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Le premier homme que tu tueras
Durango la jeunesse



Fiche descriptive

Album pour Enfant

Durango la jeunesse

Tome 1

Yves Swolfs

Roman Surzhenko

Jackie De Gennaro

Soleil

09 Novembre 2022


12€

9782302093706

Chroniques
Le premier homme que tu tueras
Il était une fois avant Durango
de Feu et de Sang
L’apprentissage

Texas 1882. Témoin de l'assassinat de trois cowboys , un jeune vagabond échappe lui-même de justesse au tueur, un professionnel armé d'une carabine équipée d'une lunette.

Le jeune homme est bientôt engagé comme apprenti par le propriétaire du plus grand ranch de la région et pour qui travaillaient les trois victime mais ignore qu'en acceptant cet emploi, il deviendra témoin actif d'une sanglante guerre entre éleveurs.
un bon album !


Il était une fois avant Durango
Durango la jeunesse, planche de l'album © Soleil / Surzhenko / SwolfsTexas 1882. Alors qu’il faisait boire son cheval, un jeune vagabond est le témoin de l’assassinat de trois cowboys abattus par un tireur professionnel armé d’une carabine équipée d’une lunette… Il ne lui échappe que de justesse…

Les trois victimes travaillaient pour Warren, l’un des gros éleveurs de la région… Après que le jeune homme lui ai relaté les faits, Warren lui propose de l’embaucher dans son ranch. Voila donc le jeune Durango nourrit, logé et blanchit pour quelque temps…

Ce qu’il ignore c’est qu’en acceptant ce travail, il va se retrouver au cœur d’une guerre sanglante entre les éleveurs, déclenchées par ce mystérieux tueur qui s’amuse à souffler sur les braises des vieilles rancœurs…


la jeunesse d’un des personnages emblématique du western
Si les héros ne meurent jamais vraiment, tous ont eut une jeunesse, parfois tue, souvent méconnue... La jeunesse de Thorgal a fait l’objet d’un spin-off de la série mère et c’est au tour de Durango d’en avoir désormais les honneurs…
Durango la jeunesse, planche de l'album © Soleil / Surzhenko / Swolfs
Cowboy solitaire né au début des années 80 sous la plume d’Yves Swolf aux Éditions des Archers, Durango s’est rapidement imposé comme l’une des grandes figures du western, aux côtés de Blueberry ou de Red Dust. Signé par Swolf lui-même, le scénario nous raconte la jeunesse de celui qu’on surnommera plus tard « le Pacificateur »… Hommage au western spaghettis, de pour une poignée de dollars à Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone, le scénario s’inscrit dans une veine classique mais s’avère néanmoins particulièrement entraînant… et ce même si le scénariste prend un malin plaisir à ménager des zones d’ombres dans le passé de son personnage… On le découvre pauvre et affamé, armé d’un vieux colt Army 60 qu’il dit avoir hérité de son oncle… Comment s’est-il retrouvé là ? Mystère… D’autant que jeune, il n’était déjà pas très loquace et esquivait déjà les questions trop personnelles... Si on le voit faire ses premières armes et abattre son premier homme, en état de légitime défense, son enfance nous reste ainsi toujours opaque à l’issue du premier tome de ce qui est annoncé comme une trilogie…

Après avoir mis en image la Jeunesse de Thorgal, le talentueux Roman Surzhenko se charge donc de dessiner la Jeunesse de Durango, dans un style évoquant celui de Yves Swolf tout en conservant sa propre personnalité. L’encrage se fait plus lisse, estompant peut-être la dimension un peu crasseuse qui sied si bien aux western spaghetti… Le découpage est efficace et soutient plutôt bien l’action, mettant en scène un jeune héros à sang froid qui garde le contrôle de ses nerfs même au milieu d’une fusillade…
Durango la jeunesse, planche de l'album © Soleil / Surzhenko / Swolfs
Présidé par Yves Swolf, créateur de Durango à l’aube des années 80, cette trilogie nous entraîne dans la jeunesse de cette figure emblématique des séries de western…

Classique mais bien ficelé, le scénario s’avère entraînant et ravira à n’en pas douter les amateurs de western spaghetti en général et de Durango en particulier. Après avoir dessiné la Jeunesse de Thorgal, Roman Surzhenko signe un premier western pour le moins convaincant dans un style évoquant celui de Swolf…

On sort néanmoins de la lecture de ce premier opus un brin frustré. Tout d’abord car il nous tarde de lire la suite des aventures du futur « Pacificateur» dont l’apparence fut inspirée de celle de Jean-Louis Trintignant dans Le Grand Silence de Sergio Corbucci… Mais aussi parce que le scénariste s’amuse à laisser pour l’heure dans l’ombre l’enfance et les évènements qui ont entraîné Durango à se retrouver affamé et désargenté au Texas alors qu’allait éclater une guerre entre éleveurs…


- Un vieux colt Army 60… Reconverti pour tirer des balles de 44. D’où tu tiens cette antiquité ?
- Elle appartient à mon oncle. C’est lui qui m’a appris à m’en servir. Il me l’a donné avant de mourir.
- Dans son lit, j’espère ! Tu n’as jamais tiré sur un homme ?
- Euh non… Et je ne préfère pas !
- Et tu as foutrement raison, petit. J’espère que tu n’y seras jamais forcé comme je l'ai été !… Après, on n’est plus jamais le même !dialogue entre Owen et Durango

Le Korrigan




Inspiration jeux de rôle

Cette fiche est référencée comme inspi pour 2 jeux de rôle.

Tecumah Gulch est un jeu de rôle dans lequel on incarne des pionniers, habitants d’une petite ville fictive américaine à la fin des années 1860, peu après la fin de la Guerre de Sécession et de la Guerre Mexicaine. L'ambiance est au western non fantastique et respecte l'histoire des Etats-Unis : il n'y a aucun élément surnaturel et l'évolution de la ville fictive de Tecumah est influencée par les événements réels. Guerres, mouvements de population et autres drames de la conquête de l'Ouest sont le sujet des scénarios officiels. Les portraits et les caractéristiques de nombreuses figures historiques de la période que les héros pourront croiser sont aussi données : Buffalo Bill, Jesse James, Geronimo, etc...
Nous sommes en 1876, mais l’histoire n’est pas celle que vous connaissez. La guerre de Sécession fait rage, et aucun des deux camps ne semble prendre l’avantage. La mer a englouti une grande partie de la Californie, la Nation Sioux revendique les territoires du Dakota. Et les morts marchent parmi nous…