Fiche descriptive
25€
Chronique | ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() Dans cette autobiographie, Manara se livre à travers les rencontres qui ont jalonné sa vie et sa carrière… On y parle certes de ses œuvres érotiques, tel le Déclic qui a profondément marqué les esprits, l’occasion pour l’auteur de revenir sur son rapport à l’érotisme et sur la volonté de mettre en scène des femmes libres et libérées du carcan patriarcal qui semblait le condamner à ne jamais connaître le plaisir charnel. On y suit son parcours artistique, ses premières influences, son parcours artistique et ses études avortées d’architecte… L’auteur nous parle de ses premières publications qui lui ont offert un train de vie confortable, de l’influence de Giraud / Moebius sur ses premiers travaux et de sa rencontre avec celui qu’il considérait comme un maître : l’immense Hugo Pratt, qui est devenu un véritable ami même s’il ne l’a jamais appelé autrement que « maître ». Ensemble ils signeront un été indien et El Gaucho, deux chefs d’œuvre montrant comment leur rencontre, fascinante en elle-même, semblait écrite d’avance… ![]() une vie de dessin Joliment illustré, le bouquin est découpé en courts chapitres qui rende sa lecture particulièrement intéressante, chacun étant l’occasion pour l’auteur de revenir sur la genèse de telle ou telle de ses œuvres, sur ses échanges avec Pratt qui a eut une profonde influence sur la direction de son parcours professionnel, avec la liberté en ligne de mire, ou sa rencontre avec le grand cinéaste italien qu’est Federico Fellini, le tout truffés d’anecdotes savoureuses et bien souvent touchantes… Il revient bien évidemment sur cette série consacrée aux Borgia qu’il signa avec le mystique et mythique scénariste Alejandro Jodorowsky qui avait une vision bien particulière de cette sulfureuse famille et sur les diverses polémiques suscitées par certaines de ses œuvres, mais aussi sur son travail sur l’Histoire de France en Bande-Dessinée édité par Larousse dans les années 70 et qui a donné le goût de l’histoire à une génération d’enfants.… Ou sur sa passion pour le Caravage à qui il consacra une somptueuse série, s’immisçant dans les zones d’ombres de sa vie pour tisser un récit romanesque et fascinant qui redonne vie au bouillonnant artiste milanais… ![]() ![]() A travers les pages de Manara Grandeur nature – Autoportrait, on découvre le parcours atypique et la vie d’un artiste fascinant dont le trait élégant et sensuel ne peut que forcer l’admiration… On y croise des géants qui devinrent ses amis, tel le charismatique Hugo Pratt, créateur de Corto Maltese, ou l’immense Federico Fellini avec qui il travailla… Mais le lecteur découvrira surtout le portrait d’un homme farouchement libre qui ne s’est jamais laissé enfermer dans une case et a tissé, au fil du temps, une œuvre impressionnante et éclectique…
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