Après
Les Enfants sauvés, Philippe Thirault nous propose de découvrir
Le Combat des Justes. Après les témoignages des enfants, voici la vie de ceux qui ont risqué leur vie pour les sauver…
A travers six récits, Philippe Thirault nous livrent le combat de Shatta et Bouli Simon, de l’Abbé Glasberg, d’Aristides de Sousa Mendes, de Félix Chevrier, du Pasteur Trocmé, de la mère Francia, le tout complété par un dossier de sept pages.
Quand on parle Résistance, on pense d’emblée à la résistance armée, aux coups d’éclats, aux sabotages et aux assassinats. Plus rarement à ces hommes et femmes dont l’action héroïque a apporté un peu d’humanité au sein des ténèbres… A ces gens qui au nom d’un idéal, ont quotidiennement risqué leur vie pour sauver d’innocentes victimes de la barbarie nazie. Ce livre leur rend hommage et fait œuvre de mémoire. Par leur engagement, ils ont valeur d’exemple, et les centaines d’enfants sauvés grâce à eux en furent la preuve vivante.
Cependant, si ces six récits de Résistances signé par Philippe Thirault s’avèrent tous édifiant et plein d’humanité, leur concision ne permet pas de développer des intrigues suffisamment riches pour être réellement bouleversante. Leur vie n’est qu’effleurée, empêchant de comprendre les dangers de leur engagement quotidien, la peur et le doute qui ont dû les ronger, la force de leur conviction et leur immense courage.
Pourtant, cet album rempli parfaitement son rôle de témoignage. Il parlera aux jeunes et moins jeunes lecteurs et leur donnera, sans doute, l’envie d’en apprendre plus sur ces
Justes parmi les nations. Porté par des dessins aux styles très différents, chacun de ces récits montre comment des gens venus de plusieurs horizons ont décidés de se dresser contre la barbarie et l’ignomonie.
Le Combat des Justes, 6 Récits de Résistance fait partie de ces albums rares et précieux, à ranger aux côtés du Auschwitz de Pascal Croci. Pour que nul n’oublie.