Après s’être endormis dans leur orphelinat, Welling et Moé s’étaient réveillés dans une bulle située du un île de dotée d’une technologie avant-gardiste destinée à les protéger du monde extérieur, ravagé par une guerre nucléaire dont les habitants de la bulle sont les seuls et uniques survivants… Mais derrière le vernis d’une société idéale gérée par une Intelligence Artificielle distribuant récompenses et punitions conçue par Stavanger, savant visionnaire et fondateur des Orphelinats Privés, se cache une société autoritaire qui ne supporte pas qu’on sorte du cadre imposé… Avec une petite bande de jeune en froid avec le régime autoritaire de la bulle, Welling et Moé vont réussir à s’échapper de l’île artificielle d’Adenaom …

Contre toute attente, l’air du dehors est respirable mais le monde n’est plus que ruine et le temps semble déréglé… Alors qu’ils organisent leur survie au quotidien, leur route croise celle d’un autre groupe d’adolescents échappés d’une autre bulle… Welling et ses compagnons comprend qu’on leur a menti, mais dans quel but ?

Ils vont être accueillis au sein de cette communauté. Mais, là encore, ils devront respecter des règles parfois surprenantes et la tension entre les deux groupes va aller crescendo jusqu’au clash…

Après un premier tome aussi intrigant qu’entraînant, il nous tardait de lire la suite de ce récit post-apocalyptique dépeignant un groupe d’ados tentent de survivre dans un monde ravagé par une guerre nucléaire… Difficile de ne pas penser au fascinant Seuls de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti ou à N.E.O, captivante adaptation des romans de Michel Bussi signé par Maxe L'Hermenier et Djet…

Chacun des personnages formant le petit groupe auquel appartiennent Welling et Moé s’avère, à sa façon, très attachante et l’idée de permettre à nos jeunes de sortir de leur bulle où régnait un régime autoritaire et liberticide permet au scénariste de relancer l’intérêt d’un récit déjà captivant en les confrontant à des situations nouvelles et aux mensonges de Stavanger… Ce dernier ne leur avait-il pas dit qu’il était impossible de vivre en dehors de la Bulle, qu’ils étaient les seuls survivants et que lui-même n’avait plus que quelques jours à vivre ? Après s’être confronté à une autre communauté en apparence idyllique, mais en vérité soumise à de tout autre dictat, ils vont rencontrer Stavanger qui va leur ouvrir les portes du centre de contrôle… L’album s’achève sur un twist vertigineux qui nous donne une furieuse envie de découvrir la suite de l’histoire !

Comme tout bon récit d’anticipation, le scénario d’Aurelle Gaillard met en lumière des travers de nos sociétés, de nos vies connectées à outrance aux émissions de télé-réalité dont Welling, Moé et leurs compagnons d’infortune furent les malheureux acteurs…

Le dessin généreux de Gabriele Bagnoli et les couleurs lumineuses de Degreff dépeignent un monde postapocalyptique convaincant et mettent en scène des personnages attachants et expressifs.

S’inscrivant dans la ligné de Seuls de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti comme du N.E.O. de Michel Bussi, joliment adapté par Maxe L'Hermenier et Djet, la Bulle met en scène un groupe d’ados attachants qui tentent de survivre sur une Terre ravagée par une guerre nucléaire…

Après s’être échappé de la bulle d’Adenaom, Welling, Moé et leurs compagnons découvrent un monde ravagé mais respirable. Alors qu’ils organisent leur survie, ils vont croiser la route d’un autre groupe d’adolescents échappé d’une autre bulle… Leur petite communauté leur ouvre volontiers les portes… Mais si leur communauté semble idyllique, les règles mises en place pour assurer la survie de tous ne sont pas moins liberticides que celles d’Adenaom… La tension entre les deux communautés va aller crescendo, jusqu’au point de non-retour…

Comme tout bon récit d’anticipation, fut-il destiné à la jeunesse, le scénario intelligent d’Aurelle Gaillard met en lumière les travers de nos société contemporaine tout en nous proposant une aventure entraînante riches en rencontres et en rebondissements joliment mis en scène par le trait généreux de Gabriele Bagnoli et les couleurs lumineuses de Degreff… C’est peu dire que la dernière planche de l’album nous donne furieusement envie de découvrir la suite de l’histoire…

- Ne bougez plus, c’est un ordre.
- On fait rien de mal, on le jure !
- Ouais ! On voulait juste se rafraîchir un peu !
- D’où sortez-vous ?
- On vient d’une bulle, une île artificielle appelée Adenaom ! C’est grâce à elle qu’on a survécu à la catastrophe !dialogue entre les deux groupes