    Maine, Etats-Unis, de nos jours… En quête d’un nouveau départ après l’accident de travail qui a grandement handicapé Eric Saville, lui et sa famille se sont installé dans une ferme isolée en bordure de forêt aux abords de Palmyra…
Alors que, comme tous les soirs, ils buvaient un café sous le porche de leur ferme, Shelley, son épouse, aperçoit une étrange lumière derrière la première ligne d’arbres. Claudiquant, Eric décide de s’avancer, une lampe à la main, mais ne trouve rien d’anormal. Le lendemain, tandis que sa fille et son petit ami se baladaient en forêt, les chiens, plus nerveux qu’à l’accoutumée, découvrent un terrier de taille inapproprié….
La nuit suivante, après qu’ait retenti un cri déchirant et inhumain, la ferme est prise d’assaut par un horde de créatures hideuses et terrifiantes qui semblent craindre la lumière… Après une nuit angoissante, Eric décide de faire appel à Doug Carpenter, un cousin doté d’un sale caractère mais un redoutable chasseur…
Crée par Christophe Bec qui en signe les scénarios, Survival propose des histoires angoissantes et haletantes où une poignée d’humains va chercher à survivre dans un environnement hostile ou confronté à des forces qui les dépassent, dans la plus pure tradition des… survivals !
 Usant des codes des thriller horrifiques qu’il maîtrise à la perfection, Christophe Bec tisse un récit oppressant et angoissant à souhait… Soutenu par un séquencier implacable, il distille avec art une menace qui se précise au fil des page. Amorçant son récit à l’époque des pionniers qui ont colonisé l’Ouest, passé le prologue, on se retrouve à notre époque en sachant que la petite famille qui vient de s’installer va être confrontée à des créatures mortelles et intelligente… La montée en tension est savamment orchestrée et la venue du cousin Carpenter, archétype du chasseur désagréable et sûr de lui, rajoute à l’ambiance de façon saisissante. Le handicap du père qui enrage de ne pouvoir protéger sa famille comme il l’aurait fait s’il était encore en plein possession de ses moyens et sa relation au fils rajoute à la tension et à l’angoisse alors que le final, inattendu mais pourtant annoncé, clôture le récit sur cliffhanger qui fait marcher à plein l’imagination du lecteur, dans la plus pure tradition du genre…
Après avoir signé le premier opus de la série, Valerio Giangiordano nous entraine dans le Maine pour ce récit oppressant à souhait. Ses cadrages dynamiques et son découpage soigné accentuent la tension avec art et a façon de mettre en scène ces étranges et inquiétantes créatures s’avèrent redoutablement efficaces… En les dévoilant par bribes, il les rend plus flippantes encore, obligeant l’imagination du lecteur à fonctionner à plein régime pour se faire une idée de leur apparence… Jouant avec maestria des ombres et des lumières, la colorisation soignée de Stefania Aquaro renforce cette atmosphère inquiétante, le lecteur s’attendant à tout moment de voir surgir les créatures des zones ténébreuses qui semblent absorber la lumière…
 Troisième opus de la série crée et scénarisée par Christophe Bec, Palmyra nous entraîne de nos jours, aux Etats-Unis, pour un thriller horrifique oppressant…
Après un grave accident de travail, la famille Saville s’installe dans une ferme isolée du Maine pour prendre un nouveau départ… Mais une nuit, des créatures indicibles et terrifiantes mènent une attaque en règle contre leur corps de ferme… Les autorités ne prêtant pas foi à leurs dires, le père de famille décide de faire appel à son cousin, un homme doté d’un sale caractère passionné de chasse au gros gibier…
Maîtrisant parfaitement les codes du genre, Christophe Bec signe un scénario nerveux en inquiétant à souhait dont la tension va crescendo jusqu’à un final glaçant et fascinant. Sublimé par les couleurs subtiles de l’impressionnante Stefania Aquaro, le dessin de Valerio Giangiordano de l’artiste italien Valerio Giangiordano est au diapason de l’intrigue et contribue à distiller cette atmosphère malsaine et inquiétante qui baigne le récit de bout en bout…
- Merci d’être venu, Doug !
- C’est pas pour la famille. La famille sacrée, toutes ces conneries pour pédales, c’est pas ma came. Ce qui m’excite c’est les bestioles dont tu m’as parlé, cousin… Je veux découvrir ce que c’est, faire un putain de carton dessus, et les empailler pour mal collection personnelle de trophée de chasse !dialogue entre Eric Saville et Doug Carpenter
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