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Le Lion, La Sorcière Blanche et L'Armoire Magique
Le Monde de Narnia



Fiche descriptive

Fantastique

Le Monde de Narnia

Andrew Adamson

Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell

21 Décembre 2005

2h20mn.

Chronique
Le Lion, La Sorcière Blanche et L'Armoire Magique
Armouarh!!!

Le Monde de Narnia : chapitre 1 conte la lutte entre le bien et le mal qui oppose le magnifique lion Aslan aux forces des ténèbres dans le monde magique de Narnia. Grâce à ses sombres pouvoirs, la Sorcière Blanche a plongé Narnia dans un hiver qui dure depuis un siècle, mais une prédiction révèle que quatre enfants aideront Aslan à rompre la malédiction. Lorsque Lucy, Susan, Edmund et Peter Pevensie, quatre frères et soeurs, découvrent ce monde enchanté en y pénétrant à travers une armoire, tout est en place pour une bataille de proportions épiques...
un bon film !


Armouarh!!!
Premier épisode d’une trilogie adaptée de l’œuvre (7 tomes écrits dans les années 50) de Clive Staple Lewis, « Le Lion, La Sorcière et l’Armoire Magique » est sans doute né de l’appétit des producteurs devant la réussite commerciale du « Seigneur des Anneaux » ou d’ « Harry Potter », et se trouve en quelque sorte à mi-chemin de l’esprit des titres cités. Le ton est certes un brin plus léger que le SdA, puisque les héros y sont des enfants (comme dans « Harry Potter ») dans un monde fantastique assez classique, peuplé de nos animaux (en plus bavards) comme de nos créatures mythologiques (centaures, minotaures,…). Ils ont à y faire face à l’hiver incarné par la Sorcière/Tilda Swinton, dont l’interprétation est plus crédible au fur et à mesure que l’histoire avance. Mention spéciale pour son style d’épeiste.

Je ne m’étendrais pas sur la prestation des jeunes acteurs pour pouvoir plutôt me focaliser sur la fraîcheur dégagée par l’ensemble, réalisé par un Andrew Adamson (« Shrek ») qui tâche de mêler synthèse et beauté naturelle. C’est bucolique, écolo ; et plus encore, j’y ai décelé des parallèles intéressants qu’une « Psychanalyse des Contes de fées » ne démentirait certainement pas, avec la petite fille qui rencontre le faune (symbole de la « virilité »), les enfants qui affrontent leurs cauchemars (quelques jolis monstres du placard) et l’éventualité de leur mort en s’appuyant sur la fraternité et la tradition. Le message est assez naïf, mais tellement vrai…
Au passage, quelques clins d’œil sympathiques avec le Père Noël en « guest star » ou le castor bon vivant. Si avec ça votre âme d’enfant ne sourit pas smiley… Reste quand même quelques longueurs, bien aidées par un script assez mince qui se résume en peu de choses et peu de scènes. C’est même parfois un peu « cheap », dans les décors, notamment.

La bataille qui conclut le film est plutôt bien tournée, avec les petits bouts d’héroïsme qui émerveillent les enfants et parfois même les grands. La chute arrive un peu vite (c’est du lion turbo GT) mais elle a le mérite d’exister et de ponctuer le tout d’une fin qui ne laisse pas sur sa faim. On aime ou pas la fraîcheur/naïveté de l’ensemble. Je sais pas vous, mais moi, cette armoire, j’aurais bien voulu entrer dedans smiley
Keenethic



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