

Une grosse déception, pour Arsène Lupin qui méritait sans doute mieux…
Le Korrigan


un film plutot moyen...


Y'a t-il quelqu'un derrière la caméra?
Arsène Lupin promettait beaucoup, et déçoit d’autant plus.

On pouvait en effet attendre quelque chose d’un film français d’aventures rocambolesques à la distribution si soignée : Romain Duris, Kristin Scott-Thomas, Pascal Greggory,…
Mais si j’adore le premier, qui est à mon avis un des acteurs les plus talentueux de sa génération, je craignais qu’il n’ait pas le physique de l’emploi.
Et mes craintes se sont un peu confirmées…
On peine en effet à imaginer cet éternel jeune rebelle plutôt fin en expert de la savate quasi-invincible au corps à corps. Pourtant, le travail physique de l’acteur est remarquable. De plus, Romain Duris utilise fort bien son timbre particulier, et joue sans qu’on puisse lui faire de reproches le rôle du célèbre cambrioleur, en lui conférant des attitudes et des tons qui collent à l’idée que l’on peut se faire du personnage.
Kristin Scott Thomas, quant à elle, est à mon avis presque parfaite dans la peau sans âge de la Comtesse de Cagliostro. Mystérieuse, sensuelle et parfois cruelle, elle est une cristallisation de la femme fatale, à la beauté vénéneuse.

Mais cela n’est rien en comparaison de la pauvreté des ficelles du scénario, qui saborde de toute façon le travail des acteurs. On saute de scènes d’actions en scènes d’action. Vous êtes partis aux toilettes ? Il va falloir revenir en arrière, vous avez déjà raté deux étapes du script smiley et vous ne comprenez plus rien à ce qui se passe…
On se demande comment, à ce niveau de production, on peut cautionner ce montage minimaliste sans queue ni tête qui nous abreuve en un temps record de cascades et de combats de coqs. On passe ainsi d’une nuit d’amour à une lutte à mort au saut du lit, littéralement ; et ce n’est qu’un exemple parmi une pléthore d’autres.

Il n’est pas besoin d’en dire plus. Vous aurez compris que le film de Salomé est une adaptation étriquée et caricaturale des aventures d’Arsène Lupin. Une suite était envisagée, espérons qu’elle nous permette enfin de crier « aux loups ! » avec plaisir…
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

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Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.