Qui paire gagne… Derrière ce jeu de mot de ce qui est aussi le nom du jeu se cache un party game simple et malin, étrange et savoureux croisement entre
Unanimo et
Dixit.
Règles et matériel
L’illustration enfantine de la boîte confère d’emblée au jeu cette fraîcheur qui ne se démentira pas… La boîte, elle, semble bien grande pour contenir le matériel sobre mais parfaitement fonctionnel du jeu.
Les règles (1 page recto) se lisent en une poignée de minutes. Simples et facilement assimilables, elles s’expliquent en très peu de temps. Le format idéal donc pour un party game!
Contenu de la boîte : 150 cartes photos réversibles, 1 sablier de 90 secondes, 11 jetons blancs numérotés de 1 à 11 et, pour chacun des 8 joueurs, un set de 11 cartes numérotées de 1 à 11.
Déroulement d’une partie
Le jeu se déroule en 4 manches… A l’issue des 3 manches, le joueur totalisant le plus de points remporte la partie…
Mise en place
Les tuiles numérotées sont placées sur la table, dans l’ordre. Les cartes photos sont mélangées.
Chaque joueur prend son set de carte en main.
On place une carte photo devant chaque tuile. Le sablier est retourné. Hop ! la partie peut commencer!
Déroulement
Les joueurs doivent utiliser leurs cartes pour appareiller les cartes photos en formant une pile par paire. La dernière carte est posée seule… Ce sera la « pomme pourrie ».
Fin de manche
Tour à tour, les joueurs vont énoncer leurs paires. Les joueurs ayant constitué la même lève la main et chacun marque autant de points que de mains levées… Mais attention! Si tous ont trouvé, la paire vaut zéro! De même, si un joueur est le seul à avoir constitué cette paire!
Le joueur révèle enfin sa « pomme pourrie » (la carte esseulée) et tous les joueurs ayant la même marquent un nombre de point que le nombre de joueurs ayant la même x 2.
On passe alors au joueur suivant qui présente les paires non décomptées et ainsi de suite…
l’Avis de la Rédaction
Qui paire gagne est clairement un
petit bijou qui tient la dragée haute aux autres party game. Le
concept est tellement simple qu’on se demande pourquoi personne n’y a pensé avant!
Alors certes, on peut jouer de façon purement comptable, en se contentant de noter les points pour chaque paire en commun. Mais le jeu n’a alors que peu d’intérêt… Il prend tout son sel lorsque les joueurs explicitent les raisons (parfois inquiétantes
) de leur choix…
Fous rires garantis car, le sablier aidant, les dernières paires sont souvent associées à l’arrache, avec des justifications capilotractées particulièrement savoureuses!
Si le jeu est praticable à 3 joueurs, le vieil adage (« plus on est de fous… ») n’en demeure pas moins vrai…
150 cartes réversibles permettent un nombre énorme de combinaison, assurant une
excellente rejouabilité à cet excellent jeu d’ambiance…
Par sa manière de scorer et le concept d’association d’idées, Qui paire gagne fait clairement penser à Unanimo et Dixit. Les mécanismes du jeu sont tout à la fois simplissimes et brillantissimes… Tellement simple et malin qu’on se demande bien pourquoi personne n’avait eu l’idée avant!
Stephen Glenn (Ballon Cup…) signe avec ce jeu un futur hit se doit de figurer en bonne place dans la ludothèque de tout amateur de jeux d’ambiance!
On aime...
le stress du sablier qui vous fait faire des trucs louches
le concept simple et brillant
les crises de fous rires mémorables
On n'aime pas...
la taille de la boîte (mais bon, au final on s’en tamponne le popotin)