Avec le talent qu’on lui connaît, Valp poursuit son récit enthousiasmant steampunk avec un troisième tome riche en péripéties.. et en révélations !

1890. A bord du Rorqual qui fait route vers Neptune, Meena Faraday se remet difficilement de la mort tragique de Marie Curie dont elle se sent responsable…

Mais lorsque Montague, le robot majordome de sa grand-mère lui apprend que Viktor Markgraff lui a sciemment menti, que Lorelei Hoffman est à bord du vaisseau et que Marie Curie est vivante, Meena s’emporte est s’en va trouver Viktor pour qu’il s’explique… Fort heureusement, en acceptant de lui parler du projet Kheromo, le robot parvient à calmer ses ardeurs… Pour un temps tout au moins…

Les certitudes de la jeune et fougueuse Meena vont être fortement ébranlée dans ce troisième opus des Fantômes de Neptune. Et le fait est que Valp lève un pan du voile recouvrant les questions restées en suspens lors des précédents tomes… Les pièces s’assemblent peu à peu avec, au centre du puzzle, Meena, dont un pan du passé nous est révélé…

Dessinatrice talentueuse, Valp met en scène son récit avec virtuosité. Son trait élégant est sublimé par sa mise en couleur somptueuse et des jeux de lumière particulièrement subtils qui baignent la série dans une atmosphère délicieusement steampunk et rétrofuturiste. Elle use avec art du vocabulaire cinématographique pour tisser un récit dynamique et mettre en scène des personnages dont le caractère travaillé ressort jusque dans les dialogues ciselés.

Après Lock et Ashrel Valp fait une nouvelle fois montre de ses talents de créatrice d’univers avec ce monde mélangeant alégrement steampunk, uchronie scientifique, récit d’espionnage et horreurs lovecraftiennes.

Ce troisième opus des Fantôme de Neptune lève le voile sur certains mystères esquissés lors des deux tomes précédents, nous offrant même des révélations fracassantes sur Meena, plus que jamais decidée à prendre son destin en main…

Alors que notre jeune héroïne pose enfin les pied sur Neptune, l’album se referme sur un clifhanger décoiffant qui nous donne la furieuse envie de lire la suite !

- Vous n’êtes pas mort, vous ?
- Pourquoi diantre serai-je mort ?
- Le professeur Curie l’est bien, elle ! Et probablement par ma faute.
- Marie n’est pas morte Meena.Dialogue entre Meena et Montiague