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Aeon Flux
Aeon Flux



Fiche descriptive

Science-Fiction

Karyn Kusama

Charlize Theron, Frances McDormand, Marton Csokas

08 Février 2006

1h30mn.

Chronique

Dans un XXVème siècle apocalyptique, une maladie a rayé la quasi-totalité de la population mondiale, à l'exception d'une ville fortifiée, Bregna, dirigée par une assemblée de scientifiques. Un groupe de rebelle vivant sous terre, les Monican, emmené par The Handler envoie leur meilleur élément, Aeon Flux pour assassiner l'un des plus hauts dirigeants du pouvoir en place.
un film plutot moyen...


Pan Pan Flux Flux !
Situé quelque part entre « Matrix » (que tout le monde connaît) et « Equilibrium » (que tout le monde ne connaît pas, et c’est dommage), « Aeon Flux » est un film d’anticipation qui s’inspire des débats éthiques modernes et des menaces épidémiologiques qui pèsent sur l’humanité.

L’intrigue se déroule 400 ans après notre ère dans Bregna, la dernière cité où s’est réfugiée la population humaine suite à une épidémie particulièrement efficace.

Karyn Kusama (réalisatrice de « Girlfight ») nous plonge dans un univers inventif…tellement, parfois, que cela frise le risible. Voulu comme un film d’action, Aeon Flux ne persuade pas de ce côté-là, puisque Charlize Theron n’a manifestement ni l’entraînement ni la condition pour un tel rôle. Les lacunes de l’actrice (qui s’est d’ailleurs blessée durant le tournage) sont compensées par les ralentis et les gros plans de la réalisation, mais seuls les plus innocents s’y laisseront prendre. Heureusement que les doublures existent smiley. Reste que Theron est comme à son habitude fort glamour (vêtue de cuir et de lacets, ici) et ses cheveux noirs corbeau nous change un peu de sa blondeur proverbiale. Les seconds rôles sont tout à fait corrects, surtout Trevor Goodchild/Marton Csokas, que j’ai trouvé fort charismatique.

L’intrigue n’est pas en reste, puisque l’on assiste à un véritable renversement au cours de son développement. Finalement, il est dommage que la réalisatrice ne se soit pas focalisée encore un peu plus sur le fond plutôt que sur la forme dynamique, car ce sont surtout les scènes d’action convenues (à part peut-être la scène finale, et encore) qui plombent l’ambiance. A vous de voir, néanmoins. Les décors sont assez austères, voire froids, mais ils auraient pu à mon avis l’être un peu moins. J’ai eu l’impression que le budget du film était surtout passé dans le cachet de l’artiste principale.

La morale conclusive est tout de même jolie, et surtout pleine de bon sens. Ce film est finalement une expérience filmique intéressante, mais dont le dépouillement et l’insuffisance chorégraphique (une roue, c’est joli, dix, c’est beaucoup) achèvent de lui refuser une âme…
Keenethic



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