Fiche descriptive Fantastique Les Mondes Eléctriques Tome 3 Christophe Alliel Christophe Alliel Michele Assarasakorn (assisté de Diana Sousa) Glénat 11 septembre 2024 15€95
9782344061824 Chroniques |
Voilà déjà trois mois que Londres a sombré dans le chaos… Un portail semble s’être ouvert, permettant à des créatures cauchemardesques de pénétrer dans notre monde, transformant les adultes en zombies fous furieux. Ados et enfants s’organisent pour survivre alors qu’un froid mordant et glacial paralyse la ville, rendant le ravitaillement plus aléatoire encore… Tandis que Louise erre dans une ville dévastée pour retrouver son frère, Jason, ce dernier a intégré la bande de Fowler, charismatique leader d’une d’un groupe de jeunes survivants… Après avoir mis la main sur un stock d’arme, Fowler convainc sa bande de lancer un assaut contre l’ennemi même si certains jugent ce plan beaucoup trop risqué… Mais rien ne semble pouvoir le faire changer d’avis… un récit post-apo dans la lignée du Stranger Things des frères Duffer Difficile de ne pas tisser des analogie avec la série à succès des frères Duffer, bien que l’envergure du chaos engendré par ces créatures horrifiques est d’une toute autre ampleur dans ces Mondes Electriques…Pour sa première série en solo, Christophe Alliel fait montre d’une remarquable maîtrise scénaristique… Proposé en trois tomes rythmés et entraînants dépeignant les contours du débarquement de monstruosités venues d’une autre dimension et bien décidés à faire de la Terre leur nouveau garde-manger, ce récit choral ne connaît pas de temps mort. Centré sur un personnage ou un groupe de personnages, chaque arc narratif s’avère passionnant et le passage de l’un à l’autre engendre cette délicieuse frustration, marque des grandes histoires… Alors que la tension entre envahisseur et survivants est à son comble, le scénariste construit la fin, entretenant une savoureuse et glaçante montée en puissance pour un final explosif, fascinant et… étrangement… poétique… Destinés à la jeunesse et porté par une poignée d’ados survivalistes, le récit captivera les amateurs de Seuls ou de [url]Supers[/url] qui retrouveront des personnages attachants auxquels ils pourront facilement s’identifier. un trait acéré, puissant et immersif Si son scénario s’avère parfaitement orchestré, le dessin percutant de l’auteur renforce avec art son efficacité. D’inspiration cinématographiques, ses cadrages nous immergent, dans le sillage de personnage bien écrits, dans cette ambiance lugubre et inquiétante qui baigne les ruelles londoniennes peuplées de créatures malsaines et vénéneuses… Si on s’attache surtout au destin de Louise, Jason et pour finir d’Amélia, le personnage plus qu’ambigu de Fowler, ressort scénaristique de ce troisième opus, s’avère savamment mis en scène, accentuant son aspect inquiétant et semant les germes du doute dans l’esprit du lecteur… Les couleurs de Michele Assarasakorn mettent quant à elles joliment en valeur les compositions de Christophe Alliel, renforçant ce climat délicieusement oppressant Pour sa première série en solo, Christophe Alliel signe un récit postapocalyptique glaçant à souhait et fort bien mené qui voient des créatures cauchemardesques venues d’une autre dimension menacer notre monde… Tandis que Louise arpente les rues dévastées de Londres à la recherche de son frère, Fowler convainc sa bande qui vient de mettre la main sur un énorme stock d’armes et de munition de lancer une attaque contre les envahisseurs… Mais son comportement inquiétant fait douter certains qui commencent à s’interroger sur sa loyauté et ses motivations... Solidement charpenté et s’inscrivant dans la lignée d’un Stranger Things, le scénario inquiétant de Christophe Alliel est solidement mis en image par un dessin puissant et immersif et d’un découpage très cinématographique qui entraîne le lecteur à la suite d’une poignée d’ado courageux et attachants. Le final apocalyptique est une petite merveille de mise en scène, avec une chute étrangement… poétique… - Alors, personne ne va plus les revoir… Et personne ne va venir nous sauver, snif !
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