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Final cut
Final cut



Fiche descriptive

Anticipation

23 Février 2005

Robin Williams, Jim Caviezel, Mira Sorvino...

1h 35min

Chronique

Evoluant dans un univers futuriste, les gens portent dorénavant des puces électroniques qui enregistrent leurs moindres faits et gestes. Lorsqu'ils décèdent, ces puces sont retirées, et les images enregistrées tout au long de leur vie peuvent alors être montées et diffusées lors de leurs obsèques.

Mais un jour, Alan Hakman, l'un des 'monteurs' les plus demandés, retrouve pendant l'un de ces montages une image de son enfance qui le hante depuis toujours. Cette découverte va l'amener à chercher la vérité sur sa propre histoire...
un bon film !


Des pistes intéressantes...
Conserver une trace de sa vie, garder une part de ses souvenirs, de son passé, de ses actions, de ces moments de joies ou de tristesses, de ces fragments de vie, laisser une trace indélébile de son passage sur Terre est un désir très humain.

A partir de cette idée, Omar Naim a bâti une intrigue autour d’une innovation technologique : une puce indécelable car organique qui enregistre tout ce que voit son porteur, de sa naissance à sa mort. Dès lors, quoi de plus naturel lors des funérailles que de brosser un portrait de ce que fut la vie du défunt? Et comme le chantait Brassens, une fois qu’ils ont cassé leur pipe, le temps passé est toujours joli. Et c’est là le rôle d’Alan Hakman, rendre la vie des autres plus belle, en gommant les erreurs de parcours, les comportement condamnables, les actions répréhensibles, afin que tous puissent garder du défunt une image positive et magnifiée.

Mais, en cette période troublée où l’on voit sur nos écrans proliférer les émissions de télé-réalité, l’idée de départ du film a un tout autre écho. Si votre voisin est susceptible de filmer chaque moment de sa vie, cela ne biaise-t-il pas les rapports que vous pourriez avoir avec lui? Qu’en est-il de votre liberté? de votre droit à l’image?

Le film est tout en finesse, plein de non dit, de choses subtilement esquissées et incite le spectateur à s’interroger sur la mémoire, les souvenirs, sur ceux qu’on oublie ou qu’on déforme, sur la réalité que l’on tort pour la faire correspondre à nos attentes…
Mais il souffre toutefois d’un défaut majeur : celui d’avoir voulu traiter de nombreux sujets ayant trait à la mémoire. Plusieurs sujets, proches, mais qui tirent chacun le film dans une direction opposée. Le film y perd dès lors en fluidité, ne faisant qu’effleurer chacune des facettes de la mémoire, sans approfondir suffisamment certaines des pistes esquissées.

Le film reste cependant intéressant un plus d’un titre, preuve en est, Télérama a détesté… Ce qui prouve qu’on a la un bon film smiley

Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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