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Philippe Kieffer
Les Compagnons de la Libération



Fiche descriptive

Album pour Enfant

Les Compagnons de la Libération

Tome 5

Jean-Yves Le Naour

Frédéric Blier

Sébastien Bouët

Bamboo

Grand Angle

31 Mars 2021


14€50

9782818976838

Chroniques

Ce dandy des Antilles n’a même pas fait son service militaire, dispensé comme Français de l’étranger. Pourtant, le jour de la déclaration des hostilités, en septembre 1939, il s’engage comme matelot.

Refusant la défaite de juin 1940, il répond à l’appel du général de Gaulle et intègre les Forces françaises libres. Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il intègre les prestigieux Bérets verts et constitue en 1942, avec une vingtaine de volontaires, ce qui deviendra les « Commandos Kieffer ». Son but : participer au grand débarquement qui doit libérer la France.
un excellent album!


Héros ordinaire
Les Compagnons de la Libération, planche du tome 5 © Bamboo / Blier / Le Naour / Bouët1962. Philippe Kieffer travaille comme conseiller technique sur le tournage du Jour le plus Long de Darryl Francis Zanuck… Ce dernier filme la prise du Casino de Ouistreham par les hommes de son commando… Evénement qui n’a jamais eu lieu… Mais qu’importe à l’ancien militaire : lucide, il sait que l’histoire les a déjà oublié et que ce film a au moins le mérite de leur accorder une reconnaissance, certes tardive…

Philippe Kieffer n’était pas destiné à devenir un héros de la Seconde Guerre Mondiale… Fuyant l’annexion, ses parents ont quitté l’Alsace pour les Antilles où il est né en octobre 1899 et où il travaillera comme banquier. S’il n’a pas participé à la Grande Guerre, il s’engage, malgré ses quarante ans, dès 1939 avant de répondre à l’appel du Général De Gaulle et d’intégrer les Forces Navales Françaises Livres.

Impressionné par les méthodes des Commandos Britannique, il va suivre leur formation et constituera, avec des volontaires, le premier bataillon de commandos français… Le 6 juin 1944, il débarquera en Normandie à la tête de 177 hommes aux côté des Forces Alliées.


Le destin héroïque d’un homme ordinaire
L’historien Jean Yves Le Naour se propose de nous raconter le destin peu commun d’un homme ordinaire qui allait devenir l’un des héros de la libération…

Les Compagnons de la Libération, planche du tome 5 © Bamboo / Blier / Le Naour / BouëtCommençant par la fin de sa vie, alors qu’il œuvrait comme conseiller technique sur le tournage d’un des blockbusters de l‘époque, le lecteur le découvre d’abord lucide et désabusé… Une grande partie de ses compatriotes ignorent les faits d’armes de ce premier commando français qui participa pourtant au débarquement de Normandie… Sensée retranscrire les évènements du D-Day, la séquence ne reflète en rien le combat qu’il a mené à la tête de ses hommes, ne serait-ce que parce que le Casino qu’ils attaquent dans le film avait été détruit par les troupes allemandes plusieurs mois avant le débarquement… Mais il sent que ce film les sortira de l’oubli et rappellera aux générations futures que des troupes françaises débarquèrent en ce jour le plus long pour libérer leur pays…

Soutenu par Sébastien Bouët aux couleurs, Frédéric Blier nous livre un travail saisissant, esquissant le portrait d’un homme profondément humain que les circonstances et le refus de déposer les armes après la capitulation ont rendu héroïque. Son découpage s’avère très efficace et met en scène de façon très convaincante le destin exemplaire et romanesque de ce Compagnon de la Libération…
Les Compagnons de la Libération, planche du tome 5 © Bamboo / Blier / Le Naour / Bouët
Cette série proposée par les Editions Bamboo met en scène des héros de la Libération, hommes ordinaires révélés par des circonstances extraordinaires… Après Mesmer, Leclerc, Moulin et Gary, c’est donc à Philippe Kieffer que l’éditeur rend hommage…

Jean-Yves Le Naour et Frédéric Blier nous brossent le portrait romanesque de ce dandy banquier qui s’engagea comme volontaire en 1939, répondit à l’appel du Général de Gaulle en 1940 et débarqua aux côté des allies sur les côtes de Normandie à la tête d’un bataillon de 177 hommes, première unité des commandos de la marine française…

Aussi passionnant qu’édifiant et complété par un dossier passionnant, l’album entre en résonnance avec l’actualité puisque Hubert Faure, avant-dernier survivant du commando Kieffer, s’est éteint ce 17 avril, à l’âge de 106 ans… Ne les oublions pas…


- Nous comprenons bien votre intérêt pour les commandos, mais quel est notre intérêt à nous de vous y admettre ?
- Vous allez avoir 42 ans… C’est un peu âgé pour être béret vert. Vous ne supporteriez pas l’entraînement et ce sera du temps perdu.
- C’est Juste.
- Sauf votre respect, mon colonel, j’irai jusqu’au bout et je n’ai pas peur du training commando. Par ailleurs, il pourrait être très utile pour votre unité de disposer de soldats connaissant parfaitement le français et le côtes de leur pays.
- Bien, nous vous autorisons exceptionnellement à intégrer les commandos.
- Si u moins votre condition physique le permet. citation page 15

Le Korrigan




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