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1939 : Et l'eau devint rouge
Elias Ferguson



Fiche descriptive

Album pour Enfant

Elias Ferguson

Tome 3

Simon Second

Lender Shell

Albertine Ralenti

Vents d'Ouest

24x32

4 Juin 2024


15€95

9782749310084

Chroniques
1937, l'Héritier
Le poids de l’héritage
1938, les Océans de Feu
Veillée d’arme
1939 : Et l'eau devint rouge
Soixante et onze ans après…

Après une entrée remarquée dans le monde des affaires, Elias a réussi à reprendre les rênes de l’entreprise familiale : un héritage lourd à porter puisque son père ambitionnait de créer le premier train sous-marin capable de relier les USA à l’Europe ! Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité mais en pleine guerre avec l’Allemagne nazie, Elias refuse de que cette technologie serve des intérêts de guerre et sème la destruction.

Il est d’accord pour assister Sir Cavendish dans la recherche de renseignement, le sauvetage et la logistique pour les civils mais il refuse d’avoir du sang sur les mains. Hélas dans ce contexte, il va devoir faire face aux menaces des bathyscaphes allemands, aux vols de technologie et aux sabotages… S’il n’agit pas sa compagnie risque de subir de graves dommages.

Alors qu’il se demande si Basil Lockhart pourrait être un traitre, un membre du cabinet du ministre l’aborde : il pense que la compagnie peut être utile à d’autres choses que des missions de combat et leur révèle l’existence d’une mystérieuse machine de codage qui permet aux allemands de communiquer : La machine Enigma. Si Elias parvient à s’emparer d’un exemplaire, Sir Cavendish pourrait négocier une sortie de crise. Elias accepte cette voie plutôt que tuer, combattre et voir mourir les siens… Mais ce conflit va endurcir son âme. Notre héros incertain est devenu un homme d’affaire redoutable.
un bon album !


Soixante et onze ans après…
Elias Ferguson, planche du tome 3 © Glénat / Shell / Second / Ralenti1939. Le monde est au bord du gouffre. Brillant patron d’entreprise Elias Ferguson a donné corps au rêve de son père : créer le premier train sous-marin capable de relier les USA à l’Europe… Alors que la guerre contre l’Allemagne nazie fait rage, il refuse que la technologie de son entreprise serve à semer la mort et la destruction.

Il accepte néanmoins d’assister Sir Cavendish pour la recherche de renseignements et l’assistance aux population civiles… Mais il va devoir faire face aux menaces des bathyscaphes allemands et aux tentatives d’espionnage industrielle du IIIe Reich et sera contraint d’envoyer l’un d’eux par le fond, laissant des mères et des épouses éplorées sur les quais…

Tandis qu’il soupçonne Basil Lockhart d’être le traitre qui vendraient ses découvertes aux allemands, Elias est contacté par les américains pour participer à une mission visant à empêcher les allemands de construire la Bombe… Mais les anglais ne sont pas dupes et lui collent un chaperon pour l’accompagner, ce qui ne manque pas de provoquer la colère du bouillonnant capitaine d’industrie…


un récit d’anticipation rétrofuturiste qui s’inscrit dans ls sillage du Nautilus
Ce récit d’aventure scientifique et d’espionnage sous fond de seconde guerre mondiale s’inscrit dans la veine des récits de Jules Verne avec ce héros pacifiste qui ne souhaite pas voir ses inventions dévoyées et être utilisées comme arme de guerre et de destruction. On perçoit en germe la fougue et l’idéalisme d’un Capitaine Nemo dont la jeunesse a inspiré romanciers et scénaristes…

Elias Ferguson, planche du tome 3 © Glénat / Shell / Second / RalentiLe caractère bien trempé du jeune héros qui donne son nom à la série est le moteur de l’action alors que ses valeurs se heurtent à la realpolitik d’un monde qui a basculé dans la guerre. Poussé dans ses derniers retranchements, il va devoir se salir les mains et devenir l’un des acteurs du conflit annoncé… Humilié et manipulé, il n’y a guère que Kennocha qui parvient encore à apaiser ses tourments et calmer ses colères. Mais il n’est pas homme à se laisser dicter sa conduite et compte bien être en position d’obliger ses partenaires à tenir compte de ses désidératas. La fin de la trilogie pesant comme une menace lourde de conséquence renforce l’analogie avec l’œuvre de Verne mais laisse aussi un peu le lecteur sur sa faim, comme s’il manquait un épilogue à cette aventure…

Centré vers l’action, ce troisième opus est mis en scène par le dessin de Lender Shell, dessinatrice italienne qui signe avec Elias Ferguson sa toute première série publiée en France. La couverture capte parfaitement l’esprit de ce troisième opus avec un ennemi invisible pointé par le revolver de Ferguson qui méprise ceux pointé vers lui dans son dos tandis que Francis se désespère de la situation… Le trait épuré et les décors minimalistes pourront surprendre mais le travail de l’artiste n’en reste pas moins dynamique et efficace avec des combats aquatiques chorégraphiées comme des combats aériens.

Elias Ferguson, planche du tome 3 © Glénat / Shell / Second / RalentiPour leur première série, Simon Second et Lender Shell nous entraînent dans un récit d’anticipation rétrofuturiste se déroulant dans les années noires…

Brillant capitaine d’entreprise, Elias Ferguson a donné corps au rêve de son père : construire le premier train sous-marin capable de relier les l’Europe aux Etats-Unis. Mais alors que la seconde guerre mondiale se profile, ses inventions attisent la convoitise des alliés et des puissances de l’Axe. Refusant que son entreprise prenne part au combat, il accepte néanmoins des missions de renseignements ou de protection des civils. Mais il va être manipulé et prendre part bien malgré lui aux combats… Doté d’un tempérament bouillonnant, l’idéaliste Elias Ferguson n’est pas homme à accepter qu’on lui dicte sa conduite… Parviendra-t-il à ne pas se salir les mains malgré alors que le monde est au bord de l’abîme ?

Troisième et dernier volet d’un récit d’espionnage et d’aventure, 1939, et l'eau devint rouge est mené tambour battant, proposant au lecteur de nombreuses scènes d’action chorégraphiées avec soin par la dessinatrice italienne. Combiné à son sens du découpage énergique, son trait épuré rend le scénario de Simon Second plus entraînant encore et la conclusion cinglante de la série ne fait que renforcer la filiation avec l’œuvre de Jules Verne…


- Vous avez fait de nous des assassins, vous nous avez trompé !
- Tout doux… Vous êtes encore loin de ce que vous nous avez promis.
- Je n’ai rien promis du tout et…
- Je croyais que vous vouliez vous engager davantage ? Nos approvisionnements militaires et notre économie…
- Economie ? Qu’avez-vous fait de mes renseignements ?
- Les Camps ? Oui, c’est tragique. Mais nous considérons que c’est un problème allemand qui ne regarde que les allemands.
- Vraiment ? Dans ce cas, débrouillez-vous avec vos problèmes d’anglais. Moi, je suis un putain d’écossais.dialogue entre

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