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Bollywood Connection
Tony Corso



Fiche descriptive

Policier

Tony Corso

Tome 6

Olivier Berlion

Olivier Berlion

Christian Favrelle

Dargaud

1 mars 2013

Chroniques
L'Affaire Kowaleski
magnum à Saint-Trop
Bollywood Connection
Bollywood, ton univers impitoyable

Ce 6e épisode des aventures de Tony Corso s'ouvre dans le sud de la France : Racheed Khan, une star de Bollywood, y tourne un film financé par un émir de Dubai plein aux as. Le casting semble d'autant plus foireux que la mafia indienne ne voit pas d'un bon oeil qu'une star bollywoodienne prenne ses distances avec une industrie particulièrement juteuse...

Coraii Shakeer, un parrain de la mafia de Bombay, décide d'utiliser l'attaché de presse – criblé de dettes – de Racheed pour faire chanter cette brebis qui s'est écartée du troupeau. Seule solution : faire appel à un détective qui saura régler ce « problème » : ça tombe bien, Tony est disponible...
un excellent album!


Bollywood, ton univers impitoyable
Après près de quatre ans d’absence, Tony Cors, détecvive privé gravitant dans l’impitoyable jungle de la jet set reprend du service pour une enquête pleine d’action, de dialogues acérés, de cynisme et d’humour.

Tony Corso va une fois encore avoir fort à faire. Après un prologue digne d’un James Bond, Tony Corso rentre dans son home sweet home tropézien. Rapidement, le torchon brûle entre lui et Nadia qui lui reproche ses absences chroniques. Les choses s’envenime et Corso en vient rapidement aux mains. Heureusement, une nouvelle affaire va le détourner de ses relations conflictuelles avec Nadia. Il va devoir frayer avec l’univers de Bollywood, gangréné par la mafia et tenter de démêler les écheveaux d’une situation particulièrement alambiquée… Lorsqu’il engage Tony Corso, Meron, l’attaché de presse de Racheed Khan subit les pressions de la mafia à cause de ses dettes de jeux et des photos compromettantes. Le parrain, Coraii Shakeer, exige de lui qu’il l’aide à salir la réputation de Racheed Khan qui refuse de travailler avec les mafieux, prenant au grand jour des positions libérales et refusant tout de participer à tout film qu’il soupçonne d’être financé en sous-main par la Mafia… La star de Bollywood est en ce moment dans le sud de la France pour tourner un film financé un émir de Dubai… Dans le sillage de Meron se trouve déjà Karen, ancienne collègues tendance tueuse à gage que Tony et les lecteurs connaîssent bien…

Le scénario concocté par Berlion est une fois de plus très soigné. En s’ancrant dans l’actualité, l’auteur confère au récit sa force et sa crédibilité, sans se déparer du cynisme dont Tony Corso se pare comme on enfile une armure, pour ne rien laisser paraître de ses blessures et de ses fêlures. Après un cinquième tome chargé de révélations sur le passé tortueux du privé, on en revient avec cet album sur une enquête menée tambour battant et servi par des dialogues très travaillés. La relation ambigüe qui se développe avec Karen permet de développer un arc narratif parallèlement au récit
. Côté dessin, c’est toujours avec un réel plaisir qu’on retrouve la finesse du trait d’Olivier Berlion rehaussé par la colorisation efficace de Christian Favrelle. Les cadrages, d’inspiration cinématographique, dynamisent le récit de façon saisissante alors que son encrage appuyé confère son identité graphique à la série.

Il ne faudra semble-t-il pas attendre près de trois ans pour découvrir la prochaine enquête du détective privé de la Jet Set. Nous ne pouvons que nous en réjouir au vu de la qualité de cet album, come des précédents !
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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