Loony quest Quest, The Lost Cityentraîne les joueurs blasés (peut-on être blasé par un jeu fun et déjanté tel que Loony Quest?) vers de nouvelles, trépidantes et périlleuses aventures au travers de 32 nouveaux niveaux répartis en pas moins de 5 mondes!


Avant même de déballé, on est emballé par la couverture… Elle s’avère aussi déjantée et colorée que celle du jeu de base… Et l’usage du vernis sélectif qui se répand dans le monde du jeu comme une traînée de poudre ne gâte rien : c’est beau et ça donne bougrement envie!

Dans la boite, on retrouve des cartes niveaux telles qu’on les connaissait, avec ce délicieux game-design inspiré du jeu vidéo… mais avec plein de trucs nouveaux inventés par des auteurs sadiques… D’ailleurs, ils ne sont pas arrêtés à concocter des niveaux retords, ils ont aussi inventé de nouveaux jetons malédictions pas piqués des hannetons et une terrifiante pyramide censée compliquer la tâche des joueurs en entravant leurs lignes de vues… Tranchons net : elle remplit parfaitement sa fonction… Après, histoire de donner un petit coup de pouce salutaire, ils ont aussi glissé dans la boîte quelques jetons Bonus, histoire de donner le change… Mais ça reste des sadiques…

La règle (4 pages) est une fois encore claire et bien écrite, rehaussée de moult exemples bien sentis… Inutile donc de nous appesantir plus longtemps sur le sujet…

Contenu de la boîte : 16 feuilles niveaux réversibles, 1 (terrible) pyramide, 5 jetons Bonus Eclaireur, 5 jetons Malus Malediction et un poster…

Pour ceux qui débarquent de la planète Mars, le principe du jeu est simplissime : à l’aide de leurs feutres effaçables et de leurs ardoises transparentes, les joueurs doivent s’efforcer de tracer un déplacement qui sera validé (ou non) par juxtaposition… Ce faisant, ils collecteront bonus et points et tenteront d’éviter les pièges et ennemis discriminé dans un niveau évoquant un jeu de plateforme… Niveau sensations, on est entre Mario et Angry Bird… mais sans manettes et sans écran…

Alors quoi de neuf dans cette première extension de ce jeu ô combien jubilatoire, excellent party-game si simple qu’on se demande encore pourquoi personne ne l’avait inventé avant…

Tout d’abord de nombreux passages secrets : portes, écoutilles, portails et escaliers qui communiquent deux à deux… Ils permettent souvent d’esquiver quelques pièges dangereux… Mais en les empruntant, vous renoncez à quelques points ou bonus… La prise de risque est clairement au rendez-vous!
Ensuite, de terrifiants lasers qui doivent être désactivés sous peine de griller… Et cette cochonnerie de pyramide qui rend les niveaux particulièrement difficile, brisant la ligne de vue!

On retrouve tout le plaisir du jeu de base avec ce zest de renouvellement qui le rend absolument indispensable aux amateurs du genre, désireux d’explorer de nouveaux mondes et d’expérimenter de nouveaux challenges… Car le niveau de difficulté monte encore d’un cran mais l’ambiance est encore et toujours au rendez-vous!

Graphiquement, c’est encore et toujours superbe. Paul Mafayon (Welcome to the Dungeon…) et Mathieu Leyssenne (Le Joueur de flûte, Jamaïca, Le lièvre et la tortue…) signent une fois encore des graphismes de toute beauté qui contribuent grandement au plaisir! Truffés de clins d’œil, ses créations sont un régal pour les mirettes!

Laurent Escoffier et David Franck signent avec The Lost City une extension jubilatoire pour Loony Quest… Ce faisant, ils corsent la difficulté avec des trouvailles diaboliques telles cette sinistre pyramide qui brouille les repères…

Drôle, fun et inventif, Loony Quest l’est plus que jamais avec cette extension indispensable qui ravira les afficionados!

Quant aux autres, ne nous pouvons que leur conseiller de se lancer sans plus tarder dans la formidable quête des Loony au travers de ce jeu atypique et déjanté!



un jeu toujours aussi fun et déjanté
le niveau de difficulté qui se corse
les superbes illustrations
le prix mini
la malicieux vaisseau-pyramide



la sadique vaisseau-pyramide