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Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit
Pirates des Caraïbes



Fiche descriptive

Aventure

Pirates des Caraïbes

Gore Verbinski

Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley

02 Août 2006


Chroniques
Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl
Attraction cinématographique
Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit
Abordage en série
Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde
triste naufrage

Dans ce nouvel opus de l'aventure Pirates des Caraïbes, le toujours aussi excentrique pirate Jack Sparrow est confronté subitement à son passé. Treize ans auparavant, Jack signait un pacte avec Davey Jones, le maître des sept mers, dont l'esprit maléfique n'a d'égal que son apparence tentaculaire. En échange de son âme, ce dernier lui promettait le commandement du mythique Black Pearl...
Aujourd'hui, Jones vient donc récupérer sa dette. Mais donner son âme à Jones est sans issue, il n'y a pas de rédemption possible, c'est devenir comme tous les membres de son équipage maudit, un fantôme au physique aussi repoussant que terrifiant. Pour éviter ce sort funeste auquel Jack ne tient pas vraiment, il n'a qu'une solution : retrouver le coffre maudit de Jones où sont cachés les âmes emprisonnées...
un bon film !


Abordage en série
Deuxième opus d’une franchise à succès inspirée d’une des attractions phares du pays des souris milliardaires, « Pirates des Caraïbes, Le secret du coffre maudit » nous permet de retrouver les héros de « La Malédiction du Black Pearl » aux prises avec de nouveaux ennemis, mais aussi avec eux-mêmes.

Reprenant les mêmes ingrédients en misant plus sur le Capitaine Jack $parrow / Johnny Depp, « Le Secret du Coffre Maudit » renoue avec les éléments qui avaient fait le succès du premier en les amplifiant largement: cascades abracadabrantesques, dialogues truculents (et un peu creux, quand même), personnages caricaturaux ou monstrueux, etc. L’accent a cependant été plus mis sur les personnages principaux, en creusant leurs motivations, leurs paradoxes, leurs doutes, leurs interactions ; bref, leurs psychologies. Les personnages secondaires vont eux de l’amusant à l’insipide (le méchant de la Compagnie des Indes), en passant par l’énigmatique.

Aux commandes, on retrouve un Gore Verbinski dans son jardin (ou plutôt sur son bateau), dont la réalisation efficace est tout de même bien aidée par la débauche d’effets spéciaux.

Cette fois-ci, les scénaristes ont choisi de s’inspirer plus largement de la mythologie marine en reprenant, en modifiant et en mixant différents mythes qui firent frémir les marins de différentes époques : Kraken, Hollandais Volant, Davy Jones ; autant de légendes qui n’ont rien à voir ensemble si ce n’est d’avoir été inspiré par l’océan aux hommes qui le chevauchèrent.
Si les européens connaissent bien le monstre marin et le navire fantôme, il n’en va pas de même du Davy Jones qui est pourtant l’un des plus intéressants échos de la peur de l’océan. Une petite touche d’historique et de politique ponctue l’ensemble, avec l’entrée en scène de la toute puissante Compagnie des Indes Orientales anglaise, l’entreprise commerciale tentaculaire de l’époque.
Malgré et aussi à cause de cela, l’histoire apparaît confuse, et il manque du liant à tout ça pour en faire une histoire intense dont on relierait les scènes par une intrigue claire. Au lieu de cela, on a plutôt l’impression d’assister à une succession de tableaux surchargés d’action et d’humour, mais pas forcément de sens. Les motivations des personnages ne sont pas évidentes, et l’on a parfois du mal à comprendre leurs oppositions ou leurs alliances. Quant à la fin, elle ne répond à presque aucune des questions soulevées. Ceci est aussi dû au fait que « Le secret du coffre maudit » a été composé comme l’élément pivot d’une trilogie, alors que le troisième épisode est d’ores et déjà en boîte ! C’est dire si la saga des Pirates des Caraïbes est désormais un monument filmique et financier.

Pour ce deuxième épisode, le spectacle est encore une fois là, même si pour moi, il manque une trame cohérente qui puisse me donner l’impression d’être un spectateur intelligent. Cela dit, l’équipage de Davy Jones est un régal de monstruosité, finement inspiré du monde marin et qui constitue la principale attraction du film (avec ces cascades). J’ai adoré.
Ca ne suffit pas à en faire un excellent film, mais cela suffit à faire frémir et rire les petits et les grands. C’est sans doute que « Le secret du coffre maudit » est le divertissement.

Ah, et si vous vous demandez comment finit le chien, attendez la fin du générique smiley
Keenethic



Inspiration jeux de rôle

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