Fiche descriptive
Chroniques Star Wars: The Clone Wars ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La Revanche des Sith ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Le Réveil de la Force ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ![]() |
Les deux trilogies de George Lucas sont comme les nouvelles : il y en a toujours une bonne et une mauvaise… Je n’aurai honnêtement pas de mots assez durs pour (dis)qualifier cet épisode, qui promettait de faire le lien entre l’épopée galactique qui a bercé nos enfances (et vos parcours de cinéphiles) et la genèse de celle-ci. Le scénario reste aussi simpliste qu’il l’a toujours été dans Star Wars, puisqu’il ne s’agit basiquement que d’une histoire de chevaliers, de princesses et de méchants très méchants. Mais là ou le script minimaliste était compensé par des dialogues d’une saveur inoubliable (Luke : « je cherche un grand guerrier »… Yoda : « Personne par la guerre ne devient grand ») et par une galerie d’acteurs qui transpercèrent l’écran par leur jeu, leur sensibilité et leur charisme, la nouvelle trilogie ne nous offre qu’un trio de navets dopés aux effets spéciaux mais dénués de tout talent, aussi bien devant que derrière la caméra. Les figurines…pardon, les personnages et les monstres ne sont là que pour vous donner l’impression de voir un grand film, mais rassurez-vous : tout cela n’est qu’une blague. Aujourd’hui, je peux dire que grâce aux efforts conjugués de Lucas et de Spielberg, je crois enfin aux extra-terrestres. Car comment un homme dont l’imagination a enfanté une révolution technique et imaginaire peut-il aussi être le père de ces bouses que l’histoire retiendra sûrement comme étant parmi les films de science-fiction les moins bons ayant tout de même rapporté de l’argent (une performance marketing s’il en est, mais que restera t-il aux générations futures ![]() Je ne sais même pas par quel bout prendre ma critique, tellement j’ai de choses à dire et de regrets à exprimer… Là ou Carrie Fisher se drapait dans sa prestance naturelle et son caractère affirmé, Natalie Portman nous offre un récital costumier aussi indigeste que ridicule, car dénué de tout à-propos (et elle n’est plus Reine, au fait, alors pourquoi ?!). Son personnage est même parvenu à glisser de vierge de tête à potiche enceinte par surprise (la contraception dans une société hyperspatiale, on connaît pas : c’était pilule ou sabre laser ; ils ont choisi sabre laser). Là ou Mark Hamill nous offrait un personnage investi et tourmenté, fragile et grandissant avec subtilité au fil des épisodes, Hayden Christensen ne nous propose qu’un Darth Vader en devenir aussi pathétique que grossier. Ces motivations sont au mieux floues, au pire insuffisantes pour expliquer comment il pu en arriver à massacrer des gamins et des amis… D’ailleurs, je pense qu’il y a avait une clause au bas des contrats de tous les acteurs : « aucune subtilité ou preuve de talent ne sera autorisée sur le plateau. Vous n’aurez qu’à vous mettre là où il y a une croix sur fond bleu et lire le prompteur de manière monotone… ». Les dialogues sont R-I-D-I-C-U-L-E-S du début à la fin, les motivations des personnages aussi grossières et simplettes que mal exprimées…Bref, c’est véritablement consternant. Car voilà ce qui m’échappe le plus : comment a-t-on pu en arriver à un scénario et des dialogues aussi niais avec un fond aussi riche et des acteurs aussi talentueux sur le papier ?... Ce n’est même pas qu’un constat ; c’est aussi une énigme insoluble pour moi. J’en viens aujourd’hui à penser que Lucas devait avoir une sacrée équipe derrière lui (Lawrence Kasdan, scénariste de mon cœur, ou es-tu ?) pour parvenir à mettre en relief le seul génie qu’a pu avoir ce type : un génie technique visionnaire. Par contre, il est bel et bien l’un des scénaristes et dialoguistes les moins compétents de l’histoire du cinéma. Un paradoxe vivant, donc. A moins qu’il n’ait laissé la conception du fond à une classe de maternelle, je ne vois pas qui aurait pu mettre si peu de subtilité dans ces films. Et encore suis-je insultant pour les enfants, mais c’est Lucas qui commença en sous-entendant que ce film leur était adressé en premier lieu et que c’était donc pour ça que l’on pouvait critiquer son manque d’épaisseur… Sans rire, à 8 ans je m’enchaînais les films et ils m’étaient carrément accessibles malgré leur richesse et leur subtilité…en tout cas suffisamment pour que j’en reste marqué toute ma vie, rien que ça. Que reste t-il alors à La revanche des Sith pour trouver grâce à mes yeux ? Un Palpatine hystérique et aux arguments aussi tranchants qu’une cuillère en bois (y’a que moi qui peut sauver ta copine, nananananèreuh !)? Non. Des combats au sabre laser flamboyants qui se termine en scalpage de boudins séchés-cautérisés? Non plus. Une philosophie jedi humaniste aboutie, douce et diplomate...à la force du poignet!? Encore moins. Une galerie de personnages secondaires effrayants qui ont la tuberculose pour les rendre plus crédibles et inquiétants? Ah ah ah !... Qu’est-ce qu’on se marre !... Ca m’en fout la trouille… Bienvenue dans le spectacle comique de science-fiction le plus abouti de tous les temps. Vous voulez voir un film grandiose, saturé de performances visuelles et théâtrales, comme le fut en son temps ce monument de l’histoire du cinéma qu’est LA Trilogie de Star Wars ? Suicidez vous au sabre laser, alors… Que la Force soit avec vous…car il vous faudra bien ça pour accepter l’évidence monstrueuse de La Revanche des Sith : Star Wars a été saccagé par son propre créateur. Faites comme moi : fermez les yeux, ce n’est que du cinéma ![]()
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![]() | Star Wars : aux confins del'Empire se déroule pendant la Rébellion, après la bataille de Yavin et avant celle de Hoth. L’Empire vient d’essuyer son premier revers signi catif, mais menace toujours la galaxie, à travers laquelle il traque sans relâche l’Alliance rebelle. C’est dans ce décor de guerre civile, que malfaiteurs et canailles vaquent à leurs affaires en tentant d’abuser les Rebelles comme les Impériaux pour sortir leur épingle du jeu, voire mieux. |