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Le croiseur fantôme
Le croiseur fantôme



Fiche descriptive

Aventure

Devig

Devig

Camille Paganotto

Casterman

06/2012

Chronique
Le croiseur fantôme
Un hommage à la BD "d'antan"

Le père Mils prépare la tombola annuelle de sa petite paroisse sur la côte Est des États-Unis. Un habitant du village le convainc de venir voir son fils atteint d’une mystérieuse maladie que la médecine ne parvient pas à vaincre. Devant le désespoir du pauvre homme et bien que doutant de son utilité, le prêtre accepte de visiter le malade. Il découvre un être terriblement défiguré et victime d’un étrange phénomène. Choqué et sa curiosité piquée au vif, le père Mils entreprend de se renseigner sans se douter que sa démarche va l’entraîner sur une voie bien dangereuse.

Sur fond d’Amérique des années 50, la première bande dessinée de Devig en solo : un solide récit d’aventure dans la tradition de la ligne claire.
un bon album !


Un hommage à la BD "d'antan"
Le père Mils prépare la tombola annuelle de sa petite paroisse sur la côte Est des États-Unis. Un habitant du village le convainc de venir voir son fils atteint d’une mystérieuse maladie que la médecine ne parvient pas à vaincre. Devant le désespoir du pauvre homme et bien que doutant de son utilité, le prêtre accepte de visiter le malade. Il découvre un être terriblement défiguré et victime d’un étrange phénomène. Choqué et sa curiosité piquée au vif, le père Mils entreprend de se renseigner sans se douter que sa démarche va l’entraîner sur une voie bien dangereuse.

Devig propose un album qui fleure bon les années cinquante. De la reliure à la couverture, en passant par la ligne claire et les neufs cases par planche, ou encore les phylactères bien remplis et la texture du papier, tout concourt à rappeler les ouvrages d’Hergé ou de Jacobs. Le dessin ravira les amateurs par son élégance et sa précision. L’ambiance des aventures de cette époque est joliment recréée et il paraîtrait presque normal de découvrir le professeur Mortimer au détour d’une page.

Si la forme rappelle les œuvres fondatrices de la bande dessinée franco-belge, le fond n’est pas en reste. Le récit reprend les mêmes ingrédients : un héros débrouillard, des méchants clairement identifiés, des évènements qui s’enchaînent sans réel temps mort, une intrigue avec une base historique (les travaux de l’ingénieur serbe Nikola Tesla, notamment le projet de « rayon de la mort ») et une dose de fantastique liée à l’expérimentation scientifique. L’histoire se tient bien, cependant, elle est sans réelle surprise et il est dommage que le tout soit un peu vite mené (quarante-six pages) pour s'achever sur une chute expédiée.

Une lecture trop rapide pour un récit très plaisant au charme suranné.
mome



Inspiration jeux de rôle

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