Fiche descriptive
14€95
Chronique | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Dans un laboratoire secret situé dans un ancien palais, des mages scientifiques s’efforcent d’étudier d’anciens artefacts… C’est là qu’Azram, un homme nimbé de mystère, s’introduit pour dérober un objet mystérieux, l’Amulette de Saladin, qui contiendrait l’élixir qui permettrait à Xiao de vaincre sa moitié dragon et de sauver le monde… Mais ce vol spectaculaire semble avoir réveillé des êtres aux pouvoirs terrifiants et du combat qui s’annonce dépend le sort de l’humanité… une amorce intrigante mais pour l’heure déstabilisante Il y avait en germe dans Ouroboros des composantes à même de séduire l’amateur du Jeu de Rôle Nephilim que je suis, avec ces sociétés initiatiques présidées par des dragons qui se haïssent et s’affrontent depuis des éons, des personnages énigmatiques, le tout baigné d’une mystique envoûtante… ![]() Rehaussé par les sombres couleurs de Lou, le dessin de Ceyles nous propose un style audacieux et original qui confère d’emblée une identité graphique forte à la série. Ses planches aérées sont portées par un découpage bougrement audacieux mais l’emplacement des bulles, respectant pourtant les codes du neuvième art, s’avère parfois quelque peu déstabilisant. Le dessinateur, qui avait pris la suite d’Adrien Floch sur Shloka avant de signer un tome de la série-concept Détectives sous la houlette de Herik Hanna et de un premier tome des Archives de l'Okrane (à quand la suite ?) plutôt enthousiasmant, fait une nouvelle fois montre d’une aisance graphique pour le moins appréciable… La couverture est quant à elle tout à la fois élégante et follement intrigante... ![]() ![]() Ce récit de Ceyles et d’Olivier Pinard propose une relecture de l’histoire de l’humanité à travers le prisme d’une lutte à mort que se livrent quatre dragons dotés de pouvoirs terrifiants à même de s’unir avec les hommes pour engendrer des rejetons… Au cœur de cette lutte, un homme énigmatique prénommé Azranm dont les origines semblent se perdre dans la nuit des temps et un jeune garçon dont les oracles ont dit qu’il libérerait l’humanité du joug des dragons. Porté par un dessin au style affirmé et des couleurs subtilement ténébreuses, ce premier tome esquisse les contours d’un univers foisonnant mais pour l’heure un brin trop déstabilisant pour susciter une pleine et entière adhésion… Gageons qu’avec le second tome de la série les auteurs parviendront à utiliser la « matière » distillée dans ce premier tome pour tisser un récit d’action ésotérique entraînant… - la mue n’est-elle pas censée avoir lieu à la puberté ?
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