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La Voix des Morts
La Voix des Morts



Fiche descriptive

Thriller

Geoffrey Sax

Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Chandra West

02 Février 2005

1h 38min.

Chronique
La Voix des Morts
Scrutez l'écran...

Avant le décès soudain et mystérieux de son épouse, l'architecte Jonathan Rivers se considérait comme un homme rationnel qui ne croyait pas à la communication avec les morts. Jusqu'à ce que Raymond Price entre dans sa vie en prétendant avoir entendu la femme de Jonathan, Anna, par EVP (Electronic Voice Phenomenon)...
un film plutot moyen...


Scrutez l'écran...
La Voix des Morts pose son intrigue à la manière d’un Blair Witch, en jouant sur une demi-vérité qu’elle installe en un petit préambule qui décrit l’existence des phénomènes d’EVP (Electronic Voice Phenomenon).
Vous en avez sans doute déjà entendu parler : il s’agit des parasites captés sur radio ou télé qui semblent vouloir dire quelque chose en lieu et place d’un infâme brouet de crachotis et de neige…Certains y voient des interférences ; d’autres, à force de manipulations techniques et d’imagination, y décèlent les messages de trépassés.

Tout commence par le portrait d’une famille très américaine, qui parvient à allier la réussite professionnelle (monsieur est architecte, madame écrivain) à l’amour sincère…
La cohabitation avec l’enfant de l’ex de Monsieur se passe pour le mieux, tout comme les relations entre les deux familles…Bref, nous sommes aux Etats-Unis…

Evidemment, tout cela est trop beau pour durer, et lorsque le héros (Michael Keaton) perd son épouse dans de mystérieuses circonstances, il fait la rencontre d’un homme qui prétend avoir reçu une communication d’elle en provenance de l’ « autre côté ».

En se lançant dans la quête de la voix de sa femme, Jonathan va découvrir à ses dépens que de sombres forces sont à l’œuvre de cet autre côté, et qu’elles s’amusent à manipuler les vivants qui leur accordent trop de crédits et qui les dérangent par leurs excursions.

L’ambiance est relativement soutenue, terne et brumeuse. L’intrigue, elle, est assez simple et lente mais elle a néanmoins soulevé mon intérêt, parce qu’elle mêle comme elle peut fantastique et intrigue policière...
Les effets spéciaux sont minimalistes mais les apparitions subliminales se prêtent à ce genre de budget. Michael Keaton n’y est pas mauvais, Deborah Kara Unger transparente, et c’est à peu près tout pour les visages à retenir. Le reste se passe entre l’écran et vous, littéralement.

Au final, vous avez là un divertissement qui vous « parasitera » agréablement l’écran.
Vous ne pourrez pas en tirer un miracle, mais, comme moi, vous en viendrez peut-être à trouver une piste de réponse quant au fait que l’on nous abreuve de tant de conneries dans les « mass media »…Des démons d’un autre monde smiley seraient donc aux commandes ?!…
Keenethic



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