Fiche descriptive
27€ Chroniques | ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Second opus du cycle bleu, deuxième saison de TIME Stories, Une nuit d’été évoque par le visuel féérique de la boîte la fameuse comédie fantastique et onirique de William Shakespeare… Signées par Julien Carette, le talentueux dessinateur du Bourreau (sur un scénario de Mathieu Gabella, paru aux éditions Delcourt), les illustrations du jeu sont de toute beauté… Désormais indépendante, chaque nouvelle boîte contient le matériel nécessaire pour jouer… On retrouve ici plusieurs decks de cartes de différentes tailles (carte Histoire, cartes Commune et cartes Personnelles), une réserve de cristaux d’Azrak et 1 planche de jetons (à garder face cachée, comme les cartes d’ailleurs ! Sous peine de s’auto divulgâcher le scénario)… ![]() Le livret de règles (20 pages) présente de façon claire et fluide les différents mécanismes du jeu, parfois inextricablement liés à ce scénario (le setting notamment), lui conférant ainsi une saveur toute particulière puisque la mécanique s’adapte à l’histoire que vous allez vivre… On apprécie particulièrement le glossaire permettant aux nouveaux joueurs de se familiariser avec les nombreux termes techniques régissant le jeu… Contenu de la boîte :1 planche de jetons, 107 cartes Histoire, 60 cartes Communes, 60 cartes Personnelles et 26 jeton d’Azrak Sans entrer dans les détails, une partie se déroule en une succession de tours découpés comme suit : ![]()
![]() C’est donc avec un réel plaisir que nous nous sommes lancés dans cette nouvelle aventure, d’autant que la référence au sublime Songe d’une Nuit d’été n’était pas pour nous déplaire… Le fou, l'amoureux, le poète et les auteurs de TIME Stories sont farcis d'imagination. (citation apocryphe de William Shakespeare) Une fois encore, nous allons tenter de jouer les équilibristes en ne dévoilant (presque) rien du déroulé du scénario tout en parlant du plaisir ressenti en jouant cette aventure tout juste jubilatoire…Dès l’amorce du scénario, Antonin Merieux et Manuel Rozoy s’amusent à casser les codes en balançant d’emblée les joueurs au cœur d’une action… dont ils ignorent tout ! Les voilà donc, errant dans le royaume des fées sans rien savoir des raisons qui ont poussées le T.I.M.E. à les y envoyer… Ce subtil changement de paradigme est à même de brouiller d’emblée les repères des agents les plus blasés… ![]() Mais ils sont loin, bien loin d’être au bout de leurs surprises ! Car l’aventure se poursuit sur le même mode… Ignorant jusqu’à la raison de leur présence, les joueurs vont peu à peu se laisser entraîner dans cette histoire à la lisière des songes, et tenter, au fil des péripéties et des rencontres aussi savoureuses qu’impromptues, de percevoir, au-delà du voile des illusions, la nature de leur mission en ces lieux étranges et pour le moins déstabilisants… Et ce d’autant plus que les auteurs s’amusent à tordre sans vergogne les mécanismes du jeu pour servir au mieux leur narration, telle la présentation des lieux qui envoie valser nos automatisme de vétérans de l’agence T.I.M.E… ![]() ![]() ![]() Truffée de clins d’œil littéraires, l’aventure qui nous est proposée s’inscrit dans l’esprit de la pièce du dramaturge élisabéthain avec cette délicieuse et vertigineuse mise en abîme que l’on retrouve dans le dénouement de cette Nuit d’été… Fan de TIME Stories depuis sa sortie, ce second épisode du cycle bleu, en estompant la frontière entre jeu de société et jeu de rôle, nous a littéralement envoûté… ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
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