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Im Schatten des Kaisers
Im Schatten des Kaisers



Fiche descriptive

Grand Jeux

Hans im Glück

Ralf Burkert

2 à 4

90 mn

2004

Chronique
Im Schatten des Kaisers
Dynastie

Au Moyen Age, les joueurs incarnent des familles noblesqui brigue le trône imperial, gage de prestige et d'influence.

Matériel

un plateau
7 nobles de 4 couleurs différentes
3 villes en bois par joueurs
4 marqueurs de Talers
3 tuiles ville impériale
2 marqueurs empereur en bois
21 cartes actions, 41 cartes cartes point de victoire
4 cartes vote

Mise en place

Le marquer Talers de chaque joueur est placé sur sur 7. Le marqueur imperial est placé sur la case jouxtant le trône.
L'un des joueurs est désigné empereur. Il place un noble de 45 ans sur le trône imperial.
Chacun des autre joueurs place un nombre de 45 ans sur un emplacement souverain d'une province laïque ou religieuse.
Chaque joueur pose un couple de 35, un Baron de 25 an, un couple de 15 et un chevalier sur un emplacement noble libre(ou château pour le chevalier).

Déroulement

Le jeu se déroule en 5 tours de 7 phases chacune (Note : au premier tour les phases I, II et III ne sont pas jouées)

Phase I : Revenus

Chaque joueur perçoit 6 Talers auquel s'ajoute 1 Talers par ville bâties et 1 autre par ville contrôlée (ie par ville bâtie dans une province dont il est souverain)

Phase II : Vieillissement

Tous les nombles présents sur le plateau vieillise de 10 ans (on fait pivoter les pions d'1/4 de tour vers la droite). Tous les nobles dépassant 45 ans meurent et sont retirés du plateau. Si l'empereur décède, un membre de sa famille non souverain d'une région le remplace. Si aucun ne peut le remplacer le joueur le remplace par un baron de 45 ans de sa reserve.

Phase III : Descendance

Les joueurs possèdent devant eux les cartes choisies et payées lors de la phase IV du tour précédent.
S'ilsne possèdent aucune cartes actiond evant eux, ils n'ont aucune descandance.
S'ils possèdent une majorité de cartes bleues, ils ont une descendance masculine et place unBaron de 15 ans sur le plateau dans un emplacmeent noble vide ou occupé par un chevalier.
S'ils possèdent plus ou autant de cartes roses que de carte bleues, ils ont une descandance masculine. Ils peuvent la proposer en mariage à un noble adverse. Si ce dernier accepte, il retourne son pion noble sur la face couple, l'âge étant conservé et la famille de la fille gagne un point de prestige. S'il refuse, la fille part au couvent et sa famille gagne un Talers.

Phase IIII : Actions

Durant cette phase, les joueurs ont 3 possibilités :
Acheter et jouer une carte action
Le joueur paye le coût indiqué sur la carte dont il executera l'action à la phase indiquée sur cette dernière. Expepté à deux joueurs, un joueur ne peut acheter des actions que s'il est en mesure de les executer. En choisissant la carte «Devenir empereur», le joueur termine immédiatement son tour.
Profiter du privilège d'une de leur province
Le souverain de chaque province peut activer le privilège de sa fonction.
Passer
Le joueur décide de ne plus jouer lors de cette phase.
La phase IIII s'achève lorsque tous les joueurs ont passé.

Phase V : Nouveaux Souverains

Au cours de cette phase, on regarde pour chaque province, lequel des joueurs a le plus d'influence. Chaque Baron, chevalier et ville rapporte 1 point d'influence. Chaque couple 2. Chaque ville imériale rapporte 1 point dans cette province pour la famille de l'empereur.
Le joueur ayant le plus d'influence prend le titre et la place du souverain. En cas d'égalité, l'empereur tranche. Si un nouveau joueur devient souverain, il marque 2 points de victoire. Il place l'un de ses nombles à la place du souverain et l'ancien souverain déchu déplace son pion sur une case noble vacante. Attention!: seuls les nobles célibataires peuvent devenir souverains d'une province religieuse! Si le joueur ayant le plus d'influence ne peut occuper la place de souverain, cette dernière reste vacante.
un noble conservant sa place de souverain ne marquera aucun points de victoire.

Phase V I: Election d'un nouvel empereur

Si un joueur a selectionné la carte «Devenir empereur», c'est qu'il postule pour être ce dernier. Une election va avoir lieu pour determiner qui de lui ou de l'empereur en titre occupera le siège impérial.
Chaque joueur décompte le nombre de voix dont il dispose : 1 voix par province contrôlée (2 pour la province de Böhmen), le tout modulée par d'éventuelles cartes action (le pape qui apporte une voix supplémentaire, l'influence religieuse qui rapporte 1 point pour chaque noble, chevalier ou couple de la couleur du souverain de la province, l'exclusion qui empêhce une province laïque de voter...
Chaque joueur choisit secrètement quel candidat il soutient à l'aide de la carte vote (pour ou contre l'empereur). Les cartes sont dévoilées simultanément. Si le candidat a plus de voix que l'empereur en titre, il lui ravit sa place. L'empereur déchu regagne une province de son choix, sur un emplacement noble libre ou par défaut occupé par un chevalier (qui est alors renvoyé chez lui).
Toutes les familles ayant soutenues l'empereur (mais pas celle de l'empereur!) marque 1 point de victoire.

Phase V II: Action de l'empereur

L'empereur execute la ou les actions indiquées par le marqueur impérial. Ce dernier est alors déplacé vers la droite et un nouveau tour commence.

Fin du jeu

Le jeu s'achève à la fin du cinquième tour. Le joueur ayant le plus de points de victoire remporte la partie.

A 2 et 3 joueurs

A 2 joueurs, une province religieuse et une province laïque sont retirées du jeu aléatoirement à l'aide des cartes médecin et immigration. Les cartes actions dont le dos figurent 3 ou 4 têtes sont elles aussi retirées.
Les cartes actions dont le dos figurent 4 têtes sont retirées.
un excellent jeu!


Dynastie
Im Shatten des Kaïser (dans l'ombre de l'empreur) est un jeu surprenant, dotté de nombreux mécanismes originaux, à commencer par le vieillissement des personnages qui rythment les différents tours et renversent des majorités. Mais cette trouvaille ludique n'est pas la seule à faire de ce jeu un jeu intéressant bien que méconnu. Le système très riche de majorité au sein d'une même province, le privilège intéressant qu'offre chacune d'entre elles, la gestion des descendances et les mariages entre familles sont autant de sources d'interraction entre les joueurs.

Bien que touffues, les règles sont claires et illustrées de nombeux exemples permettant de mieux cerner certains rouages du jeux, notemment l'accession au titre de souverain d'une province ou l'élection originale au trône impérial. Mais des règles simples ne s'expliquent pas nécessairement clairement et l'un des défauts de ce jeu est le temp nécessaire à expliciter l'ensemble des actions disponibles ainsi que les privilièges accordés par chaque province, temps qui pourrait rebutter les joueurs occasionnels. Cet eccueil passé, le jeu s'avère très fluide et sa mécanique parfaitement huilée et au thème fort bien rendu.
Le matériel, sans être une chef d'oeuvre de design, est fort bien pensé et permet de maîtriser facilement les différents paramètres du jeu dans ses moindre mécanismes. Les concepteurs ont fait là un bien beau travail...

Le noyau du jeu se situe dans la IIIIième phase, celle où les joueurs achètent et activent des cartes actions. Leur nombre limités rendent leur utilisation fine et décisive et en cela, la place tant convoitée d'empereur n'est pas juste un titre honorifique puisque ce dernier est aussi celui qui entame la phase «action», bénéficiant dès lors d'un évantail de choix plus large que ses conurents.

Si le jeu tourne à deux joueurs, il prend toute son ampleur à 3 ou 4 joueurs, l'élection de l'empereur, assez faxde et peu dynamique à 2 joueurs, prend alors toute son importance et joue un rôle fort apréciable de régulation. Les nobles cherchant toujours à empêcher le joueur le plus à même de revendiquer la victoire de se détâcher des autres joueurs. Les majorités au sein d'une même région sont l'objet d'une lutte plus âpre et acharnée qu'à deux joueurs où l'on ne fait que sapper l'autre, occultant un aspect diplomatique de base : soutenir le plus faible contre le plus fort.

Malgrè des qualités ludiques indéniables, Im Shatten des Kaïser est passé étrangement innaperçu lors de sa sortie sur les étals... Et c'est bien dommage car c'est un jeu de majorité et de pause passionnant et plein d'inovations à côté duquel il serait dommage de passer! n'hésitez pas à vous aventurer dans l'ombre de l'empereur!
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche n' est référencée comme inspi pour aucun jeux de rôle.