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Faerie Hackers
Faerie Hackers



Fiche descriptive

Fantastique

Johan Heliot

Mnémos

15 avril 2003

Broché - 348 pages

Chroniques

Le royaume de Faerie puise sa magie dans l'Histoire de notre monde, la Surface.
Ses habitants croyaient vivre éternellement en paix, depuis qu'ils avaient relégué les démons au Rebut. Mais la grande tragédie du XXe siècle compromet l'équilibre entre les mondes : la Shoah attire en Surface le plus terrifiant démon de la création. Pour retrouver sa trace, le souverain de Faerie est contraint de faire appel à Lillshellyann, une fée renégate au caractère bien trempé, exilée à Paris à la fin du XXe siècle. Chaperonnée par le capitaine Lartagne, bretteur ténébreux et misogyne peu habitué aux usages de notre époque, Lillshellyann remonte la piste du démon évadé jusqu'à une startup spécialisée dans les mondes virtuels, Devil's Game. Enquêtant parmi les hackers, elle découvre alors qu'une menace inédite et horrifiante plane sur Faerie...
un bon bouquin !


Féerie Virtuelle
Johan Heliot est un auteur qui a su être prolifique ces dernières années : « La Lune seule le sait », « Pandémonium », « Reconquérants », « Obsidio »,…
Pour être honnête, je ne l’ai abordé que par le biais du présent ouvrage, parce que son sujet me paraissait innovant et que je suis particulièrement attaché à Faërie…

On retrouve donc une fée exilée au caractère bien trempée réquisitionnée par son roi pour éclaircir une sourde menace qui se situerait à l’interface entre notre monde et celui des croyances. Pour y parvenir, elle sera accompagnée du chevaleresque Lartagne, bretteur macho mais loyal. L’intrigue est assez originale, et surfe sur les nouvelles technologies tout autant que sur l’imagerie du vilain démon.

Mais si le cocktail est étonnant, je trouve qu’il manque quelque chose à l’œuvre. Peut être un souffle d’héroïsme ou une dose de piment (qu’est pourtant censé lui apporter le personnage de Lil) ? Après un démarrage accrocheur et décalé, j’ai l’impression que l’enquête proprement dite manque d’épaisseur et que l’on se retrouve un peu à patienter jusqu’à la scène finale en se contentant de mâchonner les détails de la révélation des agissements du démon fuyard. Reste malgré cela la galerie de personnages surprenante et attachante (pour les faeriques), et un combat titanesque entre le Roi et le Monstre.

Surtout, le livre vaut d’être lu pour son idée originale, véritable miroir de nos pratiques ludiques d’aujourd’hui, où paradoxalement la technologie nous permet de replonger dans la magie. Tiens, je vais casser du monstre sur le PC smiley, ça sauvera peut-être la vie à quelqu’un.
Keenethic

un bouquin plutot moyen...


décevant...
Le royaume de faerie puise sa magie dans l’Histoire de notre monde, la Surface. Ses habitants croyaient vivre éternellement en paix, depuis qu’ils avaient relégué les démons au Rebut.

Mais la grande tragédie du vingtième siècle compromet l’équilibre entre les mondes : la Shoah attire en Surface le plus terrifiant démon de la création. Pour retrouver sa trace, le souverain de Faerie est contraint de faire appel à Lillshellyan, une fée renégate au caractére bien trempé, exilée à Paris à la fin du vingtième siècle. Chaperonnée par le capitaine Lartagne, bretteur ténébreux et misogyne peu habitué aux usages de notre époque, Lillshellyann remonte la piste du démon évadé jusqu’à une start-up spécialisée dans les mondes virtuels, devil’s game.” (Extrait quatrième de couverture) Un peu décevant.

On s’attendrait à un livre beaucoup plus ambitieux, où la magie et le monde des hackers auraient été plus symbiotique. A l’inverse, Johan Heliot se contente de poser les deux décors, et encore. Le monde de faerie est dans une autre dimension - à tendance souterraine - proche de la notre. Les personnages de Faerie s’incarnent de temps à autres pour intervenir dans l’histoire des hommes. Ainsi, un démon particulièrement maléfique en vient à participer activement à la Shoah. Le roi lumineux de Faerie, lorsqu’il était Louis XIV, offrit à la France le raffinement et la magnificence.

Dans le premier cas l’imbrication fait sens, dans le second elle perd de sa légitimité. Il est vrai que la tendance à confondre le monde des fées avec un fantasme de la civilisation celtique peut s’avérer agaçante, mais de là à se rabattre sur le classicisme … Bref, cela ne prend pas. Johan Heliot a pourtant déjà élaboré des mondes autrement plus ingénieux et d’une flambloyante réalité.

par Jérôme Poulain
1000 visages



Inspiration jeux de rôle

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