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La Liberté
Les Innocents Coupables



Fiche descriptive

Histoire

Les Innocents Coupables

Tome 3

Laurent Galandon

Anlor

Anlor

Bamboo

Grand Angle

2 mai 2013

Chroniques

Jean, Miguel, Adrien et Honoré sont toujours incarcérés aux «Marronniers». Les conditions de détention se dégradent encore, et le passé commun d’Adrien et Honoré qui refait surface n’aide en rien à la bonne entente et à l’entraide au sein du groupe. À situation désespérée, acte désespéré. Et tout est permis pour s’évader...
un excellent album!


le prix de la liberté
Ce troisième opus clos une série tout à la fois captivante et édifiante, tant par les personnages riches et denses qu'elle met en scène que par le contexte historique méconnu du grand public qu'elle utilise pour cadre... Une fois de plus, Laurent Galendon utilises avec brio un fait historiques documentés comme révélateur de la psychologie de ses personnages.

Nous retrouvons donc Jean, Miguel, Adrien et Honoré, jetés malgré eux dans un univers qui tient plus du camp carcéral que de la colonie pénitentiaire... Victimes et bourreaux s'y côtoient pour le plus grand malheur des premiers. Leurs conditions de détentions se dégradent de jours en jours et une inimité puisée dans le passé commun d’Adrien et Honoré refait surface, créant une dangereuse tension au sein de ce petit groupe jusque-là plutôt soudé. La situation semble tant inextricable qu’ils décident qu’il est temps pour eux de jouer la fille de l’air. Pour cela, ils seront prêt à tout, même à pactiser avec le diable, alias le Marbré…

Dès ses premiers albums, le travail de Galendon qui s’empare de sujets grave pour les traiter sans misérabilisme, force l’admiration. Son sens aigu de la narration et sa dramaturgie bougrement efficace confère à ses histoire une force évidente. Sa description de ce petit groupe, uni par l’adversité, ne sombre jamais dans le pathos, écueil qu’un tel sujet pouvait rencontrer. Il se « contente » de décrire un environnement hostile et décortique avec justesse la réaction de cette poignée d’enfants qui y ont échoué. La façon dont il boucle le récit en quelques pages, esquissant l’avenir de chacun des personnages est d’une redoutable efficacité et clos le récit de façon sobre et crédible, la dernière planche conférant à l’ensemble un relief savoureux.

Le trait d’Anlo n’a cessé de s’affiner au fil des trois tomes qui compose la série. Alors qu’elle signait avec La fuite, premier album de la trilogie, son tout premier album, elle faisait preuve d’un style dors et déjà reconnaissable, avec son trait semi-réaliste clair et efficace. Comme toujours, Laurent Galendon a trouvé la perle rare, l’auteur capable de mettre en scène son histoire, avec finesse et sensibilité…

La Liberté termine avec efficacité une série d’une rare justesse évoquant le destin d’enfants déshérités que le destin a poussé entre les murs de ces colonie pénitentiaire agricole qui méritèrent amplement le titre de bagne d’enfant qu’on leur donna plus tard… « Qui ne s'est jamais laissé enchaîner Ne saura jamais c'qu'est la liberté Moi oui, je le sais Je suis un évadé ». Les paroles de la chanson de Gainsbourg trouve dans ce récit un puissant écho…
Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

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Maléfices a pour cadre la France de la Belle Époque (1870-1914), où les superstitions campagnardes et la mode citadine du spiritisme côtoient la pensée scientifique.
Crimes se déroule à la même époque et inscrit dans la tradition des littératures classique, fantastique et horrifique du XIXe siècle.